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 It's so good to have you here ♥ Stewwie

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N. Kenael Parker-Hasting
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MessageSujet: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 21:32

« It's so good to have you here »



Besoin d’air, j’avais absolument besoin d’air, de marcher d’être un peu seul. J’avais des heures comme ça, ou j’avais besoin de me retrouver seul pour réfléchir, penser à des tas de choses. Il était vingt heures et Elouan était couché depuis déjà deux bonnes heures. J’avais vérifié qu’il dormait, j’avais prévenu Kylian que je sortais prendre l’air, puis j’avais attrapé un pull à capuche, les clés de l’appartement ainsi que mon portable et mon paquet de clopes avant de sortir. L’appartement que je partageais avec Kylian, mon frère adoptif, et mon frère jumeau se trouvait près de la mer et j’adorais y aller pour voir le coucher du soleil. Allumant une cigarette je me mis à marcher vers les pontons, je connaissais cette ville comme ma poche pour y avoir vécu toute ma vie, j’y avais des bons souvenirs, comme de très mauvais souvenir. Cela faisait plus de dix-neuf que je vivais ici, et beaucoup de choses avaient changés dans ma vie. D’abord j’avais perdu mes parents, puis il y avait eu cette famille avec un véritable con comme père nourricier. Il m’avait battu pendant sept longues années avant que j’ai le courage de faire quelque chose pour m’en sortir. Bien sûr j’avais fini mal au point mais au moins maintenant je n’avais plus quelqu’un qui passait son temps à me rabaisser et à me frapper à la moindre chose. Bien sûr j’avais eu beaucoup de mal à m’en relever, en vérité je n’étais toujours pas remis. Mais heureusement la deuxième famille chez qui j’étais arrivé, les Hasting, était la famille la plus adorable du monde. Emily et Steve m’avaient accueilli dans leur famille comme si j’avais vraiment était leur enfant, et en plus de ca j’avais gagné ce jour-là, un frère, Kylian et une sœur, Leelou. J’avais eu de la chance de tomber sur eux. Seulement les choses n’avaient quand même pas fini bien. Je m’étais mis à déconner, il y avait d’abord eu la cigarette, puis l’alcool, puis ensuite la drogue et les filles. Pendant quasiment quatre années, j’avais été le pire des connards, puis un jour, après mon overdose, quelqu’un avait réussi à me faire ouvrir les yeux. J’avais alors décidé de partir en cure de désintoxication, ce qui dura pratiquement une année. L’année la plus dure de ma vie, mais je n’avais pas abandonné. Puis en février j’avais fini par sortir, j’avais alors retrouvé toute ma famille et les gens qui comptaient le plus pour moi, mais j’avais surtout retrouvé la personne pour qui j’avais décidé de partir en cure, la fille dont j’étais amoureuse. Stawberry. Je connaissais Stew depuis toujours, en réalité, ses parents et les miens avaient été meilleurs amis pendant de longues années, et du coup j’avais connu Stawberry dès sa naissance. J’avais passé quasiment les six premières années de ma vie avec elle et mon frère jumeau. Nous avions été inséparables. Puis à la mort de mes parents nous avions perdus contact. Seulement je n’avais jamais oublié ma meilleure amie, je la gardais au fond de mon cœur. Puis le lycée était arrivé et nous nous étions retrouvées dans la même classe, seulement nous ne faisions plus partie du même monde, je trainais avec mes amis drogué et elle avec ses amis, dont Maxime. Puis à une soirée, une des très rare ou je n’avais ni bu, ni pris de la drogue nous nous étions embrassés, je ne sais toujours pas comment c’est arrivé mais depuis ce jour-là je n’ai jamais cessé de penser à elle. Mais le pire dans tout ça, c’est que je savais qu’elle avait des sentiments pour moi, ou du moins, qu’elle en avait eu, un auparavant, avant ma cure. Elle m’avait avoué qu’elle m’aimait alors qu’elle pensait surement que je dormais. Mais c’est aussi grâce à mon overdose que j’avais compris que j’avais très peu de véritable amis, car aucune de mes amis drogués n’étaient venu. Il y avait seulement eu ELLE. Puis un an nous nous étions retrouvées alors qu’elle était venue frapper chez moi. Depuis ce jour-là nous étions très proche, très complices. Il n’était pas rare que nous serions dans les bras, qu’elle dorme avec moi, qu’on se prenne la main, que je l’ai contre moi lorsque nous regardions la télé. Au fond, les sentiments que j’avais pour elle ne cesser de grandir, mais j’avais bien trop peur de lui avouer. Je pensais qu’elle avait surement du passer à autre chose, et puis… Elle ne connaissait pas l’existence de mon fils. Ça aussi j’avais peur de lui avouer, de peur que ça gâche ce que nous avions. Sortant de mes pensées je remarquais alors que j’étais arrivé au ponton. Je m’assis au bord de l’eau, enlevant mes chaussures, je laissais mes pieds entrés dans l’eau fraiche. La couché de soleil était absolument magnifique, c’était l’heure parfaite. Sortant mon paquet de cigarette, j’en portais une nouvelle à mes lèvres avant de l’allumer.
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P. Stew Marshall
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeDim 26 Aoû - 22:38

« i just couldn't live without you »


Six mois. Cela faisait maintenant six mois qu'il était sorti. Six mois que je tournais en rond, que je me demandais ce qu'il faisait, s'il allait bien, s'il avait rechuté. Six mois que je m'inquiétais de sa santé en silence. Je ne voulais pas m'imposer, je ne voulais pas le faire fuir. Il y a un an et demi, je l'ai embrassé, comme ça, juste parce que j'en crevais d'envie, juste parce qu'il n'avait cessé d'être là pour moi. Je savais que malgré ce baiser, malgré ce que je ressentais pour lui, ça ne changerait rien. De toute façon, j'ignorais totalement pourquoi je continuais à m'accrocher à quelque chose d'éphémère, d'insaisissable. Espérer pouvoir un jour être tous les deux. Mais oui, bien sûr. Barre-toi en courant ma petite parce qu'au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, les comtes de fées n'existent pas. On ne dirait pas comme ça et pourtant, j'y crois comme les enfants croient au monstre qui se cache sous leur lit. Utopiste, je le suis. Pas besoin de le crier sur tous les toits. Je ne suis même pas certaine que mes meilleurs amis soient au courant de mon penchant pour le prince charmant. Oui, je sais, ça craint. Surtout quand on voit le monde dans lequel on vit. Du grand n'importe quoi je vous dis. J'avouerais que j'ai parfois du mal à me reconnaitre moi-même. Je vous jure, il y des fois où je me demande ce que je fais. Sans déconner, si quelqu'un aurait pu prédire que je deviendrais un tel déchet, qu'il se dénonce tout de suite. Je bois, je fume, je sors avec n'importe qui. Ce n'est pas moi ça. Au fond de moi, je dirais simplement que c'est pour me donner un genre. Et puis, quand je suis avec lui, je redeviens la gamine que j'étais il y a dix ans. Celle que j'aurais dû rester s'il n'y avait pas eu tout ça. Si je n'avais pas sombré dans un cercle vicieux, si je n'avais pas été aussi passive, aussi humaine au fond. Je ne sais pas vraiment si le mot "humaine" peut être utilisé ici. Je ne sais pas vraiment si c'est être "humaine" de se laisser faire comme je l'ai fais. Il m'a fallut tellement de temps pour me sortir de là, pour commettre l'irréparable. Je quittais l'appartement, laissant Owen vaquer à ses occupations. Mon demi-frère avait tellement fait pour moi ces trois dernières années. Il ne me connaissait même pas et pourtant il avait tout fait pour que je m'en sorte, pour que je relève la tête et que j'aille de l'avant. J'ignorais que l'on pouvait s'attacher autant à quelqu'un en si peu de temps. Je sais bien qu'il n'est pas un exemple, un modèle à suivre. Mais il est mon seul repère à présent. Quoiqu'il en soit, j'avais besoin d'aller prendre l'air. Un jean troué de partout, une paire de converse et un sweat à capuche beaucoup trop grand me servait de vêtements. Mes cheveux étaient attachés de manière vulgaire en une queue de cheval de travers. Je n'avais pas envie de faire des efforts. Il faisait nuit et je n'avais pas envie de plaire. Je voulais simplement prendre l'air. Petite fille errante, je me dirigeais machinalement vers le ponton. Mon repère, mon endroit favori dans cette jungle d'adolescents atteints d'une forte décadence. J'ai allumé une cigarette, fourrant mon paquet de clopes et mon briquet dans la poche de mon sweat. Mon portable vibrait dans la poche de mon jean. Un rapide coup d’œil. Owen. Je n'avais pas envie de lui répondre. J'avais besoin de solitude, besoin de redevenir moi-même ne serait-ce que l'espace d'une nuit. J'ai rejeté l'appel et rangé l'appareil au fond de ma poche. Reprenant ma route, c'est là que j'ai aperçu la silhouette. Sa silhouette. J'ai d'abord voulu faire demi-tour, m'enfuir, faire que tout cela ne se passerait pas. Mon coeur a raté un battement et je me suis sentie tellement idiote. Me ressaisir, c'était tout ce qu'il fallait que je fasse. J'ai mis un moment à tourner sur moi-même, hésitant sur la direction à prendre. Oh et puis merde. J'ai fini par mettre un pied devant l'autre et je me suis retrouvée à côté de lui en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "ouf". Je me suis sentie terriblement honteuse de ne pas savoir quoi dire. J'ai dégluti avec difficulté. « Kenael, je ... » Mais qu'elle idiote je fais. Je me suis gratté l'arrière de la tête tout en fronçant légèrement le bout de mon nez. « Je ... Je peux me joindre à toi ? » Une nouvelle fois, j'ai avalé ma salive avec difficulté. J'étais franchement pas terrible. Il me faisait perdre tous mes moyens et je dois bien avouer que j'avais de plus en plus de mal à le caché. Quand il était dans le coma, j'avais tout de même trouvé le moyen de lui dire que je l'aimais. Il ne m'avait pas entendu, c'était totalement absurde. Et pourtant, je me sentais terriblement gênée d'avoir déballé un tel secret.

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N. Kenael Parker-Hasting
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeLun 27 Aoû - 20:18

« It's so good to have you here »


Bordel, vous n’imaginez pas à quel point c’est bon de se sentir vivant et en bonne santé. Enfin… En bonne santé c’était un grand mot, je n’étais pas au mieux de ma forme, d’après les médecins, il y aurai toujours quelques séquelles, autant physique que psychologique. Il m’arrivait encore de temps en temps de me mettre à trembler, surtout mes mains, en particulier lorsque j’étais stressé. Puis j’avais aussi des fois des temps ou je déconnecté de la réalité, ou alors que j’oubliais certaines choses. Heureusement pour moi, cela n’avait pas un gros impact sur ma vie et beaucoup de gens, que j’ai rencontré en cure, m’ont dit que j’avais eu de la chance de m’en sortir avec si peu de séquelles. Au fond de moi le plus dur n’était pas les séquelles qui me restaient, les choses qui pouvaient se passer, le plus dur c’était de savoir que j’avais fait du mal à mes proches, que j’avais failli mourir en laissant ma famille et mes amis derrière. Mais surtout que j’avais bien souvent agi comme un vrai con. Coucher avec toute ces filles, jamais quelques années avant de commencer la drogue, je ne m’étais imaginer devenir ce genre de mec, le genre de mec que j’avais toujours détesté en réalité. Aujourd’hui je me sentais encore coupable de beaucoup de chose, mais la pire c’était surement d’avoir fait pleurer Strawberry, cette fille avait été là pour moi depuis le début, lors de la mort de mes parents, lors de mon overdose, et lors de ma sortie. Mais il avait fallut –comme le parfait crétin que j’étais- que je finisse par la faire pleurer pour me rendre compte de ce que j’étais devenu, de ce que je faisais. Pourtant aujourd’hui, après tout ça, je me sentais chanceux. Chanceux d’avoir survécu, d’avoir gardé mes amis, ma famille, mais surtout de pouvoir avoir la garde d’Elouan. Certes ce n’était qu’un essai, je le savais, mais je savais que si il était là jamais je ne ferais de faux pas, j’avais bien trop peur de le perdre. Ce petit bout d’humain était devenu tellement à mes yeux que c’est lui qui m’aidait à garder le cap sans s’en rendre compte. Mais malgré tout ça si il y avait bien une chose à laquelle je voulais encore croire c’est que j’avais une chance avec Strawberry. Je voulais avoir une chance, même si j’étais bien trop trouillard pour me lancer, jamais je ne serais le premier à le faire. Après tout, ses paroles remontaient à un an et demi. En un an et demi, ce qui est long, elle m’avait surement oublié, elle devait un petit ami, ou des garçons qui lui courraient après. Pourtant je ne pouvais m’empêcher de croire qu’il y avait encore une chance qu’elle m’ai attendu –ouais ouais, arrête de rêver mec-. Je l’aimais, vous ne m’imaginez pas à quel point. Elle était là depuis le début et moi j’avais mis tant de temps à me rendre compte que c’était elle, la bonne… Elle était… Ma bonne étoile, celle qui m’avait sauvé la vie en quelque sorte. Je souris à cette idée, en imaginant son visage face à moi avant de tirer sur ma cigarette. « Kenael, je... » Gosh cette voix… Mon cœur se mit à battre trop rapidement et je me tournais vers elle. Mon dieu j’avais oublié à quel point elle était belle, à quel point j’aimais ce sourire timide s’affichait sur ses lèvres. Je ne pus retenir un sourire. « Hey salut Stewwie ! » J’étais la seule à l’appeler comme ça, Stewwie. Je l’avais toujours appelé comme ça je crois, ou du moins d’aussi loin que mes souvenirs de droguer veule bien remonter. Mais le pire dans tout ça, c’est que j’avais été battu, j’avais était battu pendant sept ans dans mon ancienne famille d’accueil, je savais ce que ça faisait, et pourtant j’avais été incapable de me rendre compte qu’elle subissait la même chose… Je crois que ça aussi ça avait contribué au fait que j’avais commencé à me droguer. La culpabilité. Je me sentais coupable de pleins de choses alors que je ne devrais surement pas. Et dire que jamais personne ne m’avait entendu parler de mon passé… Chassant tout ça de ma tête, n’ayant pas envie d’y penser, je retournais mon attention vers elle, en tirant à nouveau sur ma cigarette. « Je ... Je peux me joindre à toi ? » Pourquoi semblait-elle si gêné ? Depuis que j’étais sortie de cure, elle agissait toujours comme si… Je ne sais pas, pas comme avant. Est-ce que ça pouvait être à cause de ce qu’elle m’avait dit alors que j’étais dans le coma ? Non impossible, elle ne pouvait pas savoir que je l’avais entendu, personne ne le savait. « Oui. Oui bien sûr assis toi. » Je me décalais légèrement pour la laisser savoir. Si vous saviez à quel point j’aurais voulu lui prendre la main, la prendre contre moi, mettre mon nez dans ses cheveux et respirer son odeur… Pourtant je ne fis rien, je me contentais de lui adressais le sourire le plus sincère. « Ça me fait plaisir de te voir… Comment tu vas ? »

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P. Stew Marshall
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeMer 12 Sep - 14:37

« i just couldn't live without you »


« Hey salut Stewwie ! » Il n'y avait vraiment que lui pour m'appeler comme ça. D'aussi loin que je me souvienne, il a toujours été le seul à le faire. Je n'aime pas les surnoms mais je crois que je serais capable de tout accepter venant de lui. Ce sentiment étrange qui vous prend comme ça, sans prévenir, et qui vous empêche de respecter tous les principes et toutes les barrières que vous auriez pu dresser sur votre passage. C'est fou ça. Je suis faible en sa compagnie, je me ramollis. Une véritable guimauve je vous dis. Et pourtant, j'ai une réputation à tenir bon sang. Malheureusement, je serais incapable de faire honneur à celle que je suis en sa compagnie. Autant avec TJ je sais que je peux me lâcher et devenir la pire des garces. Mais avec Kenael, c'était si différent. Ca l'avait toujours été. Même avec toute cette histoire de drogue, je ne pouvais pas lui en vouloir. S'il a fait ça, c'était pour une bonne raison parce que je le connais et que je sais qu'il ne l'aurait jamais fait pour se rendre intéressant, faire comme les autres, faire genre. Il n'était pas comme ça et ce doit être la raison pour laquelle je ne l'ai jamais abandonné. Je n'aurais pas pu de toute façon. Même avec la meilleure volonté du monde, j'en aurais été tout bonnement incapable. Le simple fait de le voir sourire arrivait à chasser tous mes ennuis, à les rendre plus minimes. Ce type est magique, il est doté de pouvoirs ou alors je suis totalement défoncée sans le savoir. En même temps, on ne sait jamais, des fois que Trask aurait mit des choses étranges dans mes cigarettes. Ca ne m'étonnerait pas de lui d'ailleurs au passage. Bref. Je lui demandais avec hésitation si je pouvais me joindre à lui. Je sais, j'agissais de manière totalement étrange avec lui, depuis son retour de cure. Je ne sais même pas pourquoi, personne n'aurait pu m'entendre ce soir là, dans cette chambre d'hôpital. Même lui il n'aurait pas pu, c'était impossible. Je ne sais pas trop de quoi j'avais peur, ce que j'appréhendais. « Oui. Oui bien sûr assis toi. » Il s'est décalé pour me faire un peu de place pendant que je tirais sur ma cigarette, comme si je n'avais pas fumé depuis trois jours. J'ai calé ce petit bâtonnet de drogue entre mes lèvres de manière à pouvoir poser les mains à terre pour ne pas me retrouver à l'eau. Oui, parce qu'aussi maladroite étais-je, on ne sait jamais ce qui aurait pu arriver. Comme à mon habitude, je m'installe en tailleur avant de tirer une nouvelle fois sur ma cigarette. « Ça me fait plaisir de te voir… Comment tu vas ? » Gosh, son sourire, je fonds. Trouvez-moi une paille pour que l'on puisse me récupérer et me conserver dans un verre ou un bol. Non, il faudrait bien une bassine, une grande bassine. S'il savait à quel point ça me faisait plaisir, ne serait-ce que de l’apercevoir. Mais là, passer un peu de temps avec lui, c'était un cadeau tombé du ciel, un truc auquel jamais je ne me serais attendu. « Owen est intenable, Maxime part en cacahuète totale et moi je tente de satisfaire tout le monde ce qui, en soit, ressemble à une mission impossible à la Die Hard quatre. » J'aime les comparaisons, j'ai toujours aimé ça. Et puis, j'aimais ajouter une petite pointe d'humour à tout ça. « Pour la faire courte ... Je vais bien. » me repris-je avec un peu plus de sérieux. J'allais beaucoup mieux depuis que mon regard s'était posé sur lui, cinq minutes plus tôt. Envolée mon envie de solitude, envolée ce besoin de me retrouver en phase avec moi-même. « Et toi ? Comment tu vas ? » En fait, ça m'importait plus de savoir dans quel état d'esprit il était plutôt que de parler de moi. Je n'ai jamais aimé parler de moi et ce n'est pas près de changer. « Tu ... Tu tiens le coup ? » Pas besoin de lui faire un dessin à mon avis. Il ne faut pas avoir fait bac plus douze pour comprendre que je m'inquiète de savoir si, depuis sa sortie de cure, il n'a pas eu envie de replonger. J'ai besoin de savoir ça comme si j'avais besoin qu'il me dise que ça n'allait pas pour que je puisse m'occuper de lui. C'est con comme truc je vous vois venir mais ne cherchez pas à comprendre une femme amoureuse, ça ne vous mènerait à rien de bien concluant.
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeMer 12 Sep - 15:37

« It's so good to have you here »


Strawberry avait toujours fait partie de ma vie, c’est vrai que même si il y a une période ou ne se parlait plus vraiment après la mort de mes parents, on avait au fond toujours été là l’un pour l’autre. A sa naissance, ma mère avait été choisie comme marraine pour Strawberry, et je sais aussi, que même si je ne m’étais pas montré ce jour-là, j’étais venu en douce à l’enterrement de son père alors que ma famille d’accueil de l’époque me l’avait interdit. J’avais toujours beaucoup aimé sa famille, ses parents et surtout elle bien sûr. Quand nous étions petits, avant la mort de mes parents, nous étions toujours fourrés l’un chez l’autre. Puis les choses avaient fini par changer, et quand nous nous étions retrouvés au lycée nous ne faisions plus vraiment partit du même monde. Je faisais des parties des drogués, du clan de ceux qui sécher les cours, qui faisait sans cesse des conneries. Mais le pire dans tout ça, c’est que ça fait trois ans que je m’en veux de ne pas avoir été là pour elle quand elle vécut ses choses horribles avec son beau-père. J’aurais dû être là pour elle, quand elle se faisait frapper, comme je l’avais été pendant plusieurs années, et surtout quand elle l’avait tué. Je m’en veux encore beaucoup aujourd’hui de ne pas avoir été là pour elle alors qu’elle, elle l’avait toujours été. Mais le pire dans tout ça, enfin le pire ou le meilleur, ça dépend du point de vue, c’est qu’il y a un peu plus d’un an et demi de ça, j’ai réussi à tomber amoureux d’elle. Puis il y avait eu ce baiser, celui que nous avions échangé alors qu’elle ignorait que j’étais clean ce soir-là. Et s’en était suivit l’overdose et mon départ en cure. Et dire que je n’avais même pas pu lui dire au revoir avant de partir en cure. Tout ce que j’espérais c’est qu’Owen son demi-frère lui avait passé le message. Je dois bien avouer qu’un an loin d’elle avait été vraiment dur. Ça me faisait vraiment du bien de la revoir, de pouvoir trainer avec qui je veux, de pouvoir choisir vraiment mes amis, d’être enfin vraiment moi. Certes j’allais mieux aujourd’hui, mais ce qui est difficile c’est que je me dis que personne ne connait mon passé. Personne ne sait ce qui est vraiment arrivé à mes parents, à part Strawberry, parce que quand on me le demandait, je disais juste qu’ils n’étaient plus là. Personne ne sait que ma première famille d’accueil m’a battu pendant des années, même Stewwie ne le sait pas alors qu’elle a vécu la même chose que moi. Personne ne sait pourquoi j’ai commencé à me droguer, et encore pire… Personne ou presque ne savait que j’avais un fils de même pas un an… Tout ça commençait un peu à me peser, mais je m’étais juré de ne plus mentir sur mon passé. « Owen est intenable, Maxime part en cacahuète totale et moi je tente de satisfaire tout le monde ce qui, en soit, ressemble à une mission impossible à la Die Hard quatre. » Je me tournais vers elle, froncant les sourcils. Maxime était aussi mon meilleur ami et je dois avouer que je n’avais pas beaucoup de nouvelle en ce moment alors ça m’inquiétait un peu qu’elle me dise ça. Je savais qu’il était gay et qu’il craquait littéralement pour Andrea, mais c’était tout. « Maxime va pas bien ? Qu’est ce qui se passe avec lui ? » Depuis ma sortie de cure, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiétait pour mes amis et surtout pour ceux qui se drogué, parce que je savais ce que ça faisait et que je ne voulais pas perdre l’un d’eux. Quant à Owen c’est son demi-frère, ils ne se connaissent pas depuis très longtemps, mais j’ai été super méfiant avant de le laisser entrer dans la vie de Strawberry. Au début je n’étais pas vraiment sympa avec lui, puis avec le temps il c’était révélé super. « Pour la faire courte ... Je vais bien. » « C’est l’essentiel. » Je lui adressais un sourire avant de jeter mon mégot de cigarette et de m’allonger en arrière sur le ponton alors que les étoiles apparaissaient dans le ciel. J’adorais venir ici quand il faisait nuit, c’était un endroit magnifique et le fait d’y être avec Stawberry, je me sentais vraiment bien. « Et toi ? Comment tu vas ? » Comment j’allais moi ? C’était une bien grande question, je n’étais moi-même pas sur de la réponse. Bien sûr je n’étais pas mort, alors je pouvais dire que d’un côté c’était bien. Puis j’étais papa, et je m’étais tellement fait à cette idée que ça me plaisait de m’occuper de ce petit être qui venait de moi. J’allais bien, surement mieux que je n’étais allé depuis des années. Je tournais la tête avec elle, lui adressant un sourire avant de prendre la parole. « Oui, oui ça va. Je me sens… Bien. Mieux que depuis bien longtemps… » Je n’avais jamais vraiment eu l’habitude de me confier aux gens, de dire ce que je ressentais vraiment, j’avais toujours été très renfermée, mais en sortant de cure je m’étais juré de changer ça aussi. Je m’étais promis de m’ouvrir plus aux personnes que je connaissais et en qui j’avais confiance. « Tu ... Tu tiens le coup ? » Je ne répondis pas tout de suite à cette question. Ce n’était pas évident tous les jours bien sûr, il y a des jours ou je n’avais pas du tout le moral et ou j’avais envie de tout plaqué pour sauter d’un immeuble, mais dès que je voyais le visage d’Elouan me sourire, je peux vous assurer que je n’avais plus envie de faire un seul pas de travers. En réalité il y a deux personnes qui m’aident à tenir, Elouan, mon fils et Strawberry, mais ce je ne vais surement pas lui dire, parce que ça voudrait dire lui avouer ce que je ressens et c’est hors de question. « C’est pas facile tous les jours mais je… Ouais je tiens le coup… » Je tiens le coup pour des personnes, pas pour moi, mais je regrette beaucoup de chose dans ma vie. Je regrette de ne pas avoir été là pour Strawberry, je regrette de ne pas la mériter, de ne pas avoir été assez fort pour m’en sortir sans la drogue, je regrette de ne pas avoir connu mon fils depuis sa naissance, ou même depuis la grossesse de sa mère. Je regrette de ne jamais avoir dit la vérité sur mon passé. Mais comme beaucoup de personne le disent, il ne faut pas vivre dans le passé. Je tournais à nouveau mon visage vers Strawberry, l’observant quelques minutes avant de prendre la parole. « Je suis désolé Strawberry… » Voyant la tête qu’elle fit en me regardant je compris qu’elle ne comprenait pas de quoi je parlé. Je me redressais sur mes avant-bras, sans la lâcher du regard. « Je suis désolé de… Qu’on se soit éloignés, de ne pas avoir été là pour toi quand tu en avais besoin. De ne pas avoir remarqué ce que… Ce que ton salaud de beau-père te faisait subir. Je suis désolé de ne même pas avoir été là quand tu aurais eu besoin de quelqu’un pour parler… On était censé être ami, voi même meilleurs amis et je crois que je suis le pire amis qu’on puisse avoir… » Je me rallongeais, reportant mon regard sur les étoiles, laissant quelques secondes de silence. « J’ai foiré tellement de truc, j’ai blessé tellement de personne qu’en réalité je sais même si je pourrais me pardonner certaines choses… Je me pardonnerais jamais de t’avoir laissé tomber… »
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P. Stew Marshall
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeMer 12 Sep - 20:03

« i just couldn't live without you »


« Maxime va pas bien ? Qu’est ce qui se passe avec lui ? » J'ai retenu un petit rire. En fait, j'hésitais à partir en crise de fou rire. Je ne fis cependant rien. Il est vrai que je m'étais mal exprimée, du coup, je comprenais l'inquiétude de Kenael. « Ah mais non mais si, il va super bien hein. » J'ai grimacé, me rendant compte que j'arrivais à m'embrouiller moi-même. « C'est juste qu'il faut ménager ses nerfs et essayer de le calmer parce qu'à chaque fois qu'il voit Andrea il est monté sur ressort et j'ai peur qu'il ne me fasse une crise cardiaque un jour. » Nouvelle grimace que je complétais par un rire étouffé. Je revoyais parfaitement mon meilleur ami sauter dans tous les sens. Maxime était assez incontrôlable à ce sujet et tenter de le calmer n'était pas forcément une véritable partie de plaisir. Je finis par lui dire que je vais bien. Ce qui était la stricte vérité au final. Ma mère me manquait beaucoup en fait. La voir partir et essayer de démarrer une toute nouvelle vie, je crois que c'était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Mais parfois, j'avais juste besoin qu'elle soit là, qu'elle me prenne dans ses bras, comme quand j'étais petite, et qu'elle me dise que tout allait bien se passer. « C’est l’essentiel. » Oui, c'était l'essentiel. Je me gardais pourtant bien de ne pas tout lui dire. Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne veut pas sortir, comme si passer la barrière de mes lèvres serait un crime puni par la loi. Alors que je tirais une nouvelle fois sur ma cigarette, Kenael la jetait et s'allongeait. Je me suis légèrement tournée afin de pouvoir garder un contact visuel avec lui et j'ai ramené mes genoux à ma poitrine, tout en croisant les jambes pour être plus stable. Je lui retourne sa question. Mon regard croise le sien. Je me sens comme captivée par ses prunelles. « Oui, oui ça va. Je me sens… Bien. Mieux que depuis bien longtemps… » C'était une excellente chose. Il n'y avait pas à dire, je préférais largement le voir comme ça que camé jusqu'à la moelle. C'est vrai qu'il avait l'air d'aller mieux. Bon, il ne respirait pas encore la joie de vivre mais je sais pas, je le trouvais changé. Je me risque à lui demander s'il s'en sortait par rapport à sa cure. Il ne répond pas tout de suite. Je n'aurais peut-être pas dû après tout. Ma cigarette consumée, le l'écrase avec précaution et, d'un geste habile, l'envoie valser plus loin, sans pour autant la faire tomber dans l'eau. « C’est pas facile tous les jours mais je… Ouais je tiens le coup… » Je ne saurais pas vraiment vous dire s'il bluffait ou si c'était la stricte vérité. Je préférais ne pas m'étendre sur le sujet parce que je ne voulais pas risquer de le froisser. Je pourrais dire quelque chose de travers ou pire le forcer à parler alors qu'il n'en n'avait aucune envie. Je portais donc mon attention sur mes chaussures. Une vieille paire de converses qui ne ressemblait plus à grand chose à dire vrai. Elles prenaient l'eau, ne me protégeaient absolument pas du froid et les petits cailloux pouvaient s'y infiltrer sans difficulté. « Je suis désolé Strawberry… » Instantanément, je ne regarde de travers. Déjà, il m'appelle par mon prénom et ça, c'est bizarre. Enfin, il est désolé mais de quoi ? Je ne comprenais pas pourquoi cette envie soudaine de s'excuser de quoi que ce soit. Il n'avait pas à s'excuser d'ailleurs. Il n'avait rien fait de mal - à part peut-être avoir fait un tour dans le coma à cause de ses conneries. Mise à part ça, je ne voyais aucune raison valable pour qu'il s'excuse, et encore, ce n'était pas vraiment une raison de s'excuser. Devant mon incompréhension, il s'est redressé afin de s'expliquer plus clairement. « Je suis désolé de… Qu’on se soit éloignés, de ne pas avoir été là pour toi quand tu en avais besoin. De ne pas avoir remarqué ce que… Ce que ton salaud de beau-père te faisait subir. Je suis désolé de ne même pas avoir été là quand tu aurais eu besoin de quelqu’un pour parler… On était censé être ami, voire même meilleurs amis et je crois que je suis le pire amis qu’on puisse avoir… » Je me sentais complètement vidée de toute énergie. Je me sentais mal de le voir s'excuser pour ça. Il n'avait pas besoin de le faire, je ne lui en ais jamais tenu rigueur. Et puis, de toute façon, seules trois personnes étaient au courant : Maxime, Dylan et Winny. Mes trois meilleurs amis quoi. « J’ai foiré tellement de truc, j’ai blessé tellement de personne qu’en réalité je sais même si je pourrais me pardonner certaines choses… Je me pardonnerais jamais de t’avoir laissé tomber… » J'ai soupiré, accompagnant cela d'un faible sourire en coin. Je jouais avec mes mains. Je ne savais pas vraiment où me mettre. Et puis, je me suis grattée l'arrière de la tête, fronçant mon nez. « Hey ... Tu n'as rien à te reprocher tu sais ... Tu ... Tu ne pouvais pas savoir, personne ne le pouvait ... » Mes lèvres se sont pincées. J'ai cherché les mots. J'étais complètement déstabilisée. « Ce ne sont pas des choses que l'on dit tout haut ... Je ne suis pas fière de ce qu'il s'est passer ... Et puis, je me voyais mal venir de voir et te dire " salut Kenael ! au fait, tu sais quoi, j'me fais violer et battre par mon beau-père. et sinon comment tu vas ?" » J'ai lâché un petit rire nerveux. « Si Maxime l'a su, c'est parce que je n'avais pas été assez vigilante et qu'il s'en est lui-même rendu compte ... Je ne voulais pas qu'il le sache, je ne voulais pas qu'il soit au courant parce que je savais qu'il aurait fait quelque chose et ce n'était pas à lui de régler ça. » Je repensais aux multiples réactions de mon meilleur ami. Maxime avait été vraiment tout pour moi à cet époque et, pour tout avouer, j'ignore ce que j'aurais pu faire sans lui. « Tu n'as pas à t'en vouloir, je t'assure ... Ca n'aurait rien changé de toute façon ... » J'esquisse une petite moue. Non, ça n'aurait rien changé, si ce n'est que je l'aurais eu à mes côtés.
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeSam 15 Sep - 17:22

« It's so good to have you here »


Tant de choses avaient changé dans ma vie depuis quelques années, que des fois je dois avouer que j’avais du mal à savoir ou j’en étais. Bien sûr je savais que si je m’étais mis des gens à dos, que des gens m’en voulaient c’était entièrement ma faute, après tout c’est moi qui avait commencé à me droguer, jamais personne ne m’avait forcé à devenir celui que j’avais été pendant quelques années. Mais ce que je ne comprenais pas, c’est que certaines personnes m’aient tout pardonné. Mes parents adoptif, Emily et Steve Hasting, mais aussi Kyllian et Leelou, mes frères et sœurs adoptifs, mon frère jumeau Nathan. Mais j’avais fini par comprendre qu’ils ne m’en voulaient pas parce qu’ils savaient que si j’avais commencé à agir comme ça c’était pour une bonne raison, c’était parce que j’allais mal et non pas parce que je voulais faire mon intéressant ou devenir un rebelle de la société. Mais celle qui avait compris ca mieux que personne, c’était Strawberry. J’avais oublié, avec toutes mes conneries, à quels points elle me connaissait bien. Elle m’avait vu grandir, elle m’avait vu changer, elle avait été là pour moi, même lorsque nous n’étions pas vraiment amis. Au fond je crois que ça avait toujours été elle qui m’avait sortir des mauvaises situations. Mais le plus important dans tout ça c’est que quoi que j’ai pu lui dire, quoi que j’ai pu lui faire, elle était toujours resté à mes côtés et si j’étais en vie aujourd’hui c’était un grande partie grâce à elle. Elle m’avait sauvé la vie, et égoïste comme je suis, jamais je ne l’avais remercié. Il faudrait que j’y pense un jour, mais j’étais toujours sur de ne même pas mériter son amitié… Sortant de mes pensées, je la questionnais sur Maxime, l’un de nos meilleurs amis. Je savais que ces derniers temps il était amoureux d’Andrea, le frère jumeau de Mason, je savais aussi que ce n’était pas facile pour lui. « Ah mais non mais si, il va super bien hein. » Déjà j’étais soulagé d’entendre qu’il allait bien, c’était l’essentiel après tout. « C'est juste qu'il faut ménager ses nerfs et essayer de le calmer parce qu'à chaque fois qu'il voit Andrea il est monté sur ressort et j'ai peur qu'il ne me fasse une crise cardiaque un jour. » Je ne pus m’empêcher de rire légèrement, ça c’était du Maxime tout craché, ça ne m’étonnait pas vraiment. Mais à rire, je me rendais compte que ça faisait une éternité que je n’avais pas ris… Ca faisait bizarre, enfin… Bref. « Ca m’étonne pas de Max. Il fait jamais les choses à moitié. Mais t’inquiète pas pour lui, je suis sûr que son cœur est solide, enfin… Solide dans le sens de la crise cardiaque, pour ce qui est du cœur brisé… Ca j’en sais rien. Mais le plus important c’est que tu sois là pour lui… Crois moi je suis sûr que ça l’aide déjà beaucoup. »Ok… Il faut vraiment que je me taise avant de finir par faire une gaffe et en dire trop. J’avais toujours tendance à être gaffeur, quand j’étais amoureux… En gros je n’avais jamais été gaffeur avec personne d’autre que Strawberry. Je sais, beaucoup de vous me direz que j’ai de l’expérience et du succès avec les filles, mais ce n’était pas pareil, j’avais décidé d’arrêter de coucher avec des filles, depuis ma sortie de cure, je m’étais juré de ne jamais couché avec une fille pour qui je n’aurais pas de sentiments. Et puis… Avec Strawberry ça avait toujours été diffèrent. Jamais je n’aurais pu faire ça à Stew, jamais je n’aurais pu coucher avec elle, pour la virer le lendemain. Non seulement parce que je connaissais son passé et en plus parce que je refusais de la faire souffrir, il était hors de question que cela arrive un jour. Et si cela arrivait, parce que c’est vrai qu’elle m’attirait beaucoup, jamais elle ne serait qu’une histoire d’un soir… A penser à tout ça, à tout ce que je n’avais pas fait pour elle, je me mis à m’excuser. Me redressant, je m’assis face à elle, entourant mes jambes de mes bras et posant ma tête sur mes genoux. Je vis alors Strawberry froncer le nez, elle était tellement craquant quand elle faisait ça que je ne pus m’empêcher de me mordre la lèvre inférieur. « Hey... Tu n'as rien à te reprocher tu sais... Tu... Tu ne pouvais pas savoir, personne ne le pouvait... » Sur ce point-là elle se trompait. J’avais toujours connu Strawberry, je l’avais connu avant qu’elle ne commence à se faire frapper et violer, mais surtout j’avais vécu la même chose qu’elle. Je savais parfaitement ce qu’elle pouvait ressentir, je savais parfaitement comment elle pouvait se sentir, à quel point elle devait souffrir, j’aurais dû me rendre compte qu’elle changeait, qu’elle n’agissait plus de la même manière, comme moi j’avais changé. Je m’étais fais battre pendant sept longues années, alors j’aurais du savoir. « C’est faux j’aurais pu le… » « Ce ne sont pas des choses que l'on dit tout haut ... Je ne suis pas fière de ce qu'il s'est passer ... Et puis, je me voyais mal venir de voir et te dire " salut Kenael ! Au fait, tu sais quoi, j'me fais violer et battre par mon beau-père. et sinon comment tu vas ?" » Dit-elle me coupant dans mon élan. Elle laissa échapper un rire nerveux avant de continuer. « Si Maxime l'a su, c'est parce que je n'avais pas été assez vigilante et qu'il s'en est lui-même rendu compte ... Je ne voulais pas qu'il le sache, je ne voulais pas qu'il soit au courant parce que je savais qu'il aurait fait quelque chose et ce n'était pas à lui de régler ça. » Sur le coup je ne savais pas vraiment quoi dire, c’était surement le moment de lui parler de mon passé, mais je ne savais pas comment lui dire. « Je sais bien que… Que ce n’est pas facile de parler de ces choses Stewwie. Je… La preuve c’est qu’encore personne aujourd’hui ne sait ce qu’il sait passer dans ma première famille d’accueil… Personne ne sait pourquoi j’ai dû en changer après sept ans… » J’avais baissé la tête en parlant de ça, cela faisait longtemps, six ans en réalité, et pourtant je n’avais jamais oublié tout ce que j’avais vécu, j’en gardais des cicatrices, autant psychologique que physique. « Mais crois moi je… Je sais ce que tu pouvais ressentir, et comment tu… Tu te sens aujourd’hui. Je crois que je dois être un d’eux ceux qui te comprend le mieux… » Je lui adressais une sourire triste, un sourire forcé. Parler de tout ça n’était pas vraiment pas facile pour moi. J’avais passé tellement d’années à cacher mes sentiments, mes pensées, mes ressentit, les choses qui se tramait dans ma famille, qu’en parler comme ça était vraiment dur. « Tu n'as pas à t'en vouloir, je t'assure ... Ça n'aurait rien changé de toute façon... » Je pensais plutôt que ça aurait changer des choses, mais de toute facon il était trop tard pour revenir en arrière pas vrai ? « Toute façon c’est trop tard… On peut rien changer au passé. » Parce que je croyais-moi si je pouvais revenir dans le passé, j’empécherais l’accident de mes parents, ou alors je décéderais avec eux, mais jamais je n’aurais eu à vivre tout ce qui avait suivi, et peut être que j’aurais eu une chance avec Strawberry, si mes parents n’était pas mort.

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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeJeu 4 Oct - 15:48

« i just couldn't live without you »


« Ca m’étonne pas de Max. Il fait jamais les choses à moitié. Mais t’inquiète pas pour lui, je suis sûr que son cœur est solide, enfin… Solide dans le sens de la crise cardiaque, pour ce qui est du cœur brisé… Ca j’en sais rien. Mais le plus important c’est que tu sois là pour lui… Crois moi je suis sûr que ça l’aide déjà beaucoup. » Un sourire se dessina sur mes lèvres. Comment pouvait-il en être aussi sûr ? Certes, c'est mon meilleur ami et il est tout à fait normal et légitime que je sois là pour lui. Je serais vraiment la pire des salopes si je le laissais dans la merde sans rien faire. Et puis, de toute façon, je ne suis pas comme ça, j'en serais totalement incapable. Maxime et moi, ça fait bien dix-sept ans qu'on se connait. Dix-sept longues années qu'il doit me supporter. Il a toujours été là pour moi, et plus encore quand il a tout découvert. Qui serais-je pour lui claquer la porte au nez ? « Ce mec, c'est l'amour de ma vie, tu ne crois quand même pas que je vais l'abandonner comme ça ? » lançais-je avec humour. Histoire absurde et totalement impossible. Et puis, de toute façon, ce serait vraiment bizarre. Vous pouvez m'expliquer pourquoi je me mets à penser à des choses aussi glauques ? Non ? Ah ben alors là, on n'est pas prêts d'avancer. Bref. D'ailleurs, en parlant d'amour de ma vie, je me suis bien vite rendu compte que ma connerie sonnait faux. Bien sûr, Maxime doit être la personne la plus importante à mes yeux, mais ça ne colle pas. Je sais que ce n'est pas lui l'amour de ma vie. Je sais que c'est un autre homme, un type qui me rend complètement maboule. Et le pire, c'est que je suis en train de faire semblant d'être indifférente, de discuter avec lui en toute innocence alors que je n'ai envie que d'une seule chose : me blottir dans ses bras et ne jamais devoir me séparer de son étreinte. C'est vraiment idiot, absurde, débile, puéril et tous les adjectifs que vous jugerez bon de donner. Je me sens tellement idiote rien que d'y penser. Il est là, juste à côté de moi. Je me sens à la fois tellement oppressée et sereine. Oppressée par ce secret que je garde au plus profond de moi et sereine de l'avoir à mes côtés. Je sais que, quand il est là, il ne peut rien m'arriver. Je le sais depuis toujours, depuis ma naissance, depuis le bac à sable et toutes les fois où je me retrouvais seule avec lui - chez l'un ou chez l'autre. Ce sont des choses qui ne s'expliquent pas mais c'est comme ça et je dois faire avec. Et puis, le voilà qui s'excuse de ne pas avoir été là, de n'avoir pas remarqué mes blessures, de ne pas avoir su comprendre mon état. D'aussi loin que je m'en souvienne, je ne lui en ais jamais voulu. Je ne veux pas que ça le bouffe de ne pas avoir pu me protéger comme il l'avait toujours fait. Je ne voulais pas qu'on me protège à l'époque. Je commence par lui dire que ce n'était pas de sa faute et que personne ne pouvait savoir. J'avais pris toutes les précautions nécessaires pour que ça ne se sache pas. « C’est faux j’aurais pu le… » Je ne veux pas le laisser parler alors je lui coupe la parole et continue dans ma lancée. Je ne veux pas qu'il se reproche quoi que ce soit. Tout ce que j'ai vécu n'était pas de sa faute et, de toute façon, ça n'aurait rien changé qu'il soit au courant ou non. Je finis par lui parler de Maxime et de sa découverte. Je ne pouvais pas mentir à mon meilleur ami, j'en étais incapable. Cependant, j'ai su lui faire comprendre - je ne sais comment d'ailleurs - qu'il ne devait pas se mêler de ça. Ouais, enfin, ça n'a pas vraiment fonctionné mais j'avais au moins réussi à le tenir à distance et c'était déjà une bonne chose. Remuer le couteau dans la plaie, ressasser le passé. Ca n'a rien de bon. Je me sentais tellement mal de devoir repenser à tout ça. C'était affreux et pourtant, je voulais continuer d'en parler. C'était important pour moi qu'il ne se sente pas coupable. Il ne l'était pas et ne l'avait jamais été. Je refusais qu'il puisse penser une telle chose. « Je sais bien que… Que ce n’est pas facile de parler de ces choses Stewwie. Je… La preuve c’est qu’encore personne aujourd’hui ne sait ce qu’il sait passer dans ma première famille d’accueil… Personne ne sait pourquoi j’ai dû en changer après sept ans… » J'ai légèrement froncé les sourcils et penché la tête sur le côté. Je ne voyais pas vraiment où il voulait en venir en fait. Et puis, pourquoi me parlait-il de tout ça maintenant ? Il ne l'avait jamais fait, il ne m'avait jamais rien dit sur ce qu'il s'était passé après son départ. « Mais crois moi je… Je sais ce que tu pouvais ressentir, et comment tu… Tu te sens aujourd’hui. Je crois que je dois être un d’eux ceux qui te comprend le mieux… » Son sourire triste, l'expression de ton visage. Oh mon dieu c'est pas vrai. Non, pas lui, pas ça. Je n'arrivais pas à y croire. Comment avait-il fait pour me cacher une chose pareille ? « Bordel Kenael ... Comment tu ... Pourquoi tu ... Et tu ... » Je n'arrivais même pas à trouver les mots. Je venais de comprendre que, finalement, le fait qu'il se sente coupable de n'avoir rien remarqué était tout à fait légitime. Je restais muette devant cette révélation à moitié donnée. Il n'avait pas besoin d'en dire plus de toute façon. Il ne fallait pas avoir fait bac plus douze pour comprendre. Mais comment j'avais fait pour passer à côté de ça. Ca y est, maintenant, c'est moi qui me sent coupable de ne pas avoir été là pour lui. Bordel si j'avais su. Il y a tellement de si, tellement de possibilités qui me viennent à l'esprit. Avec des si on mettrait Paris en bouteille à ce que l'on dit. Je n'aurais jamais pensé que je n'avais pas été la seule à avoir subi de telles atrocités. Pas lui. C'était totalement insensé. Comment une famille d'accueil pouvait-elle faire subir ça à un gamin même pas âgé de dix ans ? Je finis par me résigner et lui dire qu'il n'avait pas à s'en vouloir parce que, de toute façon, ça n'aurait rien changé. Maintenant que je sais, peut-être que si. On ne le saura jamais à présent, c'était trop tard. « Toute façon c’est trop tard… On peut rien changer au passé. » Il marque un point. Je baisse la tête et me contente de me concentrer sur mes mains. Malheureusement, toutes les questions qui me tournent dans la tête ne pourront pas me laisser muette bien plus longtemps. Je me mords la tête inférieure. « Pourquoi t'as jamais rien dit ? » soufflais-je, gênée de lui poser cette question. « Pourquoi t'as attendu sept ans avant de te tirer ? » Je fuyais son regard comme la peste. C'était complètement indiscret et ce n'était certainement pas le moment de le questionner là-dessus. Mais je crois que j'avais besoin de savoir. Je n'arrive toujours pas à croire qu'il a subi des choses plus glauques et dégueulasses les unes que les autres. C'est peut-être égoïste de ma part, mais étrangement, je me sens un peu mieux de ne pas avoir été seule à traverser une période aussi noire. Je sais, c'est moche et je m'en sens terriblement honteuse.
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N. Kenael Parker-Hasting
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeSam 13 Oct - 16:18

« It's so good to have you here »


« Ce mec, c'est l'amour de ma vie, tu ne crois quand même pas que je vais l'abandonner comme ça ? » Je ne pus m’empêcher de sourire en entendant Strawberry dire que Maxime était l’homme de sa vie. « Non, je sais que tu le laissera pas tomber. Tu laisses jamais tomber personne, t’es la meilleure amie qu’on puisse avoir. » Je connaissais très bien le lien qui unissait Strawberry et Maxime. Je connaissais Maxime depuis de nombreuses années, il était mon meilleur ami, tout comme je connaissais Strawberry depuis toujours. Si je n’avais pas été proche de l’un et de l’autre et que je ne savais pas que Maxime est gay, je crois que j’aurais était jaloux de leur relation. Je savais combien il comptait l’un pour l’autre, mais je savais aussi que voir Strawberry avec d’autre mec ne me plaisait pas. Ca faisait plus d’un an et demi que cette fille me faisait tourner la tête. Strawberry avait toujours été très importante à mes yeux, nous nous connaissions depuis toujours et même si je ne m’étais jamais vraiment livré à elle, je pense que c’est elle qui m’avait toujours connu le mieux, en dehors de mon frère jumeau bien sûr. Elle avait toujours été là pour moi et je crois que c’est en partie pour ça que j’avais fini par totalement craquer pour elle. Mais ce don je lui étais le plus reconnaissant c’était de m’avoir sauvé la vie, de m’avoir dit qu’elle m’aimait. Si elle ne me l’avait pas dit il y a un an et demi, jamais je n’aurais décidé d’entrer en cure, et depuis le temps je serais surement mort et enterré. Puis sans vraiment savoir comment nous étions arrivés à parler de ça, surement ma maladresse comme d’habitude, nous avions abordé le sujet du beau-père de Strawberry. Je m’en étais toujours voulu de ne pas avoir été là pour elle, de ne pas mettre rendu compte de ce qui c’était passé alors que j’avais moi aussi était battu durant sept ans. Les sept pires années de ma vie… Enfin pire… Ça reste à voir. Je voulais me lancer dans une explication mais Strawberry me coupa la parole pour me dire que je n’aurais jamais pu me douter, elle avait tort. Mais après tout elle ne savait pas ce que j’avais vécu, personne ne le savait, j’avais à peine six ans et demi quand tout avait commencé… Je l’écoutais, baissant la tête. Pourquoi est-ce que parler de mon passé me rendait-il se nerveux ? Je n’avais jamais parlé de ça, mais je n’avais pas imaginé que le jour où ça pouvait m’arriver je serais si tendu. Après tout c’était du passé non ? Je fini par prendre la parole sans la regarder. Je savais qu’elle n’était pas bête, elle comprendrait surement vite ou je voulais en venir. « Bordel Kenael ... Comment tu ... Pourquoi tu ... Et tu ... » Elle avait deviné, je le savais, pas besoin qu’elle me le dise. Je lui adressais un sourire, forcé il faut bien l’avouer, j’aurais aimé un jour pouvoir oublier tout ça. Si je le pouvais je voudrais effacer cette période de ma tête, comme le période ou j’avais commencé à me droguer. Je n’étais pas fière de ce que j’avais fait, du mec que j’avais été, mais seulement on ne pouvait pas effacer les choses faites. « Pourquoi t'as jamais rien dit ? » Honnêtement je n’en savais rien. Bien sûr durant les sept ans ou j’avais vécu ça j’avais eu peur, donc je n’en avais parlé à personne, mais pourquoi n’avais-je rien dis à personne avant ? Je crois que j’avais eu peur que les gens aient pitié de moi, qu’ils ne me voient plus de la même façon. Je relevais la tête vers elle. « Je… J’en sais rien… Je voulais pas qu’on ai pitié de moi, que les gens se disent que j’ai vécu ca alors que je suis… Que je suis quelqu’un de faible. Seulement maintenant je me dis que… » Je baissais la tête vers mes mains que je me tordait parce que j’étais mal à l’aise. « Si j’en avais parler peut être que je n’aurais pas commencer à me droguer peut être que… Que ces souvenirs seraient un peu moins douloureux.. » Je passais instinctivement mon doigt sur une des cicatrices de brulures de cigarette que je portais sur le poignet. Je me demandais si un jour je pourrais finir par vivre sans avoir l’impression d’étouffer ou que je sois. J’avais un mal être perpétuelle qui refusais de partir et cela devenait de plus en plus pesant avec les années. « Pourquoi t'as attendu sept ans avant de te tirer ? » J’ignore pourquoi mais je fus légèrement blesser par cette question. J’avais l’impression que Strawberry pensait que j’étais resté pour le plaisir. Je relevais la tête vers elle et répondu un peu plus brutalement que je ne l’aurais voulu. « Je venais de perdre mes parents Strawberry ! Je… J’avais à peine six ans et demi quand ce connard à commencer à me taper dessus. Tout ce que j’ai ressenti pendant ces sept années c’est le fait que je n’aurais dû jamais naitre. Je… Je me disais que si il me frappait c’est que je le méritais. J’avais la trouille ! Voilà pourquoi je ne suis pas partie, j’étais qu’un gosse ! » Je me rendais alors compte du ton de ma voix. En réalité la colère qui se sentait dans ma voix ce n’était pas celle que je portais envers Strawberry, mais celle que j’avais retenu toutes ces années contre Brian, celui qui m’avait fait vivre ça. « Désolé je… Je voulais pas m’énerver… Ce… Désolé… » Je fermais les yeux quelques instants, soupirant. Je savais que Strawberry savait ce que c’était d’avoir peur. Je fini par rouvrir les yeux et repris la parole. « Au début quand… Quand je suis arrivé dans cette famille ca se passer bien, du moins les premières semaines. Puis il… Brian a commencé à me frapper, il me menaçait de n’en parler à personne. Je… Quand on me demandait d’où venait tous ces bleus je disais juste que je m’étais battu. J’ai très rapidement été classé de bagarreur, les adultes mettait ca sur le fait que je venais de perdre mes parents. Du coup les autres enfants ne s’approchait pas de moi et… Et au moins il ne posait pas de questions. Je… Je savais pas quoi faire Stewwie, j’étais jeune et je… Je venais de perdre mes parents, j’étais perturbé, je ne savais pas quoi faire. Puis un jour je… J’ai fini par fugué, quand on m’a retrouvé les autorités se sont rendus compte qu’à chaque fois qu’on disait simplement le prénom de Brian j’étais mort de trouiller. J’ai été placé en orphelinat et quelques semaines plus tard ils ont fini par les arrêter lui et sa femme.» Je marquais une pause, regardant les bateaux dans le port. Parler de tout ça me faisait mal. « Après ca tu… Tu connais la suite. Je parlais quasiment plus, je m’étais totalement renfermé sur moi-même. Puis j’ai été placé chez les Hasting, et j’ai commencé à déraper… » Pas besoin de dire la suite, Strawberry la connaissait parfaitement. J’hésitais un moment avant de finir par reprendre la parole. « Mais je vais mieux aujourd’hui. Même si j’ai des jours ou je me dis toujours que je… Que je mérite pas de vivre, j’ai trouvé des raisons de m’accrocher à la vie… » Je relevais la tête vers Strawberry et lui adressais un sourire. Elle était une des raisons qui me permettait de tenir le coup. Il y avait-elle, Elouan mon fils et mon frère jumeau. Je la regardais quelques secondes. Je mourrais tellement d’envie de la serrer dans mes bras à ce moment-là.

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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeJeu 1 Nov - 0:36

« i just couldn't live without you »


« Non, je sais que tu le laisseras pas tomber. Tu laisses jamais tomber personne, t’es la meilleure amie qu’on puisse avoir. » J'esquisse un large sourire. J'ignore comment il est capable de faire ça. Je veux dire, comment fait-il pour me faire sourire, tout le temps, comme ça, sans raison particulière ? Je sais pas, je pourrais être en plein dépression nerveuse, qu'il trouverait quand même le moyen de me faire sourire. Je suis ridicule, n'est-ce pas ? « Je prends juste soin des gens que j'aime et de ceux qui en valent la peine. » ai-je fini par ajouter en haussant les épaules. Je crois même que ceux qui n'en valent pas la peine ont le droit à mes faveurs. Je sais, je suis trop gentille. Ca ne changera jamais ça. Enfin, ça a déjà changé mais je crois que je suis retombée sur mes pattes finalement. Qu'est-ce qu'on dit déjà ? Ah oui : chassez le naturel, il revient au galop. Je ne fais visiblement pas exception à cette règle. Après avoir parlé de mon passé, il m'a parlé du sien. J'ignorais qu'il avait subi le même calvaire que le mien. J'ignorais tout de ce point commun, néanmoins déplaisant. Il ne me l'a pas dit, mais je ne suis pas idiote, je l'avais deviné toute seule. Règle numéro une : ne jamais me prendre pour une idiote. Je sais, parfois on ne dirait pas comme ça mais je vous jure qu'il ne faut jamais me sous-estimer. Je n'en n'ai pas l'air comme ça, mais je peux vous assurer que je comprends très vite sans même que l'on ait besoin de m'expliquer longtemps. Enfin, passons, je ne vais pas m'étaler pendant cinq ans sur mes capacités mentales. Enfin bref, tout ça pour dire que j'avais deviné qu'il parlait d'avoir subi quelque chose de similaire. J'ai essayé de dire quelque chose mais tout ce que j'ai pu faire, c'est bégayer deux ou trois mots sans aucun sens. Son sourire forcé m'a rapidement fait comprendre que ça ne servait à rien. Et pourtant, j'ai enfoncé le clou en lui demandant pourquoi il n'avait jamais rien dit. Tout ce qu'il a fait, c'est relever la tête vers moi, sans visiblement trop savoir quoi me répondre. « Je… J’en sais rien… Je voulais pas qu’on ait pitié de moi, que les gens se disent que j’ai vécu ça alors que je suis… Que je suis quelqu’un de faible. Seulement maintenant je me dis que… » Quelqu'un de faible ? Je ne l'avais jamais vu comme telle. Il était plus intelligent que tous ces débiles qui se frappaient sur la tronche pour un rien, c'est tout. En attendant, il a baissé la tête, visiblement très mal à l'aise de me raconter tout ça. « Si j’en avais parlé peut être que je n’aurais pas commencé à me droguer peut être que… Que ces souvenirs seraient un peu moins douloureux.. » Un faible sourire en coin, en signe de compassion, se dessinait sur mes lèvres. Et je n'avais rien vu, et je n'avais rien su de tout ça. Kenael n'aurait jamais dû vivre ça, comme je n'aurais jamais dû vivre les viols et les coups de mon beau-père. « On ne le sauras jamais malheureusement ... » soupirais-je. Au fond, je pensais que s'il en avait parlé et que cela l'aurait empêché de se droguer, ça aurait été une si bonne chose. Je n'aurais jamais eu à le voir sur ce lit d'hôpital, je n'aurais jamais eu à avoir la peur de ma vie, je n'aurais jamais pensé un seul instant l'avoir perdu. Quelque part, je me dis que cela aurait été une bonne chose. Et, d'un autre côté, je me doute que cela n'a pas été facile pour lui. Moi-même je n'avais parlé à personne de ce qui m'arrivait, de ce qu'il m'était arrivé. Maxime l'avait découvert parce que j'avais merdé mais sinon il n'en n'aurait jamais rien su. Alors au final, je ne pouvais que le comprendre. Alors que j'aurais dû m'arrêter là, j'ai préféré en rajouter une couche et lui demander pourquoi il avait attendu aussi longtemps avant de prendre ses jambes à son cou. Il a relevé la tête à nouveau mais son regard était si différent que le précédent. C'était comme s'il m'en voulait d'avoir osé poser cette question. Et le ton de sa voix confirmait mon appréhension. « Je venais de perdre mes parents Strawberry ! Je… J’avais à peine six ans et demi quand ce connard a commencé à me taper dessus. Tout ce que j’ai ressenti pendant ces sept années c’est le fait que je n’aurais dû jamais naitre. Je… Je me disais que si il me frappait c’est que je le méritais. J’avais la trouille ! Voilà pourquoi je ne suis pas partie, j’étais qu’un gosse ! » Instinctivement, je me suis légèrement reculée, comme s'il était en train de m'agresser, prêt à me sauter à la gorge. J'avais l'impression de me retrouver face à mon beau-père et je dois bien avouer qu'il me faisait peur. J'ai baissé la tête et tentais de retenir mes tremblements. Parfois, mon passé remontait à la surface et j'avais l'impression qu'il était encore là. Pourtant, ce n'était pas le cas, je le savais, mais ce sont des choses que j'ai encore parfois du mal à contrôler. « Désolé je… Je voulais pas m’énerver… Ce… Désolé… » Je ravalais ma salive avec difficulté. Je savais qu'il était imprévisible, mais pas à ce point là. Pas au point de pouvoir ressembler, dans sa façon de parler, à lui. Malgré tout, mes muscles se détendaient presque aussitôt, à l'entente de sa voix. Je fermais les yeux un instant et serrais les dents. Ce n'était que Kenael, ce n'était pas lui. Je me répétais cette phrase dans ma tête afin de calmer les battements de mon coeur, je n'avais pas d'autre solution. « Au début quand… Quand je suis arrivé dans cette famille ça se passait bien, du moins les premières semaines. Puis il… Brian a commencé à me frapper, il me menaçait de n’en parler à personne. Je… Quand on me demandait d’où venait tous ces bleus je disais juste que je m’étais battu. J’ai très rapidement été classé de bagarreur, les adultes mettait ça sur le fait que je venais de perdre mes parents. Du coup les autres enfants ne s’approchaient pas de moi et… Et au moins ils ne posaient pas de questions. Je… Je savais pas quoi faire Stewwie, j’étais jeune et je… Je venais de perdre mes parents, j’étais perturbé, je ne savais pas quoi faire. Puis un jour je… J’ai fini par fuguer, quand on m’a retrouvé les autorités se sont rendus compte qu’à chaque fois qu’on disait simplement le prénom de Brian j’étais mort de trouille. J’ai été placé en orphelinat et quelques semaines plus tard ils ont fini par les arrêter lui et sa femme.» J'ai longuement hésité et puis j'ai relevé la tête, osant même poser mes yeux sur lui. Ce qu'il avait vécu, je ne voudrais le vivre pour rien au monde. Enfin, façon de parler parce que j'avais pratiquement subit les mêmes douleurs. « Après ça tu… Tu connais la suite. Je parlais quasiment plus, je m’étais totalement renfermé sur moi-même. Puis j’ai été placé chez les Hasting, et j’ai commencé à déraper… » Ca, je l'avais vu de mes yeux, pas la peine d'en rajouter une couche. C'était une belle connerie que d'avoir déraper, mais tout ce qui m'importait maintenant, c'était qu'il allait mieux. « Mais je vais mieux aujourd’hui. Même si j’ai des jours où je me dis toujours que je… Que je mérite pas de vivre, j’ai trouvé des raisons de m’accrocher à la vie… » Je me suis mordue la lèvre inférieure, pur réflexe. Pour rien au monde je ne voudrais revivre cette expérience, le retrouver dans ce lit d'hôpital et devoir à nouveau passer de longues journées à m'inquiéter de sa santé. Savoir qu'il avait trouvé des raisons de s'accrocher à la vie m'arracha un faible sourire. « J'ai dis exactement la même chose à ma psy pendant la thérapie ... Que j'avais trouvé des raisons de m'accrocher à la vie ... J'arrive à en trouver encore d'autres aujourd'hui ... » Je lâche un petit rire nerveux. La principale, c'est Maxime et ça ne changera certainement jamais. C'est la première personne que je cite toujours. La seconde, c'est lui, Kenael. Ne me demandez pas pourquoi. Je pense qu'il ne m'accorde pas autant d'importance qu'il en a pour moi. La troisième, c'est Owen parce qu'il a cru en moi et qu'il ne m'a jamais laissé tomber, même si on ne se connaissait pas, même si nous n'avions pas grand chose en commun. Je pourrais vous faire la liste entière, mais ce serait bien trop long et ennuyeux. Cependant, je promet qu'un jour je la ferais. C'est une nouvelle chose qu'il faut que je rajoute à ma liste des choses à faire. « S'il y a une chose que j'ai apprise pendant mes longues et ennuyantes séances chez la psy, c'est qu'il ne faut jamais abandonner ou baisser les bras parce qu'il y aura toujours quelqu'un que l'on blessera en retour, quelqu'un à qui l'on tient. » Je n'ai pas vraiment réfléchi mais je l'ai fais. J'ai glissé ma main dans la sienne après m'être replacée dans ma position initiale. « Et moi, je tiens à toi alors promet-moi ... Non, jure-moi que plus jamais tu ne me laisseras tomber. »
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeDim 4 Nov - 16:12

« It's so good to have you here »


« On ne le sauras jamais malheureusement ...» Elle avait raison, nous ne pouvions pas revenir en arrière et il était trop tard pour savoir si les choses auraient pu être différentes. Mais en même je me disais que peut être que tout ça avait des choses positives, peut être que si je n’avais jamais fait mon overdose elle ne m’aurait jamais dit qu’elle m’aimait. Mais si il y a bien une chose que je ne comprenais pas, c’était bien le fait qu’elle était tombé amoureuse de moi. Elle avait réussi à avoir des sentiments pour le connard que j’avais été et ça j’avais beau tourner des tonnes de possibilités dans ma tête, je n’arrivais pas à le comprendre. Je chassais ca de ma tête et écouta Strawberry parler de ce qu’elle avait vécu. Je savais que j’allais devoir parler de mon passé un jour ou l’autre et ce jour-là était arrivé. Très peu de gens savait réellement d’où venaient ces cicatrices sur mon corps. Beaucoup de personnes pensaient que j’avais toujours été le genre de gamin infernal, difficile à calmer, colérique et qui frappait sur le premier venu. Si j’avais du réinventer ma vie j’aurais voulu que tout ça n’arrive jamais, j’aurais voulu que mes parents ne soit jamais mort… Mais au fond j’avais quand même certaines choses que je ne regrettais pas. Peut-être qu’Elouan n’était pas arrivé comme je l’entendais dans ma vie, il aurait dû naitre dans un couple heureux, mais j’étais heureux qu’il fasse ma vie. Ce gosse était toute ma vie à présent et c’est lui qui me donnait la force de me lever le matin, lui qui me donnait la force de sourire, lui qui me faisait rire. C’est grâce à lui que je me disais que peut être je méritais d’être heureux. Enfin bref… Les choses revenaient au passé et le simple fait de penser à Brian me donner envie de le revoir pour lui faire payer ses sept années où il avait gâché ma vie, ou il m’avait pourri. Rien qu’à penser à ça la colère était monté en moi et je n’avais pas contrôlé ma voix lorsque j’avais répondu à Strawberry. En la voyant reculé je ressentis un pincement au cœur, je lui faisais peur… Je me mordis la lèvre, mais quel idiot je faisais ! Elle baissa la tête et j’aurais voulu prendre sa main mais je me retins, sachant qu’elle allait surement me repousser. Je prononcer alors quelques mots d’excuse, m’en voulant du ton que j’avais adopté alors qu’elle n’y était pour rien après tout. Après mes excuses je le vis se détendre un peu avant de fermer les yeux. Sans vraiment savoir pourquoi je me mis à lui expliquer comment c’était passé les années chez Brian, souvenir douloureux… Durant mon récit elle finit par me regarder à nouveau. Je fini par lui avouer que j’avais trouvé des raisons de m’accrocher à la vie, et j’aurais aimé avoir la force de lui dire qu’elle était une de ses raisons. Je vis alors un faible sourire apparaitre sur ses lèvres et son sourire m’en arracha un petit à moi aussi. « J'ai dit exactement la même chose à ma psy pendant la thérapie... Que j'avais trouvé des raisons de m'accrocher à la vie... J'arrive à en trouver encore d'autres aujourd'hui... » Je ne pus m’empêcher de sourire, je n’aurais jamais supporter qu’il arrive quelque à Strawberry, pas après ce qu’elle vécut durant toutes ses années à cause de son beau-père, son salaud de beau-père. Rien qu’à pensait à lui je sentis à nouveau la colère monter en moi. Je repensais à ce que me disaient les médecins durant ma cure, pour réussir à me calmer et appliquer leur tactique en fermant les yeux et respirant plusieurs fois profondément. « C’est l’essentiel que tu es des personnes sur qui compter non ? » Pendant un instant je me demandais si je faisais partie de ses personnes qui le permettaient de tenir le coup. Non, non je ne devais pas en faire partie. Il devait y avoir Maxime, ça c’était évident, et aussi Owen, son demi-frère. Je tournais la tête vers elle lorsqu’elle reprit la parole. « S'il y a une chose que j'ai apprise pendant mes longues et ennuyantes séances chez la psy, c'est qu'il ne faut jamais abandonner ou baisser les bras parce qu'il y aura toujours quelqu'un que l'on blessera en retour, quelqu'un à qui l'on tient. » Pensant aux paroles qu’elle venait de prononcer je me mis à regarder au loin un bateau sortant du port. Qui pourrais-je bien blessé si il m’arrivait quelque chose ? Strawberry… Surement, je n’en savais rien en fait. Sans que je m’y attende je sentis la main de Strawberry se glisser dans la mienne ce qui me valut un léger sursaut et comme une décharge électrique. Mon cœur battait tellement fort que j’avais l’impression d’étouffer, ou d’avoir couru un marathon. Je serais doucement sa main, entremêlant avec délicatesse nos doigts ensemble avant de tourner la tête vers elle. Elle se trouvait plus près de moi à présent et je ne pus m’empêcher de remarquer une nouvelle fois à quel point elle était belle… Si je m’étais écouter je l’aurais surement embrassé, la maintenant, enfin je l’aurais fait si j’avais eu quelque rails de coke dans les narines, sans rien je n’aurais pas osé. Qui aurais cru qu’un jour je serais le mec timide qui à peur de faire le premier pas… ? « Et moi, je tiens à toi alors promet-moi ... Non, jure-moi que plus jamais tu ne me laisseras tomber. » J’ai cru que mon cœur allait exploser dans ma poitrine… Elle tenait à moi… Bien sûr qu’elle tient à toi idiot ! Sinon elle ne serait jamais venu à l’hôpital et elle ne serait pas là, sa main dans mienne. « Je… Je te le promets… » Ces mots étaient sorti dans une simple murmure et je me demandais si Strawberry avait entendu. Soudain je mourrais d’envie de lui dévoiler ce que je ressentais pour elle, je mourrais d’envie de savoir si elle avait toujours des sentiments pour moi. Mais je n’avais jamais été doué pour ça, les sentiments et moi ça fait quatre. Personne ne m’avait jamais entendu dire « je t’aime » depuis des années, le seul à entendre ses mots était Elouan. « Strawberry je… » Non mais déjà depuis quand je l’appelais par son prénom entier ?! Ok respire Kenaël… « Il faut que… Que je te dise quelque chose… J’ai pas été totalement honnête avec toi à propos de… De ce qui s’est passé après mon overdose… » OK…. Calme toi Kenaël… Mais j’avoue que je ne savais absolument pas comment m’y prendre pour lui avouer que j’avais entendu qu’elle m’aimait. Mais c’était il y a un an et demi… « Je… J’ai entendu ce que tu m’as dit la nuit ou… Ou tu es venue me voir à l’hôpital… Je mourais d’envie de… D’ouvrir les yeux pour te serrer dans mes bras mais je… Si je le faisais je n’aurais jamais eu le courage de partir en cure de désintoxication… Ce… C’est grâce à toi que… Que j’ai eu le courage de me faire soigner. Je voulais… »Je tournais la tête vers elle, mon pouce c’étant mis à caresser sa main par pure réflexe, j’avais besoin de la sentir près de moi, mais au fond j’avais peur qu’elle ne finisse par fuir… « Je voulais être digne que tu sois amoureux de moi… Seulement te voir là, en face de moi et… Et me dire que… » Tu te perd Kenaël, tu te perd. Je soupirais, fermant les yeux quelques secondes avant de reprendre. « Tu me rend dingue Stewwie… Je suis dingue de toi depuis le baiser qu’on a échangé à la soirée… Tout ce que je fais c’est penser à toi, penser à… A tes lèvres sur les miennes, à… A ca… » Je désignais nos mains l’une dans l’autre. « Je veux simplement pouvoir te… Te mériter… » Je me tut pour de bon, mon regard plongeait dans le regard se Strawberry. Ca y est, c’était dit, seulement elle ne savait pas non plus pour Elouan et peut être qua ça pourrait tout gâcher.

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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeLun 12 Nov - 15:18

« i just couldn't live without you »


« C’est l’essentiel que tu ais des personnes sur qui compter non ? » Un petit sourire en coin sur mon visage. Oui, c'était l'essentiel. Et puis, de toute façon, je n'aime pas vraiment la solitude. L'ambiance déprimante, c'est pas pour moi et tout le monde le sait. Être entourée, avoir des personnes de confiance autour de soi, c'est tout ce qui compte. On ne me prend pas pour une idiote, tout le monde sait que ma vengeance sera terrible. Les ennemis, oh oui, j'en ai, comme tout le monde. une guerre sans merci, une bataille que je gagne lentement mais surement. Mes amis, les vrais, ceux qui sont dignes de ma confiance, ceux-là sont les bases de celle que je suis. Sans eux, sans leur soutien, je ne suis rien. Alors oui, c'est l'essentiel et ça devrait l'être pour tout le monde. Un simple sourire et je continue à déblatérer. Je lui raconte ce que j'ai appris de mes longues séances chez ma psychologue. Finalement, je glisse ma main dans la sienne et je veux l'entendre dire qu'il ne me laissera pas tomber. Coup de folie ou pure action de la raison, c'est une très bonne question à laquelle je n'aurais pas le temps de répondre. Peut-être que j'avais simplement besoin de savoir que je pouvais à nouveau compter sur lui. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai fait ça, mais je l'ai fait. « Je… Je te le promets… »Ce simple murmure à peine audible m'a suffit à me satisfaire. Je sais, cela peut paraitre si futile mais je jure que ce fut quelque chose que j'attendais depuis longtemps déjà. « Strawberry je… » Wow. Déjà, ça ne sent pas très bon. Depuis quand est-ce qu'il m'appelle par mon prénom ? Tout le monde sait très bien que mon prénom n'est pas vraiment ma plus grande fierté. D'ailleurs, quand je me présente, c'est toujours sous mon surnom. En ce qui le concerne, j'ignore s'il m'a déjà un jour appelé par mon prénom. « Il faut que… Que je te dise quelque chose… J’ai pas été totalement honnête avec toi à propos de… De ce qui s’est passé après mon overdose… » Alors ça, déjà, c'est pas vraiment bon signe. De plus, il sait que j'ai horreur du mensonge. Je plisse légèrement les yeux et penche la tête sur le côté. Je n'aime pas ça du tout. Il sait pourtant que le mensonge me met hors de moi, ce n'est pas nouveau, loin de là. Pourquoi s'est-il donc risqué à me mentir ? Je ne comprendrais décidément jamais rien aux garçons ma parole. « Je… J’ai entendu ce que tu m’as dit la nuit où… Où tu es venue me voir à l’hôpital… Je mourais d’envie de… D’ouvrir les yeux pour te serrer dans mes bras mais je… Si je le faisais je n’aurais jamais eu le courage de partir en cure de désintoxication… Ce… C’est grâce à toi que… Que j’ai eu le courage de me faire soigner. Je voulais… » QUOI ?! Il est sérieux là ?! Il a vraiment entendu ce que je lui ai dit ?! Il a vraiment entendu les trois mots magiques sortir de ma bouche cette nuit-là ?! Oh mon Dieu ! Je ne sais même plus où me mettre. Je dégluti avec une grande difficulté. D'accord ma petite, il va sérieusement falloir que tu te calmes. Je commence à avoir les mains moites, je fuis son regard. Je ne suis pas à l'aise, mais alors pas du tout. Putain mais qu'est-ce qu'il m'a prit de lui dire ça ? Pourquoi j'ai cédé à tant de faiblesse ? Je me sens trop mal, j'ai besoin d'air. Le seul problème, c'est que je suis déjà dehors et que l'air frais venant du port me balaye le visage. Comment je pourrais faire pour avoir plus d'air franchement ? Je n'ai qu'une envie : partir en courant. Le seul petit problème, c'est que le contact de son pouce caressant ma main était bien trop précieux pour que je m'autorise à m'enfuir. « Je voulais être digne que tu sois amoureuse de moi… Seulement te voir là, en face de moi et… Et me dire que… » J'ai l'impression que je vais me liquéfier sur place s'il ne finis pas ces putains de phrases plus vite. Je sais, je suis pressée d'entendre la suite. Non pas parce que j'en rêve depuis longtemps. C'est le cas, en effet, mais là, je veux juste qu'il en finisse pour que je puisse en placer une, même si j'ignore encore totalement ce que je vais bien pouvoir lui dire. « Tu me rend dingue Stewwie… Je suis dingue de toi depuis le baiser qu’on a échangé à la soirée… Tout ce que je fais c’est penser à toi, penser à… A tes lèvres sur les miennes, à… A ça… » Je baisse la tête vers nos mains entremêlées. « Je veux simplement pouvoir te… Te mériter… » Merde, il a fini. Et là, c'est censé être à moi de répondre. Je suis censée dire quelque chose mais le truc, c'est que je suis terrorisée. Je ne sais même pas quoi dire et je ne sais pas vraiment si j'en serais capable. Je voulais me faire aussi petite qu'une souris et pouvoir filer en douce, mais j'en étais incapable. Je serais incapable de le laisser en plan comme ça et pourtant, c'est la première chose qui me vient à l'esprit. D'accord Stew, ressaisis-toi, ce n'est pas le moment de craquer. D'accord, réfléchissons. Que ferait Maxime s'il était là, juste à côté de moi. Ouais, non, mauvaise, très mauvaise idée. Tout ce qu'il ferait serait de me pousser sur lui pour que je l'embrasse. Ouais, décidément, c'est pas vraiment le bon plan. « Euh ... Ouais ... Euuuuuh. » De ma main libre, je me gratte l'arrière de la tête. J'ai la gorge sèche, les mains moites et je voudrais me barrer en courant. Cette réponse ne serait surement pas celle qu'il voudrait entendre mais là, comment lui dire que je suis complètement aphone ? « Je ... Euh ... Je ... » Reste zen Marshall, c'est ta seule et unique chance on dirait alors ne la laisse pas passer. « En fait, là, j'hésite entre pleurer, de joie je te rassure hein, te serrer dans mes bras et partir en courant .... » Je ne lui ai jamais menti et ce n'est pas aujourd'hui que je vais le faire. Je n'ai jamais vraiment eu beaucoup de tact quoi que, quand je veux, je peux. Mais là, je ne pouvais pas le laisser comme ça alors autant réfléchir à voix haute et ne surtout pas lui mentir, ce serait sincèrement hypocrite de ma part. « Je ne partirais pas parce que de toute façon, je ne pourrais pas ... Pleurer, je ne sais pas si j'y arriverais encore un jour alors ... » J'ai haussé les épaules et me suis mordue la lèvre inférieure avant de simplement venir me blottir contre lui, en silence. Je ne suis pas douée et je ne l'ai probablement jamais été alors pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
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N. Kenael Parker-Hasting
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeDim 25 Nov - 15:11

« It's so good to have you here »


Il fallait bien avouer que depuis tout petit déjà, j’avais toujours été un grand solitaire. J’avais toujours préféré être seul plutôt qu’avec des gens qui n’en valaient pas la peine. Bien sûr si j’avais un souci ou quoi que ce soit j’avais toujours Kyan, mon frère jumeau, même si nous ne vivions pas dans la même famille nous étions au moins ensemble à l’école. Mais je dois avouer que, même si nous étions proche Kyan et moi, je m’étais renfermé avec le temps et ne lui parler pas trop à lui non plus. En même temps il faut dire que je me faisais taper dessus alors j’avais de quoi me renfermer. Mes amis savaient que je n’étais pas le genre de mec à déballer ma vie à la moindre occasion et encore moins à parler de ce que je ressentais ou de mes sentiments. Mais ma cure de désintoxication m’avait aidé à m’ouvrir un peu plus aux gens, même si ce n’était toujours pas évident pour moi, pour la première fois de ma vie, à part à mon psy, j’avais réussi à parler de l’époque où je me faisais frapper par ma famille et le pire, ou le mieux, dans tout ça c’est que j’avais réussi à Strawberry, à la fille qui me plaisait. Puis sans savoir comment j’en étais arrivé à parler de cette nuit-là. Cette nuit il y a un an et demi ou après avoir entendu Strawberry m’avouer ses sentiments j’avais décidé de me faire soigner. Des fois je me demandais comment une seule personne pouvait me permettre de me sentir assez fort pour ne pas laisser tomber. Je me demandais souvent comme elle pouvait réussir à me faire ressentir autant de choses lorsqu’elle était à côté de moi. Quand elle avait pris ma main par exemple, j’avais eu l’impression que mon cœur c’était mis à battre cent fois plus vite et que ma respiration était devenue haletante. Vous allez peut être trouvé ça niais, mais j’avais vraiment cette impression de papillon dans le ventre lorsqu’elle était près de moi. Et voilà qu’à cet instant précis je m’étais aventuré dans le domaine ou je n’étais pas du tout à l’aise, mes sentiments. Je savais que Strawberry avait toujours détesté qu’on lui mente, mais sur ce coup j’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas. Passant surement pour un idiot vu comme j’étais maladroit dans mes paroles, j’avais finir par lui dire que je l’aimais. Pas les mots « je t’aime » parce que ca je ne le disais à absolument personne à part Elouan, mais j’avais réussi à lui dire ce que je ressentais depuis plus d’un an et demi. Plus j’avançais dans mes paroles et plus j’avais l’impression que Strawberry était mal à l’aise, son regard c’était baissé vers ses genoux et elle me paraissait plus éloigné de moi que quelques minutes plus tôt. Lorsque j’eu fini de parler elle ne répondit pas pendant plusieurs minutes. « Euh ... Ouais ... Euuuuuh. » Mon cœur se serra dans ma poitrine alors que je sentais que ce qui allait suivre n’allait pas me plaire. Comment j’avais pu croire que ses sentiments pour moi seraient toujours là après un an et demi. Elle était passée à autre chose, peut-être même avait-elle un copain après tout. Je me sentais d’un coup stupide d’avoir avoué mes sentiments, j’aurais dû me taire, je le savais. « Je ... Euh ... Je ... » J’avais peur de ce qui allait suivre, et sans vraiment savoir pourquoi ma main lâcha la sienne après ses paroles. « En fait, là, j'hésite entre pleurer, de joie je te rassure hein, te serrer dans mes bras et partir en courant ... » Les seuls mots qui me restèrent en tête fut le fait qu’elle avait envie de partir en courant. Elle ne voulait pas de moi, au moins c’était clair. Je baissais la tête avec de me mordre discrètement la lèvre inférieur. Pourquoi ça faisait si mal ? Je m’étais imaginé tout sorte de réponse de sa part, mais pas celle-là visiblement…« Je ne partirais pas parce que de toute façon, je ne pourrais pas ... Pleurer, je ne sais pas si j'y arriverais encore un jour alors ... » Comment enfoncer le couteau dans la plaie… Je m’apprêtais à répondre, ayant maintenant moi même envie de fuir, mais sans que je m’y attende elle se blottit contre moi. Je fus surpris de son geste, hésita quelques secondes avant de la serrer doucement contre moi et de poser ma tête sur la sienne en fermant les yeux. Même si ce n’était plus réciproque, au moins elle ne me fuirait pas pour autant visiblement. Je me sentis stupide d’avoir cru un seul instant que ses sentiments aient pu être présent plus d’un après. Bien sûr qu’elle m’avait oublié. Je ne savais pas quoi faire, ni même quoi dire. Comment devais-je réagir alors que je lui avais avoué qu’elle m’aimer et qu’elle, elle me laissait penser qu’elle s’en fichait. Je soupirais légèrement me mordant la lèvre une nouvelle fois pour retenir mes larmes. Non mais qu’est ce qui me prenait de vouloir pleurer ?! Je ne pleure jamais d’habitude… Ca fait des années que je n’ai pas pleuré. « Je... Je vais devoir rentrer, il se fait tard... »



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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeJeu 29 Nov - 19:51

« i just couldn't live without you »


Là, maintenant, tout de suite, je me sentais bien. Quoiqu'un peu perturbée quand même. Il savait depuis le début et pourtant il a continué à se taire pendant tout ce temps. Pour ça, je lui en voulais. Je n'arrivais pas à croire qu'il m'ait laissé comme ça, dans l'ignorance la plus totale. Et moi, comme une imbécile, je l'ai attendue, j'ai espéré pendant des mois de l'entendre dire quelque chose qui me laisserait pensé que je pouvais arrêter d'espérer. Maintenant que l'occasion se présente à moi, je ne sais pas. J'hésite mais j'ignore pourquoi. Je me sens vraiment très idiote de ne pas pouvoir lui donner la réponse qu'il attend. Pourtant, j'y pense très fort. Les mots n'arrivent pas à dépasser la barrière de mes lèvres. Que se passe-t-il ? Pourquoi je me sens soudainement prise au piège. Je me sens oppressée par les sentiments que j'éprouve pour lui. Je ne saurais pas décrire cette sensation. Il attendait tellement de ma part et je me retrouvais littéralement incapable de parler. Je ne faisais que balbutier quelques mots piochés au hasard. Et c'est là que j'ai senti que je commençais à le perdre. Pourquoi est-ce toujours dans les moments importants que je suis obligée de tout gâcher ? La peur de l'inconnu, le sentiment de tout perdre si on prend une décision quelconque. Je ne sais pas. Je suis complètement perdue. La seule chose que je trouve à faire, c'est de me réfugier dans ses bras. J'ai l'air complètement idiote. Je sais ce qu'il va penser, je sais que je ne suis peut-être pas prête de le revoir après ça. Je ne veux pas le perdre malgré tout. Je ferme les yeux et sent ses bras se refermer autour de moi, bien qu'il y ait eu un instant d'hésitation de sa part. Je sais que j'ai tout détruit en peu de temps et je m'en veux. S'il savait à quel point je m'en veux. « Je... Je vais devoir rentrer, il se fait tard... » Mes yeux se rouvrent instantanément. Et si je ne veux pas qu'il s'en aille. Et si je ne veux pas qu'il parte par pur égoïsme. Et si j'avais tout simplement peur de le perdre une fois qu'il aurait disparu de mon champs de vision. Non, non, non et non. Je refusais catégoriquement de le quitter de cette manière, j'en serais malade. Je me détache avec délicatesse de son étreinte et n'ose pas affronter son regard. « S'il te plait ... » Je me mords la lèvre inférieure. Tic nerveux de ma part. J'hésite mais je sais que ce serait mon unique occasion de peut-être rattraper le coup. « Reste ... » murmurais-je en relevant la tête de façon à ce qu'il puisse le lire sur mes lèvres. Un frissons a parcouru mon maigre corps et j'ai tenté de le masquer en attrapant une cigarette. Seulement, je doute qu'il n'ait rien remarqué. Je pris simplement pour que cela soit passé inaperçu. Je ne voulais pas qu'il s'en aille, je ne voulais pas qu'il parte encore une fois. Quand on était gamins, je savais que je le reverrais, j'en étais certaine. Rêve d'une enfant attaché à ce petite bonhomme. Aujourd'hui, je ne suis pas sûre qu'il revienne à moi et ça, ça me fait flipper au plus haut point.
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N. Kenael Parker-Hasting
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MessageSujet: Re: It's so good to have you here ♥ Stewwie    It's so good to have you here ♥ Stewwie  I_icon_minitimeVen 14 Déc - 16:23

« It's so good to have you here »


J’étais gêné par cette situation à laquelle je ne savais pas réagir. Depuis toujours pour moi les filles ça avait été un soir, une nuit et le lendemain je les foutais dehors, mais avec Strawberry tout avait toujours était diffèrent. Elle me connaissait mieux que les nombreuses filles qui était passé dans mon lit, mieux que mes parents adoptif et surement mieux que beaucoup de mes amis. Avec elle je n’avais jamais pu être un connard comme j’avais pu l’être avec n’importe quelle fille. Elle avait toujours été… Spéciale pour moi. Surement parce que je la connaissais depuis tout petit, surement parce qu’elle avait connu mes vrais parents, qu’elle se rappelait d’eux. Puis bien sur j’avais fini par tomber amoureux d’elle. Au début je n’avais simplement pas supporté qu’on s’approche d’elle, qu’on lui fasse du mal, mais ça c’était avec beaucoup de mes amis, puis je m’étais rendu compte que j’étais jaloux et qu’avec elle je me sentais étrangement bien et prêt à affronter n’importe quoi. Avec elle tout avait été simple, les choses n’allaient pas et elle avait toujours été là pour me soutenir, elle avait toujours été là n’importe quand et pour n’importe quoi alors que moi j’avais l’impression de n’avoir jamais rien fait pour elle. Puis il y avait eu ce baiser, et là tout m’était apparu beaucoup plus simplement, je devais me battre pour méritait qu’elle m’aime. Et nous voilà, un an et demi après ce baiser, elle dans mes bras et moi venant de lui révéler que je l’aimais, ou du moins qu’elle me plaisait très fortement depuis un moment. Je fermais les yeux quelques secondes, la gardant contre moi, ma main caressant ses cheveux. Elle n’avait rien répondu, du tout et je dois avouer que je ne savais pas vraiment quoi penser sur le coup. Je soupirais discrètement avant de lui dire que je devais rentrer. C’est vrai que c’était une fausse excuse parce qu’à l’appartement Elouan devait dormir à poing fermés, mais il ne fallait pas non plus que je reste trop longtemps dehors au cas où il se réveillé. Lorsque j’avais parlé Strawberry n’avait pas tardé à se détacher de moi sans pour autant me regarder dans les yeux. « S'il te plait... » Mon dieu cette voix… Elle avait dit ça tellement… Doucement. « Reste... » Je m’apprêtais à lui répondre, ouvrant la bouche, mais je ravisé et refermé la bouche. Je vis alors Strawberry frissonner. Il ne fallut pas deux secondes pour attraper ma veste, posée à côté de moi et lui poser sur les épaules. Je lui adressais un sourire avant de me lever. « D’accord mais marchons un peu, il commence à faire frais. » Je lui tendais la main et lorsqu’elle la saisit je l’aidais à se relever. Je sortis à mon tour une cigarette et la portais à ma bouche avant de l’allumer et de tirer dessus. Je me mis à marcher au côté de Strawberry et une pensée me vint. Devais-je lui prendre la main ? Passé mon bras autour de son épaule ? Faire ne serait-ce qu’un geste ? Mon dieu que je n’étais pas doué pour ce genre de truc. Dans le genre, mec pas du tout romantique et vraiment pas doué je crois que je suis le numéro un. Voyant qu’elle resserré ma veste autour d’elle je me décidais à passer mon bras libre autour de son épaule et de l’attirer doucement contre moi, continuant de marcher. Ma main frotta doucement son bras et je repris la parole. « Tu veux qu’on aille se poser au chaud quelque part ? » Pourvu qu’elle ne me demande pas d’aller chez moi c’est tout ce que j’espérais. Elle n’était pas au courant pour Elouan et je ne voulais pas tout gâcher maintenant.




[dsl c’est vraiment bidon]

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