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MessageSujet: + I'm yours (Kaylee)   + I'm yours (Kaylee) I_icon_minitimeMar 28 Mai - 13:51


« kaylee & Kyle + On s'est traités de tous les noms, on s'est tombés dans les bras. On n'a pas osé dire non, on a dit oui quand fallait pas. Ça nous a pas empêchés de continuer à s'aimer. »
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La lumière s’allume, je sursaute, me tends, regarde par-dessus le canapé et suis tout de suite soulagé en voyant mon père. Je me détends immédiatement et me rassois comme précédemment, la mine songeuse. « Beh… tu dors pas ? ». Ouais, mon père a beau faire sa crise de la cinquantaine et agir comme un merdeux, il reste tout de même mon géniteur et ne peut s’empêcher de s’inquiéter… Je ne lui réponds pas et pourtant, ce n’est pas l’envie de dormir qui me manque. Mon silence semble l’alerter et il vient se poser près de moi, non sans être passé par la case cuisine auparavant, histoire d’allé se chercher un petit truc à manger. Ce mec ne s’arrête jamais de manger, c’est un truc de fou ! « Il est deux heures du matin, Kyle. Qu’est-ce que tu faisais assis dans le noir ? ». Adossé à l’accoudoir, je suis carrément affalé sur le canapé, les pieds sur la table basse. Je passe une main sur mon front, un mélange étrange au fond de la gorge. Je déglutis difficilement et lance un petit coup d’œil hésitant à mon paternel, qui me fixe, la mine concernée. « Insomnie. C’est rien, t’en fais pas… », mais cela ne semble pas le rassurer pour autant. Et merde, mon père ne me connait que trop bien, c’est chiant parfois. Il croque alors dans la brioche qu’il tient dans sa main et ne me quitte pas du regard… pas une seule petite seconde. C’est assez gênant, il faut bien l’avouer et je sais pertinemment que s’il continue, je vais tout avouer. « C’est la tournée ? C’est ça qui te stresse ? ». Jouer la carte de la tournée, bonne idée ! Mon visage s’illumine d’un coup et cette fois-ci, mon regard porté sur mon paternel, se fait plus sûr de lui. « Ouais, c’est la tournée, c’est ça ! ». Beau mensonge. Mais c’est vrai que d’ordinaire, avant de partir en tournée, je suis toujours intenable. Incapacité à m’endormir, me calmer ou cesser d’y penser, les tournées sont toujours pour moi, quelques peu épuisantes. Du moins, les avants-tournées, tant l’excitation est grande. Mais cette fois-ci, je suis beaucoup trop préoccupé pour, ne serait-ce, que me focaliser sur ce problème là. Non, mon esprit tourne en boucle sur une seule et unique personne et ça m’énerve vraiment. « Tu mens. ». Ce n’est pas une question, ni même un reproche. C’est une constatation. Un jour, mon grand-père m’a dit que j’étais toujours le premier pour dire des conneries, mais le dernier pour me confier. J’crois qu’il n’avait pas tord. Le fait est que je n’aime pas me confier, emmerder le monde avec mes petits soucis. Je n’aime pas dire ce que je ressens, de peur du rejet ou de la moquerie. C’est bête, hein ? Le seul à qui j’arrive à dire quelque peu ce que je ressens, c’est Jules, et encore, c’est pas la fête non plus. Vrr Vrr. Je sursaute vivement, lorsque mon attention se pose sur mon téléphone, posé sur l’accoudoir à côté de moi. Un nouveau message. Un instant, mon souffle se coupe : peut-être est-ce Kaylee qui m’envoie un message ? Je me jette littéralement sur mon mobile et… soupire à la vue du nom qui s’affiche sur mon écran. H. Une simple lettre qui a carrément bouleversé ma vie. Je prends tout de même la peine d’ouvrir le message, la mine soudainement plus sombre et un rictus moqueur prends place sur mes lèvres à la lecture de ce message niaiseux et menaçant à la fois. Elle me tient au creux de ses mains. En signant ce contrat, j’ai comme vendu mon âme au diable, même si Hayley n’est pas une fille méchante. Elle a de l’ambition et s’afficher avec moi apporte quelque chose à sa carrière… Et Dieu seul sait combien cette fille est prête à tout pour s’élever au plus haut. Je ne suis qu’un instrument qui lui sert à atteindre ses objectifs. Et elle fait ce qu’elle veut de moi à cause de ce fichu contrat que j’ai osé signer… Je soupire une nouvelle fois et balance le portable sur la table basse à mes pieds. « Tu veux lui en parler à lui ? ». Je tourne immédiatement la tête, ne comprenant pas vraiment les paroles de mon père lorsque… je tombe nez à nez avec son rat sur pattes ! Enfin, son cochon d’inde là. Ce truc est moche et en plus il put. « PUTAIN VIRE TA MERDE !!! ». Il éloigne alors la bestiole et la serre au creux de ses bras, lui caressant frénétiquement la tête. « L’écoute pas poupette, il est juste mal luné ! ». Je lève les yeux au ciel, ne pouvant cependant m’empêcher d’émettre un léger rire, ce qui le rend plutôt fier sur le coup. Même si je me fou de sa gueule, mon père est fier de me rendre le sourire. Ce mec est tellement con et génial à la fois, que c’en est déroutant. Il repose alors le cochon d’inde dans sa cage, au pied du canapé et attrape une nouvelle brioche. « C’est Kaylia, c’est ça ? ». Je fronce les sourcils, me tendant immédiatement. « Kaylee. ». « Ouais, c’pareil ! ». Ouais, mon père est pas doué avec les prénoms. Cependant, évoquer ouvertement ma belle brune me tord immédiatement les entrailles. Devant mon absence de réponse, mon père reprend : « Tu devrais allé la voir. ». Je soupire fortement. « On s’est embrouillés… j’suis qu’un gros bouffon pour elle… ». « Elle s’est excusée, Kyle. ». J’ouvre la bouche, prêt à rétorquer, lorsque… je me stoppe immédiatement. « Co… comment t’es au courant de ça ? ». Il baisse immédiatement la tête, se rendant surement compte de sa connerie, alors que l’idée se fraye un léger chemin jusqu’à mon cerveau. « T’as fouillé mon portable ? ». Il passe une main dans ses cheveux. Okay, il a fouillé dans mon portable… mais là, j’suis trop claqué pour l’engueuler. Je me contente alors de soupirer, élançant ma tête en arrière alors que mon regard se pose sur le plafond impeccablement blanc. « C’est… c’est compliqué… Elle veut plus être cachée et… j’suis pas en mesure de lui donner ça. ». « Tu l’aimes. ». Je redresse immédiatement la tête, fronçant les sourcils. « Non. ». « C’était pas une question. ». Il m’énerve… mais il me connait par cœur… c’est d’ailleurs surement pour cette raison qu’il m’énerve autant. « Peu importe de toute façon… ». Je soupire une nouvelle fois et m’affale encore plus dans le canapé. « Tu lui as dit ? ». « De quoi ? ». « Ben que tu l’aimes ! ». Un petit silence prend place, avant que je ne me décide à répondre. « Non… ». « Et bah ! C’est pour ça qu’elle doit plus supporter votre relation cachée ! Elle sait pas ce que tu ressens pour elle, elle doit se sentir délaissée et pas importante ! ». Je reste bouche bée quelques instants… « je… euh… ». Il me regarde, tout fier de lui et ça me fait brusquement pouffer de rire. « Depuis quand tu t’y connais autant en psychologie féminine, toi ? ». Il hausse les épaules, mordant dans une énième brioche. « J’ai été marié à la même femme pendant plus de vingt-cinq ans, mon grand. J’m’y connais en nana ! ». Ouais, il n’a pas tord. En plus, ma mère n’est VRAIMENT pas, une femme facile. Il suffit de la voir avec Eve. Une vraie folle à liée ! « Tu crois que je devrais l’appeler ? ». « va la voir ! ». « Quoi ? Mais il est deux heures du mat’ ! ». « On s’en fou, va la voir ! ». « Mais, si elle dort ? ». « ben tu la réveilleras… et ? ». « et… si elle est avec un mec ? ». « Tu lui défonces la tronche ! ». « Et…et si elle est pas là ? ». « Ben tu reviens ! ». « Mais et/ ». « Bon, Kyle, fais pas chié et va la voir. Tu l’aimes cette fille et toi et moi savons que Kyle Poynter qui tombe amoureux, c’est pas quelque chose qui arrive souvent. Alors mets toutes les chances de ton côté et va la voir. Tu pars en tournée dans une semaine. Si tu ne le fais pas maintenant, tu vas finir par le regretter. ».
Dix minutes plus tard, me voilà dans les rues sombres de Brighton, en route pour retrouver Kaylee. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, alors que je cherche une place pas trop mal où garer mon bolide. Mais peu importe finalement, qu’on me défonce ma caisse, j’ai l’impression que le temps joue contre moi. Que si j’arrive deux secondes plus tard, je passerai à côté de ma chance. Je finis par me garer dans un coin plutôt caché et sors en trombe de ma voiture. Je trottine alors doucement… jusqu’au moment où je passe devant la terrasse d’un bar… des jeunes boivent tranquillement… où plutôt vomissent dans la haie à côté, mais ce qui retient mon attention, c’est cet homme, qui passe de table en table, avec ses roses… « EH TOI ! ». Il se retourne et je m’approche de lui. « Combien c’est la rose ? ». « kezdhuier mzedoer ». Hein ? Okay, il est pas anglais… j’suis même pas sûr que ce soit un dialecte reconnu ce qu’il me balance là. « euh… comprendo el anglécino ? ». Ouais, bon okay, je dis n’importe quoi, mais il a l’air d’un espagnol… ou d’un roumain… Il hausse les épaules. Je finis alors par user du langage universel, c’est-à-dire, le langage de l’argent. Je sors un billet de deux-cents et le lui tends. L’homme me regarde avec de gros yeux, étonné de voir un billet d’une telle valeur, alors que je lui désigne que je veux l’ensemble des roses, et pas qu’une seule. Il me tend le bouquet, me sort un truc que je ne comprends pas et attrape le billet. Je le salue d’un signe de main et cours jusqu’à chez Kaylee. Par chance, la porte est ouverte et je grimpe les escaliers quatre à quatre, arrivant à son étage, le cœur tambourinant de plus en plus fortement dans ma poitrine. Tous mes doutes reprennent surface… mais je ne peux pas faire demi tours. Pas maintenant. Je souffle alors un bon coup, comme pour me donner du courage et toque doucement à la porte.
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L. Kaylee James
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MessageSujet: Re: + I'm yours (Kaylee)   + I'm yours (Kaylee) I_icon_minitimeMar 28 Mai - 19:00

I REALLY WANT YOU TO BE MINE

" Never put my love out on the line, never said yes to the right guy, never had trouble getting what I want .. " Ipod dans les oreilles, lunettes sur le nez, cheveux attachés à la va-vite en une sorte de chignon au-dessus de la tête, boxer de garçon deux fois trop large (certainement piqué à Jayden ou Adam d'ailleurs) vieux t-shirt old school des guns (celui-là probablement à ma mère.) Je me trouvais là, entouré de vingtaines de pinceaux différents, de palettes de couleurs, et pourtant, ma toile restait blanche. Comme une conne -passe-moi l'expression- je fixais cette fichue toile blanche juste devant moi. Aller, Kaylee ! C'est ça qui te détend logiquement ! Mieux que des dizaines de bouteilles d'alcool, mieux que ses fichues drogues que tu prends quand même quand tu penses que seul ça peut te vider la tête. Tu sais au fond que tout ce qui réussit, et a d'ailleurs toujours réussi à véritablement te vider l'esprit c'est dessiner. Ou à la rigueur est en l'occurrence, peindre. Qu'est-ce que j'attends, bordel ? J'ai pourtant tout pour être inspirée ! On ne dit pas toujours qu'un "artiste" est le plus souvent motivé quand il est au plus bas ? Pourquoi ça marche pas comme ça pour moi ? Faut peut-être remuer un peu les choses. Alors ... Qu'est-ce que me dépriment ces derniers jours ? Oh, oui ! Bien sûr, comment le zapper, Victor Kyle Poynter ! N'est-ce pas évident ? En même temps, je e serais bien autofrappé en m'auto-criant un énorme "JE T'AVAIS PREVENUE !" Ne t'attache pas Kaylee, ne t'accroche pas à lui. C'est trop compliqué cette histoire tu vas finir par souffrir. Ce n'est pas un mec pour toi, tu devrais t'en éloigner. Pourquoi j'écoute jamais cette foutue petite voix dans ma tête, hein ? (non, mais me prenez pas pour une schyzoprhène ou idk what aussi, "k ?) pense à tout ça. Tout ce qui s passé. Le début, la première soirée ensemble, tiens ! La plage, la vue sur Brighton, l'arrière de sa porsch ... Non ! Pas l'arrière de sa caisse. La dernière fois qu'on s'est vus, le baiser, la dispute, les mots qui dépassent la pensée et qu'on finit vite par regretter. Putain ! D'un revers de la main je chassais les petites mèches de cheveux rebelles qui étaient venus se balader sur mon front, soupirant à la fois. Aller, un trait. Juste un, après, tout s'enchaînera. Je finis par plongée le pinceau que je torturais depuis plusieurs minutes entre mes mains dans l'une des taches de peinture, puis l'étaler sur la toile. Au boulot.

Quatre heures plus tard c'est le téléphone qui me sort de mes pensées ou plutôt de mon inspiration. La toile était très avancée, j'avais bossé quatre heures de temps non stop en même temps ! Mais s'il y avait bien une chose dont j'avais horreur, c'était bien d'être dérangée pendant que je peignais. Surtout en ce moment où je râlais et avais tendance à envoyer tout le monde se faire voir sans exception. quoi ? Lâchais-je sens même prendre le temps de regarder le numéro qui s'affichait. Ugh, maman ... Ouais. Je vais bien, m 'man. Mais puisque je te dis que ... Non ! Non je n'ai pas besoin que tu viennes ! Oh les mères je vous jure. T'a beau leur répéter que tout va bien et être à des milliers de kilomètres faut qu'elles aient se foutu dont de reconnaître quand ça va pas vraiment. Ça doit être un truc dans la voix, ou alors c'est vraiment une sorte de lien comme elle me le répète tout le temps. Est-ce que j'aurais ce genre de truc avec Élouan plus tard ? Genre, est-ce que je serais aussi soulante quand mon petit bout aura son premier chagrin d'amour ? Non parce que ma mère c'est genre la meuf vraiment insupportable quand tu veux lui cacher un truc. Parce qu'elle ne lâche pas l'morceau jusqu'à ce que tu lui ait dit ce qui se passe. Faut dire aussi qu'on se cache pas grand-chose, le fait qu'elle m'est eut si jeune et soutenue comme elle la fait après ma grossesse, qu'elle m'est élevé seule, je pense que c'est tout ça qui fait qu'elle est un peu la mère parfaite. Oui je vous l'accorde parfois elle est chiante, mais bon, c'est une mère après tout. M'man ! Je mange, d'ailleurs je suis prête d'exploser avec tout ce que je me mets ses derniers temps. Je sors, Hope vient juste de quitter l'appart' d'ailleurs. mensonge. Tout va bien ! Je peins, je vais bien. Arrête de t'inquiéter, tu sais que ce n'est pas bon pour le bébé. rien qu'en prononçant ce mot, je souris bêtement. Ouais, l'idée même de devenir grande soeur à mon âge me rend euphorique. Elle le mérite. Retrouver l'amour, tombée enceinte à son âge et après avoir eu son parcours, c'est vraiment génial. J'espère suivre ses pas aussi, vu que nos chemins se ressemblent pas mal, ça se pourrait hein ? Ok, je t'appelle demain. Quoi ?! Non, je n'avais pas vu l'heure je ... je vais aller au lit. Je t'aime aussi. Bisous ! Deux heures du matin. Putain, tu dois ressembler à rien Kaylee. C'est ça de faire une nuit blanche la veille à cause d'une gueule de bois horrible et de vouloir jouer l'artiste en pleine soirée. Je pose mon pinceau juste après avoir raccroché, m'étire, jette un dernier coup d'oeil à ma toile. Brighton by night. pas plus nostalgique. puis j'éteins la lumière du salon, décidée à essayer de trouver les bras de Morphée.

*toc toc* Well, désolée Morphée ! Les sourcils légèrement froncés, je me retourne et hésite un instant à aller ouvrir la porte. À deux heures, ça doit certainement être les deux autres barjos du dessus qui se sont encore trompé d'appart' ... Oui bah non ! Consciente que je n'arriverais pas à trouver le sommeil sans avoir jeté un coup d'oeil, je décide d'aller voir. J'arrive ! criais-je depuis le petit couloir, une fois la porte ouverte, mon coeur s'accéléra soudainement. J'avais comme l'impression de manquer d'air, wow. Toi. lâchais-je un peu sans le vouloir. Kyle, à deux heures du matin devant ma porte, avec un ... Énorme bouquet de roses. Est-ce que je e suis endormie et que je suis en plein rêve ? Que quelqu'un me pince. Consciente que le seul mot que j'avais réussi à prononcer avait pu être mal interprété (ouais, il aurait pu croire que je n'étais pas contente de le voir, alors que ... Voilà je suis plus que ravie quoi !) Je me frotte nerveusement la tête. Bordel, et en plus j'ai l'air de rien moi avec mes lunettes et mes cheveux dans tous les sens, là ! Tu ... Qu'est-ce que tu fais ici ?

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MessageSujet: Re: + I'm yours (Kaylee)   + I'm yours (Kaylee) I_icon_minitimeMar 28 Mai - 20:21


« kaylee & Kyle + On s'est traités de tous les noms, on s'est tombés dans les bras. On n'a pas osé dire non, on a dit oui quand fallait pas. Ça nous a pas empêchés de continuer à s'aimer. »
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« J'arrive ! ». Sa voix est vive, à croire qu'elle n'était pas endormie. Bon point pour toi mon Kyle ! (oui, je me parle à moi même, yakoi?). Au moins, elle sera pas mal lunée et elle me foutra pas son parapluie dans la gueule... ou un autre truc qu'elle a sous la main... Genre, si elle se fait des pâtes, bah elle pourrait me balancer sa poêle à la gueule... Bref, j'me sens comme un puceau la veille de perdre sa carte V et c'est fortement désagréable, il faut bien l'avouer. Je n'aime pas cette sensation au fond de mes entrailles : de l'excitation mélangée à une forte dose de peur. Et pourtant, pour la première fois depuis très longtemps, je me sens... vivant. Encore plus que quand j'ai fait le roller coaster à Disney Land ou le jour où j'ai fait un plan à trois avec des jumelles (j'vous rassure, c'était pas les jumelles LSD, j'aime bien Sly, mais faut pas pousser le bouchon Maurice!)... Je m'étonne moi-même, à être devant la porte de la fille que j'aime, à deux heures et quelques du matin, un bouquets de roses moisies dans la main. C'est tellement pas... moi. Et pourtant, j'ai agi comme un con avec Kaylee et j'espère sincèrement que les roses feront leur petit effet... Et puis, j'ai pas filé deux cents livres à l'autres escroc pour rien ! Non pas que je sois spécialement attaché à ma petite fortune, mais pour de simples fleurs – moches en plus – c'est abusé. Donc, ça a intérêt à porter ses fruits, sinon je porte plainte contre l'union des marchandeurs de roses toutes pourries roumains-espagnols-israëliens et ça va chier des bulles. Pas le temps de penser à autre chose que la porte s'ouvre brusquement et que... la luminosité à l'intérieur de l'appartement m'aveugle quelques secondes. J'ai déjà dit à Kaylee de changer son putain de lustre dans l'entrée de son appartement. L'ampoule est beaucoup trop vive et ça nique les yeux. Enfin bon, on s'en fou. Mon regard s'adapte rapidement à la lumière et c'est une Kaylee plus qu'étonnée qui se tient devant moi. Et à en voir sa tenue, elle n'était effectivement, pas endormie. Ses cheveux sont retenus en un haut chignons dont elle a le secret et dont de nombreuses mèches retombent nonchalamment. Elle porte un t-shirt des gun's'n'roses qui ne semble pas de prime jeunesse, ainsi qu'un bas semblant appartenir à... un garçon. Et si elle n'était pas seule ? Et si un espèce de bouffon qui se prend pour un putain de beau-gosse est actuellement dans sa piaule ? Et si ce caleçon... et bien, il était à lui ? Je sens une pique de jalousie se planter dans ma gorge et je déglutis difficilement. Mais je ne suis pas venu ici pour chercher le clash et il est inutile de faire des conclusions atives. Trop de sagesse en moi ce soir, c'est fou quand même ! A croire que les insomnies ont une influence plutôt positives sur ma personne. Elle porte ses lunettes qui lui bouffent la moitié du visage, mais qui la rendent, étrangement, sexy. Surement le petit côté secrétaire sexy... faut franchement que j'arrête de regarder des pornos moi ! Ça atteint sacrément mon pauvre petit cerveau. Quoi qu'il en soit, malgré le fait qu'elle ne soit pas maquillée, coiffée comme... ben comme rien du tout et qu'elle n'est pas spécialement bien vêtue... j'ai l'impression de ne l'avoir jamais vu aussi belle qu'en ce jour... ou peut-être quand elle est nue... ouais elle est mieux complètement à poil en fait. « Toi. ». Okay. Prends-toi ça dans la tronche mon coco ! Ouais, généralement, quand une meuf vous sort un truc dans le genre, c'est pas super bon signe. Quoiqu'il en soit, j'ai fait le chemin jusqu'ici – non pas que ce soit spécialement loin, mais quand même -, j'ai pris le temps de m'habiller, de me laver et j'ai garé ma voiture dans un coin chelou, donc, je ne vais pas me défiler à la moindre petite parole pas forcément accueillante. Et puis peut-être que ce « toi » n'était pas si froid que ça ? Peut-être que c'est un truc du genre... « eeeeh toiiii ! », super joyeux... Ouais bon, okay, c'est peu probable. Décidément, les filles c'est vraiment trop compliqué pour moi.
« Hey !... » Je finis par lancer un ptit sourire qui se veut assuré, alors qu'au fond, j'suis carrément mort de trouille et Kaylee se frotte nerveusement la tête. Je ne la quitte pas une seconde des yeux, de peur de la voir disparaître, alors que ce serait carrément débile. Je suis attentif au moindre détail, aussi bien visible qu'auditif... Faîtes qu'il n'y ait pas un gros con dans son pieu, j'vous en supplie... ou même un mec pas con ! Pas de mec du tout ! Une fille à la limite... OUAIS BON OKAY MAGGLE.  « Tu ... Qu'est-ce que tu fais ici ? ». La question à un million de livre haha ! Je fronce un instant les sourcils, me demandant si finalement, c'était une bonne idée de venir. Lorsque, soudainement, la voix de mon père me revient en mémoire. «  Tu l’aimes cette fille et toi et moi savons que Kyle Poynter qui tombe amoureux, c’est pas quelque chose qui arrive souvent. »... Oui, il faut vraiment que je me sorte les doigts et que je règle cette histoire une bonne fois pour toute. Quitte à me prendre une jette, quitte à faire face à ma plus grande peur qu'est le rejet, il faut que je mette les cartes sur table, sinon, je m'en voudrais toute ma vie et ne pourrai pas vivre la tournée à venir sereinement. Ça peut paraître égoïste comme ça, mais j'pense qu'elle mérite de savoir... Maintenant, la question à se poser est la suivante : comment le lui avouer ? Plus facile à dire qu'à faire, c'est sûr et certain. « Je euh... j'venais passer le bonjour haha ! ». Okay, tagueule mon gros ! C'est quoi ça sérieux ? Passer le bonjour, à deux heure et demie du soir ? Mais quel putain de cas social ! J'crois que les idées débiles de mon père me perdront !!! J’enchaîne alors rapidement, histoire de pas laisser un silence gênant suivre ma réplique de débile profond. « Tu me fais pas entrer ? ». Ouais, d'habitude, quand j'viens chez elle, soit j'ouvre avec la clef qu'elle m'a filé, soit j'me jette sur elle pour l'embrasser dès qu'elle ouvert la porte. Mais cette fois-ci, je n'ai plus la clef en question et j'me vois mal lui rouler une grosse pelle... Kaylee se décale alors et me laisse entrer (ndrl ; oui, j'ai décidé qu'elle allait pas le laisser comme un paysan sur le pas de la porte, yakoi?). Je me détends un petit peu et elle ferme la porte derrière moi. Et c'est parti, Kyle le parano entre en scène. Je me mets à observer l'entrée. Il n'y a pas de trace d'un passage masculin dans les parages. Pas de veste d'homme, ni de chaussures... C'est bon signe... à moins qu'il ait tout mis dans la chambre de Kaylee ?.... putain Kyle stop !!! Je deviens grave là, sérieusement ! Je me tourne alors pour faire face à Kaylee et... lui tends le bouquet... pas vraiment sûr de moi. Encore, ce serait de belles fleurs, je veux bien, mais là, c'est carrément ridicule. « J'ai raquetté le roumain en bas de chez toi, mais c'est le geste qui compte, à ce qu'il paraît ! ». Une petite note d'humour n'est pas à cracher dessus, non ? J'en sais rien... Quoiqu'il en soit, je souris à Kaylee et me décide enfin à répondre à sa question. « J'suis v'nu pour euh... discuter... J'ai pas été très cool, la dernière fois, quand tu t'es excusée et tout... et... j'voulais me racheter... ».
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L. Kaylee James
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MessageSujet: Re: + I'm yours (Kaylee)   + I'm yours (Kaylee) I_icon_minitimeMar 28 Mai - 21:57

I REALLY WANT YOU TO BE MINE

« Je euh... j'venais passer le bonjour haha ! » Passer le bonjour .. à cette heure ? Ok, niveau crédibilité zéro .. « Tu me fais pas entrer ? » Hm, ouais, le faire entrer .. toujours plus pratique que de se parler sur le pas de la porte, sans rien dire de plus, je me décalais, le laissant donc entrer. J'étais censée faire quoi . Ok je m'étais excusée (même si au fond faut dire ce qui est, je regrettais pas tellement. OK je regrettais de lui avoir fait du tort et d'avoir failli exploser son avenir, mais je pourrais jamais regretter de l'avoir embrassé. parce que même après une bouteille entière de vodka, les smarties de Meth, putain c'était toujours aussi bon de sentir ses lèvres sur les miennes. son souffle contre ma peau ...) bref, ce que je disais c'est que je m'étais excusée et qu'il avait été plutôt ... froid. glacial pour être honnête. Il m'avait à peine parler ... c'était le lendemain de la fête des jumelles, mais j'avais quand même eu horreur de le sentir aussi distant avec moi, aussi ... en colère. Certes, j'aurais facilement pu lui claquer la porte au nez, jouer la meuf vexée mais à quoi bon . Et puis, je devais avouer que le voir débarquer chez moi un bouquet de fleurs à la main c'était ... surprenant. Il l'avait déjà fait, une fois, des fleurs, puis des chaussures qu'il m'avait offertes ... Kay, ne repense pas à ça. Ne te replonge pas là-dedans peut-être qu'il est venu pour tout autre chose que se remémorer le passé lui aussi. Sur le moment, j'étais dans le doute complet, je n'avais absolument aucune idée de ce qu'il faisait ici au milieu de la nuit. Je m'étais habituée à son impulsivité, mais vu la tournure des derniers évènements j'aurais cru qu'il voulait rester le plus loin possible de moi, qu'il me détestait, en somme ... « J'ai raquetté le roumain en bas de chez toi, mais c'est le geste qui compte, à ce qu'il paraît ! » Doooonc, elles étaient pour moi. Une fois la porte refermée derrière nous et que je me sois retournée pour lui faire face, Kyle me tendait le bouquet qu'il avait entre les mains, il n'était pas confiant, pas comme d'habitude. Vous savez, le Kyle qui rigole de tout, qui ne prend jamais rien au sérieux, le Kyle qui est toujours entrain de déconner. Ce soir il semblait bien différent. Même si je ne comprenais toujours pas pourquoi ... Ces fleurs, des roses rouge, légèrement malmenée et je le comprenais quand il dit les avoir prises à un vendeur en bas de l'immeuble et né put m'empêcher de les examiner de plus près. Un peu froissées, mais elles en restaient très jolies, et puis des roses, c'est toujours joli. Et puis il avait raison, c'était le geste qui comptait. J'attrapais donc les fleurs avec un léger sourire au coin des lèvres, un sourire amusé bien que surpris à la fois. Toujours le mot pour rire, celui-là. C'est ça ... Et elles sont magnifiques. Merci. Dis-je doucement. « J'suis v'nu pour euh... discuter... J'ai pas été très cool, la dernière fois, quand tu t'es excusée et tout... et... j'voulais me racheter... » Nous y voilà. Le pourquoi de sa venue à une heure si tardive. Pour dire vrai, je n'aurais pas cru qu'il allait le faire ... Le premier pas, je veux dire. Quand on se dispute avec quelqu'un, par la suite un des deux est forcé de faire le premier pas, le plus faible logiquement, voilà pourquoi je pensais que c'était moi qui allais le faire. Et comme à son habitude .. il me surprenais. Je déteste me prendre la tête avec quelqu'un à qui je tiens, et puis faut dire ce qui est ... Kyle, c'est Kyle. C'est pire qu'avec les autres. J'serais prête à m'excuser de choses que je n'ai pas faites pour ce garçon. C'est débile, hein ? Ouais, les sentiments, ça rend débile, voilà pourquoi je déteste ça ... Oh ... C'est, hum, c'est gentil. bégayais-je. Voilà, vous savez quoi . Je rois qu'il m'a refilé sa nervosité ! Mais pourquoi il est nerveux déjà ? Bref, bouquet en mains et vu qu'un petit silence allait commencer à planer entre nous, je décidais d'aller placer les fleurs dans un vase. Je me dirigeais alors à la cuisine, sachant que Kyle connaissait par coeur l'appart'. Ça t'arrive souvent d'avoir envie de t'excuser à deux heures passé de la nuit ? Lui demandais-je tout en remplissant un vase. Une fois cela fait, j'y introduisais les roses, les ajustait puis les posait sur le minibar qui séparait la cuisine du salon. J'veux dire ... T'avais pas à te déranger tu sais. Je t'en voulais pas. C'est moi qui ... Enfin, tu sais. Tu sais, c'est moi qui ai foiré, par toi. Ça ressemble vaguement à un "c' est pas toi c'est moi" pas vrai ? KAYLEE ! Arrête de trop penser. Je contournais ensuite le bar pour aller m'asseoir sur le sofa, s'il voulait discuter ... Ce serait plus confortable, puis soudain je me demandais de quoi il pouvait bien avoir envie de parler ... La dernière fois, enfin, pendant la dispute il avait dit ne plus vouloir me voir ... Bon, j'sais moi aussi j'avais dit ça alors que je mourrais carrément d'envie de lui sauter dessus dans la minute, alors peut-être ... Non. Sort toi ça de la tête. Tu vas être déçue. Joue la fille forte, indépendante. La fille qui va bien. Tu voulais qu'on discute ... Discutons ? Ne lui montre pas à quel point t'es mal de plus lui parler, de plus pouvoir l'embrasser, te glisser dans ses bras, sentir son parfum ... Oh et surtout, ne le regarde pas dans les yeux, pas ses grands yeux bleus qui te font fondre sur place, aller, soit forte Kaylee. Putain, mais je e parle de plus en plus à moi-même ça va plus ça je ... Tu veux peut-être boire un truc ? Ou j'sais pas, manger ? non ? Ok, je parle trop. Signe que je stresse. Bordel reprends-toi ma fille.

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MessageSujet: Re: + I'm yours (Kaylee)   + I'm yours (Kaylee) I_icon_minitimeJeu 30 Mai - 22:47


« kaylee & Kyle + On s'est traités de tous les noms, on s'est tombés dans les bras. On n'a pas osé dire non, on a dit oui quand fallait pas. Ça nous a pas empêchés de continuer à s'aimer. »
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« C'est ça ... Et elles sont magnifiques. Merci. ». Jetant régulièrement des petits coups d’œil à droite et à gauche, je me prends soudainement pour un espion venu inspecter secrètement un lieu à la recherche de la moindre preuve désignant le propriétaire coupable... Or, à cet instant, j'ai tout sauf envie de trouver ces fameuses preuves. Je ne veux vraiment pas voir traîner un slip sur le sol et des santiags dans un coin. Je ne veux pas entendre un grognement venir de la chambre de Kaylee et en voir sortir un pauvre con, à poil, décoiffé par leurs précédents ébats. Non, non, non, plutôt me crever les yeux avec un tournevis rouillé que de voir ça... D'ailleurs, il suffirait que j'appelle Galadriel et que je lui dise où je suis à ce moment précis pour mettre à mal mon existence et me lancer sur le peloton d'exécution... Bon, n'allez pas croire que Galadriel est une vieille sorcière carrément infecte avec moi – bien que j'aime le laisser croire, rien que pour l'emmerder -, mais il faut dire que je la pousse un peu à bout... et réciproquement. Mais au fond, elle ne veut que mon bien et elle sait pertinemment que voir Kaylee ne peut que mettre en danger le contrat que j'ai signé. Voir Kaylee signifie s'éloigner de Hayley... Et ma petite amie officielle ne semble pas l'entendre de cette oreille... Or, je n'ai jamais été ce genre de personne à choisir la facilité. Jamais. Et cette fois-ci, je suis bien décidé à, une fois de plus, laisser libre court à mes envies. Peut-être que si je dévoile mes sentiments à Kaylee, elle ne se sentira pas aussi mal aimée et supportera mieux cette histoire de « secret »... ? Du moins, c'est ce que j'espère et c'est le but ultime de ma venue, outre le fait que je veux me racheter auprès d'elle, de l'avoir froidement laissée de côté après qu'elle m'ait présentée ses excuses... Ce qui semble en bonne voix, il faut bien l'avouer, puisque je suis actuellement dans le salon de la fille que j'aime... Oui, que j'aime. Ça sonne si... bizarre, qu'un instant, j'ai presque envie de prendre un gros fou rire... Mais ça n'a rien de drôle. Je suis amoureux. Et ça me terrifie. D'autant plus que je n'ai pas vraiment choisi le bon moment pour cela... mais comme l'a dit l'autre : le cœur a ses raisons blah blah blah, on connait tous la suite. Mais ce n'est pas ça qui me fait le plus peur dans cette histoire. Jouer avec le feu ne m'a jamais fait peur et c'est bien ça le problème d'après Galadriel. Non, moi, je suis apeuré par la naissance de sentiments nouveaux et terriblement forts. Je suis apeuré par le rejet. Je crois que c'est l'une de mes pires angoisses. Et je dois dire qu'être le batteur d'un groupe à succès joue terriblement en ma faveurs. Des centaines de filles m'admirent et pour un gars comme moi, qui ne supporte pas d'être mis de côté, c'est terriblement rassurant. Mais si Kaylee ne m'aime pas en retours ? Et si, justement, c'est le côté « batteur connu friqué et populaire » qui lui a mis la poudre aux yeux et non ma véritable personne ? Je sais qu'elle n'est pas le genre de personne attirée par l'appât du gain ou de la popularité, mais ce genre de choses ne se contrôle pas. Il paraît que lorsqu'on est riche, on est plus séduisant. Même une femme loin d'être vénale sera plus attirée par un homme riche qu'un homme pauvre. C'est ainsi, sans même le contrôler. La richesse est synonyme de réussite et un homme brillant sera toujours plus attrayant qu'un looser. Bon, je ne suis pas riche, pas encore, mais j'ai tout de même un sacré bon patrimoine à mon actif et plus le temps passe, plus le groupe devient connu et plus les démarches des gens envers ma personne se font moins honnête. J'en ai parfaitement conscience, mais j'espère de tout mon cœur que Kaylee ne fait pas partie de ce genre de personnes.
Tenter l'humour semble me réussir un peu et me détendre légèrement, d'autant plus que Kaylee se met à sourire doucement, me faisait littéralement fondre sur place. Kaylee est belle. Vraiment belle. Il paraît que quand on est amoureux, la personne que l'on aime nous paraît beaucoup plus belle qu'elle ne l'est réellement... Je ne suis pas d'accord. Kaylee est belle... même plus que ça, que je l'aime ou non. C'est un fait et c'est pour cela que j'ai également terriblement peur qu'un connard squatte actuellement sa chambre. Une fille belle attire forcément d'autant plus de mecs... C'est logique.
« Oh ... C'est, hum, c'est gentil. ». Je souris doucement, parfaitement conscient que son bégaiement est totalement ma faute. Je la mets mal à l'aise... ou alors est-elle simplement surprise ? Il est vrai que je ne suis pas vraiment le genre de personne à faire le premier pas en terme d'excuses... j'suis plutôt borné et rancunier... Du moins, pendant un temps. Il me faut constamment un laps de temps durant lequel, je réfléchis à ce qu'il a bien pu se passer et durant lequel j'ai tendance à relativiser les choses. C'est exactement ce qu'il s'est passé avec Kaylee. J'étais en colère contre elle. Qu'elle ose me sauter dessus et m'embrasser alors qu'elle savait pertinemment que de trop nombreuses personnes étaient à nos côtés, alors que je lui avais dit que je risquais gros... Ça m'a foutu hors de moi... comme une trahison... mais notre dispute qui a suivi a été comme la cerise sur le gâteau. Qu'elle me traite de connard ou d'égoïste, ça ne m'atteignait pas vraiment. Elle était en colère et souvent, une femme énervée a tendance à vous traiter de tous les noms. Mais ce qui m'a réellement dérangé a été ce moment durant lequel, elle m'a balancé mes insécurités, que je lui avais difficilement avoué quelques semaines plus tôt, à la gueule. La pire des attaques. Je ne suis pas du genre à me confier et que quelqu'un me ressorte de telles confidences en guise d'attaque, ça m'a vraiment heurté... mais finalement, avec le temps, j'ai compris que c'était un acte plus désespéré qu’autre chose. Voilà le pourquoi de ma venue ce soir – ou plutôt matin – là.
Suivant Kaylee jusque dans la petite cuisine rattachée au salon, je m'adosse au petit bar, les bras croisés, ne la quittant pas du regard une seule seconde. Elle met les fleurs dans le vase et dépose ce dernier sur le bar, juste derrière moi. J'observe le moindre de ses gestes, comme si je réapprends à la connaître. C'est une sensation étrange et pourtant, je la connais bien plus que je ne veux le reconnaître. Je connais toutes ses petites manies sans même y réfléchir. Cette façon qu'elle a de cligner des yeux quand elle est fatiguée et lutte contre le sommeil. Son petit froncement de nez lorsque quelque chose ne lui plaît pas. Ou simplement cette manière qu'elle a de croiser les jambes lorsque je lui fais clairement comprendre que j'ai envie d'elle et qu'elle tente de ne pas répondre à mes avances. Oui, je connais vraiment beaucoup de choses sur elle alors qu'au final, on ne se fréquente pas depuis très longtemps. Assez pour tomber amoureux, je suppose. « J'veux dire ... T'avais pas à te déranger tu sais. Je t'en voulais pas. C'est moi qui ... Enfin, tu sais. ». Dans un premier temps, je me contente de hausser les épaules, avec une nonchalance légèrement retrouvée. Je suis désormais un peu plus à l'aise que précédemment et ça fait un bien fou. Elle passe alors devant moi et je la suis du regard, jusqu'au moment où elle s'assoit sur le sofa... loin d'être confortable, croyez-moi... du moins ça dépend ce qu'on y fait. « J'y tenais. », je dis, coupant sec à cette partie de la discussion. Ce ne sont que des roses pourries, acheté à un mec dans la rue. Ni plus, ni moins. On a déjà vu mieux comme super cadeau pour déclarer sa flamme quand même... Mais bon, à deux heures du matin, c'est dur d'improviser. C'est pas comme si les fleuristes et chocolatiers étaient ouverts non plus ! Du coup, les roses me semblent faire leur petit effet quand même.
Suivant ses pas, j'entre alors dans le salon, mais ne m'assoit pas à côté de la belle brune... Du moins, pour le moment. Tournant doucement le dos à la jeune fille, je me mets à tripoter les diverses babioles qui traînent sur le meuble collé au mur... sans vraiment avoir de gêne. Je ne vole rien non plus. « Tu voulais qu'on discute ... Discutons ? ». Je me contente de sourire à quelques photos posées de-ci, de-là, ignorant volontairement la dernière phrase de la jeune femme... et m'arrête devant le lecteur de disque. Je laisse mes doigts glisser sur les nombreuses boites en plastique, souriant à la vue de quelques albums vraiment bons. Queen, Radiohead, Green Day, Nirvana, les Spice Girls... Je souris encore plus à la vue de ce dernier et mon regard s'illumine à la vue d'un disque en particulier. Je le retire doucement de la pile et me retourne face à Kaylee, un sourire pendu aux lèvres, le regard malicieux. « Le dernier album de TMU... bon choix ! ». Aux dernières nouvelles, elle ne l'avait pas... et ne voulant pas me montrer imbu de ma personne et ayant parfaitement conscience que les goûts musicaux peuvent diverger, je n'ai pas offert de CD à Kaylee... mais apparemment, elle s'est débrouillée seule et l'a acheté... ce qui me fait terriblement chaud au cœur... même un peu trop, je crois. Je fais, une fois de plus, volte-face et me retrouve de nouveaux face à cette chaîne if-fi et cette pile de CD. Je repose la boite à sa place et laisse mon regard glisser de longues nouvelles minutes... jusqu'au moment où je trouve mon bonheur. J'attrape la boite, l'ouvre, sors le disque et l'insère dans le lecteur... Je patiente quelques secondes et les premières notes retentissent. J'ajuste le son, afin que la musique ne reste qu'en arrière fond et je me retourne. L'ambiance est particulière. La luminosité de la pièce est apaisante, ni trop appuyée, ni trop sombre. L'ambiance est chaleureuse et je pose enfin mon regard sur Kaylee, assise dans le canapé. « Tu veux peut-être boire un truc ? Ou j'sais pas, manger ? Non ? ». Elle est mal à l'aise et moi, je viens de sortir de ce calvaire. La musique a toujours eu cette capacité à me calmer et me mettre à l'aise, quelque soit le moment. Souriant légèrement je m'approche alors de Kaylee, attrapant doucement ses deux mains dans les miennes, exerçant une légère pression dessus, afin de lui faire signe de se lever. « Non. J'veux que tu danses avec moi... ». Et je ne lui laisse pas le choix. Une fois debout, je dépose ses mains dans ma nuque, et les miennes viennent trouver refuge au creux de ses reins. Je suis plus grand qu'elle et son front arrive à la haute de mes lèvres. Hello there, the angel from my nightmare, the shadow in the background of the morgue. Blink 182. Je ferme les yeux, mes lèvres pressées contre le front de Kaylee, profitant de ce moment, alors que nous ne bougeons pas vraiment. Je hume un instant son parfum, avant d'ouvrir la bouche, mes lèvres frôlant encore la peau de son front. « J'avais onze ans quand cette chanson est sortie... Je m'étais pétée la cheville en jouant au foot... », je commence, murmurant presque, alors que la voix de Mark Hopus sonne en arrière fond. « J'passais des journées à ne rien faire à la maison et j'étais intenable... imagine un hyperactif comme moi, avec un pied dans le plâtre, ne pas pouvoir bouger... ». Je pouffe de rire, faisant voler quelques mèches de cheveux de la brune contre moi. « Et puis, j'ai vu le clip de cette chanson à la télé... Blink 182, je connaissais un peu de nom, mais à l'époque, j'étais plus intéressé par le sport que par la musique... et je sais pas... cette chanson a eu un effet étrange sur moi... surtout le batteur... Travis. ». Je remonte l'une de mes mains, serrant Kaylee un peu plus fort contre moi, alors que de nouveaux papillons naissent dans mon ventre. « Ce n'était pas sa meilleure performance... Et pourtant, à partir de ce moment là, j'ai su que je voulais faire de la musique... de la batterie, plus précisément... ». Même si cette confidence n'est pas foncièrement intime, Kaylee est la seule à qui je l'ai raconté. Pourquoi ? Je n'en sais trop rien. Peut-être pour lui faire comprendre l'importance de cette chanson pour moi. Que je ne l'écoute pas dans n'importe quelle situation et que je tiens à à la partager avec elle ? C'est idiot. Alors, le refrain arrive et je m'éloigne légèrement d'elle, afin de relever son visage vers le mien et plonger mon regard dans le sien. I miss you miss you. Elle me manque. Elle me manque constamment quand elle n'est pas là. Tout le temps. Indéfiniment. Je n'arrive plus à coucher avec d'autres filles... je n'en ai même pas envie en fait. Un seul visage, un seul prénom me vient en tête. Kaylee. C'est tout. Rien d'autre. Je passe alors ma main droite sur sa joue, dessinant du bout de mes doigts la courbe de sa joue, avant de m'approcher un peu plus, collant mon front au sien... « j'suis désolé de devoir faire de toi un « secret »... et c'est égoïste, je le sais, mais j'suis incapable de me tenir loin de toi... ».
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MessageSujet: Re: + I'm yours (Kaylee)   + I'm yours (Kaylee) I_icon_minitimeVen 31 Mai - 12:06

I REALLY WANT YOU TO BE MINE

« J'y tenais. » Je me pinçais les lèvres, puis hochais simplement de la tête sans rien répondre de plus. Kyle se trouvait maintenant dans mon appartement, cet appartement qu'il ne connaissait que trop bien. Depuis des semaines, les semaines pendant lesquelles nous nous fréquentions mon appart' où le sien était en gros les seuls endroits où nous pouvions nous voir sans des personnes mal intentionnées aux regards curieux. Au début, ça avait ses avantages, puis faut dire que ça avait un petit côté excitent de se cacher, de jouer les roméo&juliette des temps modernes ... ouais, quoiqu'on n'avait pas trop la dégaine des longues déclarations d'amour au clair de lune. Ouais, au début, on se voyait que pour le sexe, faut dire ce qui est. Au début, c'était sans prise de tête, quand on avait envie on s'envoyait un texto, on se retrouvait en douce, on faisait notre petite affaire et basta. Malheureusement faut toujours que les choses se compliquent dans la vie. Tout n'était pas resté tout rose très longtemps, assez vite je m'étais rendu compte malgré moi et malgré toutes les misess en garde de mes meilleures amies (bah quoi ? vous croyez que j'allais pas parler de lui à mes meilleures copines peut-être ? mission impossible dude) je m'étais attachée. Attachée. J'avais toujours préféré ce mot-là au stupide "je suis tombé amoureuse" c'est quoi tomber amoureuse au juste ? Chaque fois que je l'ai été, je e suis prise une veste de malade et j'ai curé mon mal avec des choses pas très illicites. S'attacher, c'était mieux. D'une façon de parler, ça faisait moins niais. Quand on est amoureux, on est forcément dépendant. Piéger. Quand on tient seulement à quelqu'un, qu'on est juste "attaché" ya toujours moyens de se détacher. Ok, la logique est stupide, mais ça me rassurait ... dans un sens. Bref, j'avais tout fait pour faire passer cette nervosité soudaine. Malheureusement ce n'était pas si facile à faire. Désormais assise sur le sofa, je jouais nerveusement avec mes mains, j'en étais même venu au point de presque me casser les doigts tandis que maintenant un peu plus apaisé, Kyle papillonnais dans le salon, touchant un peu près à tout, comme si de rien n'était. Je omprenais pas trop son attitude faut dire, bah ouais, le mec il arrive chez moi super mal et là il semble plus détendu que boudha ! Comment j'suis censé me faire une idée de ce dont il allait vouloir me parler si je ne pouvais même pas me fier à son comportement. « Le dernier album de TMU... bon choix ! » Je haussais les épaules, innocemment. Faut avouer qu'ils étaient doués. Faut avouer aussi que c'était un peu BEAUCOUP à cause de lui que je m'étais mise à apprécier leurs morceaux. Pas qu'avant je ne les appréciais pas, c'est juste que je n'avais jamais vraiment pris le temps d'en écouter un en entier ... Jusqu'à cette nuit dans sa voiture ... Mon regard balayait la pièce, face à son silence, je ne savais pas trop quoi dire. Et puis c'était lui qui débarquait au milieu de la nuit pour me parler ! Qu'est-ce qu'il attendait ?! C'est le début d'une chanson qui me fit reposer mon regard sur lui. Il se tenait désormais face à moi, il s'approchait un peu plus et finit par attraper mes mains que j'avais posées sur mes genoux pour tenter de me "calmer." « Non. J'veux que tu danses avec moi... » Je fronçais légèrement les sourcils, mais sans pour autant ouvrir la bouche je me levais. Allez savoir pourquoi, il m'était extrêmement difficile de lui refuser quoique se soit. Surtout pas une danse. On n'avait jamais ... Danser. Je crois.

Il prenait les commandes, posant mes mains autour de son cou et les siennes sur le bas de mon dos, la musique était douce, apaisante, en quelque sorte. Les lèvres de Kyle c'étaient poser sur mon front, et mes yeux c'étaient automatiquement fermés en sentant son souffle contre ma peau. Mes doigts se resserraient un peu plus autour de sa nuque, et l'espace d'un instant, comme ça, coller à lui avec rien d'autre que cette musique dans les oreilles, j'en oubliais tout. La dispute, les jours sans lui, le manque, ou même ce foutu contrat qu'il avait dû signer pour sa carrière et qui soyons honnêtes, nous pourrissait notre relation. Ou ... Quoique soit ce que nous partagions. « J'avais onze ans quand cette chanson est sortie... Je m'étais pétée la cheville en jouant au foot... » « J'passais des journées à ne rien faire à la maison et j'étais intenable... imagine un hyperactif comme moi, avec un pied dans le plâtre, ne pas pouvoir bouger... » Cette pensée me fit sourire malgré moi. Je le croyais sur parole, ça avait dû être un vrai calvaire. Je l'imaginerais presque, mon pauvre petit ange obliger à rester sur le sofa alors qu'il ne tient habituellement pas en place plus de deux secondes. Je le laissais continuer, attentive au reste de l'histoire. « Et puis, j'ai vu le clip de cette chanson à la télé... Blink 182, je connaissais un peu de nom, mais à l'époque, j'étais plus intéressé par le sport que par la musique... et je sais pas... cette chanson a eu un effet étrange sur moi... surtout le batteur... Travis. » [...] « Ce n'était pas sa meilleure performance... Et pourtant, à partir de ce moment là, j'ai su que je voulais faire de la musique... de la batterie, plus précisément... » Ses mains c'était appuyer contre mon dos, me rapprochant encore un peu plus de lui. Mon corps était désormais collé au sien, ma poitrine contre son torse, et ce n'était pas pour me déplaire. Pendant qu'il m'avait confié ses premières envies à devenir musicien, l'une de mes mains s'était mise naturellement à caresser sa nuque, doucement. Kyle n'était pas du genre à se confier, à aimer parler de lui pendant des heures, il préférait prendre tout à la légère, ne jamais avoir de discussions sérieuses et toujours faire le fou. Alors à chaque fois qu'il me confiait quelque chose, aussi petits soit le souvenir, l'histoire, j'aimais ça. J'aimais savoir qu'il arrivait à me raconter certaines choses sur lui, je e sentais ... Un minimum important quand il le faisait. Parce Qu'être le secret caché d'une rock star, n'est pas toujours simple. Parfois on doute, on se demande si on compte vraiment, ou si on est juste une aventure. S'il pense vraiment tout ce qu'il vous dit, ou s'il l'a déjà répété à d'autres avant vous ... J'avais confiance en lui, en le fait qu'il ne jouait pas avec moi.Mais ses doutes, je crois qu'on ne peut pas vraiment faire sans. Ils étaient là quoi qu'a face. Je pense que c'est naturel qu'on ait cette peur quand on tient à quelqu'un. Vous savez, ne pas être aussi important pour lui que les pour nous ... Je me perds. Kyle s'éloignait de quelques centimètres, c'est ça qui me fit redescendre sur terre. Mon coeur se soulevait légèrement au simple touché de sa main sur ma joue, comme précédemment quand il avait déposé un baiser sur mon front. Je ne contrôlais pas vraiment ses petits picotements dans mon ventre. Comme des fourmis, ou des papillons ... Des papillons. Sérieusement ? Ça pouvait pas être plus niais . Ok, ce n'était pas désagréable. C'était juste ... Spécial. Ouais, c'est ça, c'était toujours aussi spécial de ressentir ce genre de truc. La première fois que j'avais eu des "papillons" pour Kyle, j'avais même flippé, et fait passer ça pour un simple mal d'estomac. Alors qu'au fond, j'étais consciente de ce que cela signifiait. « j'suis désolé de devoir faire de toi un « secret »... et c'est égoïste, je le sais, mais j'suis incapable de me tenir loin de toi... » Kyle .. Lâchais-je dans un simple soupir. Son front rencontrait le mien, et mes mains restées sur sa nuque continuaient leurs petites caresses. Pourquoi ce mec a besoin d'être aussi ? Aussi ... Parfait. Bordel. J'essayais de rebaisser le regard, de regarder ailleurs, mais ses yeux appelaient et attiraient les miens comme des aimants. Cherchant les mots, la réponse parfaite, je me perdais un peu plus dans son regard. Ce bleu. J'étais censée réagir comment ? Bien sûr, je ressentais comme lui ! Que moi non plus j'arrivais plus à être souriante et enjouée sans le savoir à mes côtés. Mais j'étais vraiment prête à reprendre cette relation comme avant . Et s'il était comme ça ce soir, et que dès demain tout redevenait comme au départ, si j'avais encore ses doutes . Je commençais à me demander si j'arriverais à gérer le fait d'être le "secret" encore longtemps. Alors que tout ce que je voulais, c'était avoir une relation normale. Avoir un copain, quoi, ce n'était pas si compliqué ou trop demander, si . J'sais par , sortir, aller au restau', en vacances, ne pas avoir peur de se parler en public ou de s'adresser un regard en se croisant dans la rue. Au diable. La pression de mes mains sur sa nuque se fit un peu plus forte et je me hissais sur la pointe des pieds pour venir coller mes lèvres contre les siennes. J'avais juste envie de ça, j'en avais besoin. Un baiser un peu plus différent de ceux que nous avions l'habitude de partager, un peu plus tendre. Je prenais mon temps, appréciant toutes les sensations de l'embrasser. Les papillons c'étaient multiplier par centaines, voire même milliers, et mes mains c'étaient un peu détendues pour finalement descendre le long de son cou, jusqu'au haut de son torse. Je mis fin au baiser après quelques minutes, mais restais quelques instants les yeux fermer, essayant de garder ces sensations le plus longtemps, comme si jamais plus je ne les revivrais. avant de les rouvrir doucement. J'peux pas me tenir loin de toi non plus ... Mais ... J'sais pas trop où on en est tous les deux. Finit-je par lui avouer, sincèrement. C'est vrai, on était quoi . Des amis ? Un peu plus ? Je n'en savais rien. J'étais même pas sûr qu'il le sache lui-même. Et pourtant, je rois que j'avais besoin de le savoir. D'être rassurée ... Ou de savoir à quoi m'attendre du moins.
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MessageSujet: Re: + I'm yours (Kaylee)   + I'm yours (Kaylee) I_icon_minitimeVen 31 Mai - 17:49


« kaylee & Kyle + On s'est traités de tous les noms, on s'est tombés dans les bras. On n'a pas osé dire non, on a dit oui quand fallait pas. Ça nous a pas empêchés de continuer à s'aimer. »
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« Kyle ... ». C'est tout ce qu'elle trouve à me répondre. Et de toute façon, qu'a-t-elle à répondre ? Si elle n'est pas du même avis, si ce n'est pas réciproque ? Il est vrai que notre relation a commencé et s'est largement engagée sur un point physique. Nous couchions ensemble, c'est tout. Rien de sérieux. Cependant, à mes yeux, Kaylee a toujours été plus qu'une simple fille à foutre dans mon lit – ou l'arrière de ma voiture -. On s'est tout de suite bien entendus et je pouvais plus ou moins la qualifier d'amie... Plus ou moins, puisqu'il y a toujours eu ce petit quelque chose en plus. A y réfléchir, j'suis surement tombé amoureux de Kaylee dès notre premier échange. Le coup de foudre. Ça me fait doucement rire et ça ne me ressemble tellement pas. Un jour, ma grand-mère m'a raconté qu'elle était tombée amoureuse de mon grand-père au premier regard. J'ai toujours pris ses dires avec une certaine dose d'humour. Tomber amoureux au premier regard, mais qu'est-ce qu'il faut pas entendre. Être attiré par quelqu'un au premier regard, je peux comprendre, mais en tomber amoureux, c'est bizarre. L'amour, c'est pas seulement une attirance physique, c'est une attirance également psychique et comment connaître l'intériorité de quelqu'un, en l'ayant côtoyer ne serait-ce que quelques secondes ? Jusqu'ici, ça me faisait doucement rire, mais maintenant que je me retrouve face à Kaylee... ça ne me paraît tout de suite plus aussi absurde. Alors oui peut-être que je suis tombé amoureux d'elle au premier regard. Peut-être, je n'en sais rien et je n'ai pas envie de me poser des questions là-dessus. C'est du passé et ce qui m'importe, c'est ce que je peux bien ressentir sur le moment présent. De l'amour. A très forte dose. Si bien que ça me fait beaucoup trop peur et me rend incroyablement honteux. Je n'ai jamais été de ce genre niaiseux à voir toutes les qualités du monde chez la fille que j'aime. Je ne suis pas du genre à la complimenter toutes les deux minutes et me plier à ses moindres exigences. Et pourtant, c'est bien moi qui me suis pointé sur le pas de la porte de Kaylee, un bouquet de fleurs à la main. Faire des cadeaux ne me dérange pas, d'autant plus que j'en ai largement les moyens. J'suis de nature dépensière, alors de toute façon, ça ne change rien chez moi. Mais me pointer ainsi, comme si le temps jouait contre moi... ça ne me ressemble que moyennement, même si cette action s'est faite sur un coup de tête. Je suis imprévisible et impulsif, c'est le genre de qualités qui impressionnent au départ, et fatiguent à la longue... Ouais, je n'ai jamais eu un caractère propice à me caser dans une vie amoureuse bien rangée... Je n'en ai jamais eu véritablement l'envie depuis ma rupture avec Liberty... Et pourtant, là, à cet instant, je suis prêt à tout, pour un simple sourire rassurant de la part de la brune au creux de mes bras.
Ses doigts exercent de douces caresses dans ma nuque et lentement, je la sens se hisser sur la pointe de ses pieds. Ses lèvres rencontrent tendrement les miennes. Explosion de saveurs. Mon ventre se tord agréablement et mes yeux se ferment automatiquement. Je me prive d'un sens pour en décupler un autre. Mes mains se serrent au creux de ses reins et mes lèvres se mouvent doucement aux siennes, répondant tout aussi tendrement à ce délicieux échange. Ça m'a manqué. Incroyablement manqué. Le dernier baiser que nous ayant échangé était empli d'alcool et de haine et n'était qu'à demi partagé. Celui-ci est empli de douceur et de rédemption. Je la sens alors doucement s'éloigner et j'ouvre timidement les yeux, peureux de la suite que les événements peuvent prendre. Est-ce un baiser d'adieu ? Une façon de me dire qu'elle m'appréciait bien, qu'elle appréciait ce que l'on faisait, mais que c'en est trop pour elle ? Je n'en sais rien. Strictement rien et je déteste cette situation. Moi qui a l'habitude d'aller au grès du vent, de ne rien prévoir, je me retrouve piégé dans un schéma qui devrait normalement me convenir. Mon père ne cesse de me dire que j'ai l'âme d'un aventurier. Que je me lance dans des aventures sans même prendre conscience du danger. Je suis incroyablement inconscient et bien sûr ma mère déteste ce côté de ma personnalité, c'en est tout autre du côté de mon géniteur. Pour lui, c'est mon âme d'enfant qui ressort et c'est une qualité rare. Il vaut mieux vivre sans réfléchir, que trop réfléchir et en oublier de vivre. Même si la chute peut être brutale, au moins, je vais au bout des choses. Et c'est exactement ce qu'il s'est passé avec Kaylee. Je l'ai fréquenté, ne prenant pas mesure du fait qu'il soit possible que je tombe amoureux d'elle... Et désormais, ça me revient en pleine gueule. Comme un boomerang. Et pourtant, je ne parviens pas vraiment à le regretter, parce qu'au final, j'ai vécu de fabuleux moments dans ses bras. Ne pas les vivre auraient été une erreur et même si désormais, elle me dit qu'elle ne veut plus me voir, même si je risque d'en sortir le cœur brisé en mille morceaux, au moins, j'aurais goûté, l'espace de quelques instants, un bonheur incroyable auprès d'elle.
Ses yeux sont toujours clos et moi, je ne peux détacher mon regard des traits fins de son visage d'ange. Je dégage alors les quelques mèches de cheveux qui lui barrent le front, mon autre main tenant encore fermement sa chute de reins, comme si j'avais peur qu'en la lâchant, elle ne m'échappe. Mon regard ballait son front, la courbe de ses sourcils, ses yeux clos d'où pendent de longs cils dénués de maquillage. Son petit nez légèrement retroussé, ses lèvres pulpeuses et rougies par notre précédent échange. Son petit menton arrondi... Je la dévore littéralement des yeux... ne l'ayant jamais trouvé aussi belle qu'à cet instant. Puis, elle finit par ouvrir les yeux et l'intensité dans son regard me fait aussi peur que plaisir. « J'peux pas me tenir loin de toi non plus ... Mais ... J'sais pas trop où on en est tous les deux. ». Mon cœur loupe un battement. Je me sens tellement euphorique à cet instant, que ça en devient presque douloureux. J'ai envie de rire, de sauter dans tous les sens, de crier au monde que je l'aime... même si au final, je ne sais pas vraiment si c'est réciproque. Cependant, elle vient bien d'avouer que mon attache était réciproque, ce qui marque une certaine forme d'amour... du moins un commencement. Rien n'est perdu, l'espoir renaît et alors qu'elle attend très certainement une réponse, je pose brusquement mes lèvres sur les siennes. Ce baiser n'est en rien comparable à celui précédemment échangé. Il est fougueux, passionnel et presque violent. Je fais alors un pas en avant, puis un deuxième et un troisième, alors que nos bouchent se mouvent dans une danse violente et passionnée, et son dos vient rencontrer le bar qui sépare la cuisine du salon. Celui sur lequel elle a déposé le vase avec les fleurs que je lui ai offert, il y a quelques minutes. J'en profite pour me coller totalement à elle, ses formes épousant les miennes à la perfection. Ma langue vient titiller ses lèvres, signe que j'en veux l'accès. Ma respiration se fait coupée, mon cœur tambourine fortement dans ma poitrine, si bien qu'il résonne dans mes oreilles. L'une de mes mains prend appuie sur le bar, derrière elle, proche de sa hanche, tandis que l'autre, attrape sa cuisse, glissant sous son genoux, pour le ramener près de ma hanche et la rapprocher de moi. « Je t'aime », je lui glisse entre deux baisers enflammés, dans un murmure. Je reprends immédiatement d'assaut ses lèvres y mettant toute la passion et l'amour que je lui porte. Je m'abandonne complètement à elle et... mes lèvres se font finalement plus douces, la pression de mon corps sur le sien se relâche, et ma main sous son genoux se fait moins ferme, caressant de mon pouce, sa peau dénuée d'un quelconque vêtement. J'embrasse une dernière fois, chastement ses lèvres, et finis par me détacher d'elle, gardant les yeux fermés quelques secondes, avant de les ouvrir. Nos visages sont encore incroyablement proches, si bien que je sens son souffle tout aussi haletant que le mien sur mon visage. Ma main quitte alors son genou pour venir caresser sa joue. « Si j'pouvais briser le contrat, quitter Hayley et m'afficher avec toi aux yeux de tous... j'le ferais... mais j'peux pas. J'ai des engagements à tenir et si tu crois que t'es pas capable de supporter ça, je le comprendrai... mais j'voulais simplement te dire que... que j'suis tombé amoureux de toi... ça me rend dingue, j'te jure, mais c'est le cas... et j'pouvais pas partir en tournée sans avoir mis les choses aux claires avant... ».
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L. Kaylee James
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MessageSujet: Re: + I'm yours (Kaylee)   + I'm yours (Kaylee) I_icon_minitimeSam 1 Juin - 17:38

I REALLY WANT YOU TO BE MINE

Peut-être que je me prenais un peu trop la tête. C'est vrai, peut-être qu'on aurait dû rester au point de départ, vous savez ce qui était censé être et rester une relation purement sexuelle, sans attache, sans sentiment. Sauf que maintenant je ressentais bien quelque chose pour lui. Bien plus qu'une simple amitié et j'pouvais le nier que ça reste la vérité. En bref, j'avais décidé d'être honnête. De toute manière, tout ça avait commencé pour une raison, la dispute (bien que motivée par l'alcool) était née d'une chose assez simple : je ne savais pas ce qu'il ressentait véritablement. Kyle, ce n'est pas le genre à montrer ouvertement ce qu'il ressent, j'ai l'impression qu'il préfère toujours garder cette carapace, jamais trop s'engager, jamais trop parler de lui-même. Ça doit être vachement plus facile de ne rien prendre au sérieux, ou peut-être qu'au contraire c'était plus difficile parce qu'on ne peut pas contrôler ses sentiments ... Bref, j'attendais patiemment sa réaction, ne sachant pas quoi ajouter de plus. C'était confus, mais compréhensible en somme, non . J'avais besoin de savoir ce que j'étais vraiment pour lui. Il me reprenait à chaque fois que je m'imaginais comme une simple amie à ses yeux, mais ne me disait jamais ce que j'étais alors. Moi, j'attendais juste qu'il me dise ce qu'il pense, qu'il me dise comment il voyait les choses désormais. Ouais, je e plierais à ses envies. C'est con mais c'est comme ça. S'il voulait qu'on reste simplement deux personnes qui couchent ensemble régulièrement on le resterait ... Mais je doutais maintenant que c'était ce qu'il veuille ... J'espérais en fait que ce ne soit pas ce qu'il désire. Sans que je n'eusse le temps de réagir, d'ouvrir la bouche comme je m'apprêtais à le faire pour le ramener sur terre ses lèvres étaient venus s'écraser sur les miennes, violemment. Je fus surprise sur le coup, mais mes yeux se refermaient naturellement. Les papillons recommençaient, mais s'agitaient encore un peu plus que précédemment. Mes mains c'étaient tout aussi naturellement diriger sur sa nuque, tandis que mon dos venait doucement heurter le minibar. Coller l'un contre l'autre, j'appréciais chaque seconde de se baiser, la douceur de ses lèvres, et cédais totalement en entrouvrant les miennes, donnant un total accès à sa langue. Dans l'instant, je n'avais qu'une envie, me donner totalement à lui. Le laisser coller son corps contre le mien, glisser ses mains sur moi à m'en faire frissonner. Comme il avait pu me manquer. On ne s'tait pas vu depuis seulement quelques jours et pourtant cela m'avait paru une éternité. Retrouver son corps collé aux miens me faisait doucement perdre chacun de mes sens. Toutes les questions s'envolaient, je me laissais totalement aller dans ses bras comme si ... ATTENDEZ, QUOI ? « Je t'aime » Encore une fois, je n'euteu pas le temps de réaliser ce qu'il venait de dire qu'il m'embrassait de nouveau. Il l'a dit . Ou alors je me le suis imaginé . Son second baiser fut plus tendre, mais je dois avouée que mon attention était désormais préoccupée par ses mots et je n'arrivais plus à me concentrer sur ses lèvres. Il finit par relâcher la pression, mon souffle était court quand Kyle détachait finalement ses lèvres.

« Si j'pouvais briser le contrat, quitter Hayley et m'afficher avec toi aux yeux de tous... j'le ferais... mais j'peux pas. J'ai des engagements à tenir et si tu crois que t'es pas capable de supporter ça, je le comprendrai... mais j'voulais simplement te dire que... que j'suis tombé amoureux de toi... ça me rend dingue, j'te jure, mais c'est le cas... et j'pouvais pas partir en tournée sans avoir mis les choses aux claires avant... » Wow. Alors là ... Je ne m'attendais déjà pas à ce qu'il débarque chez moi au milieu de la nuit avec un bouquet de roses, alors je ne m'attendais encore moins à ce que ça soit pour m'avouer tout ça. Alors il l'avait dit, il les avait dit ... Ses trois petits mots. Décidément, il ne cessera jamais de me surprendre ... Et moi je e retrouvais là, face à lui, légèrement perdue. Je fixais ses lèvres, puis ses yeux, puis ses lèvres encore une fois. J'essayais de réaliser. Eh bien, toi qui voulais être sûr de lui ... Voilà. Tu l'as ta réponse. J'essayais de calmer du mieux que possible de reprendre un rythme cardiaque normal, une respiration normale, en vint. Aller, dis quelque chose ! Bouge toi Kay' ! Je ... J'humifiais mes lèvres, les pinçait, et finit par esquisser un léger sourire. Il est amoureux. C'est ce que je voulais ... Ce que j'espérais, non ? je l'aimais. Ça c'était certain, je l'aimais aussi. Mes mains se plaquaient autour de son visage, franchissant les quelques centimètres entre lui et moi et je plongeais de nouveau mon regard dans le sien, un petit air amusé sur le visage. Dis ça encore. En fait, j'avais lâcher le fil de ses mots à "je t'aime" oui, j'avais entendu la suite, mais tout ce qui m'importait vraiment à ce moment était qu'il avait accepté, qu'il avait avoué. Je souris de plus belles, je t'aime. je t'aime aussi. Dis-je doucement, sans cesser de le regarder. Eh bien, si on m'avait dit ce qui allait se passer il y a seulement une heure je crois que j'aurais sincèrement ris au nez de cette personne. Mais au diable les doutes et les questions. Quitte à me retrouver le coeur en mille morceaux de nouveau, j'avais envie d'écouter mon coeur et non ma tête. Je me hissais sur la pointe des pieds une nouvelle fois puis finalement j'enroulais mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou. (heureusement qu'il est musclé mon... mon quoi, déjà ?) On est... ensemble, alors ? Je vais essayer de ne plus trop porter attention à ce contrat. Puis de toute façon il ne durera pas éternellement. Je penchais légèrement la tête sur le côté et fis mes yeux de cocker. J'suis désolée pour tout ça, encore une fois. Je grimaçais, puis vins poser mon visage dans le creux de son cou, respirant son parfum, me collant à lui. N'y avais rien de mieux qu'être dans ses bras je crois.
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