Pas de messages, pas d'appels, rien. Voilà à quoi se résumait ma vie depuis que ma relation avec Sly avait été définitivement rompue. J'étais mal, très mal. Je ne savais plus quoi penser de tout ça. J'avais longuement réfléchis à retourner à Coachella, mais pour de bon. Le festival s'était plus ou moins bien passé, j'avais fait la rencontre de magnifique californiennes, et de personnes que je ne connaissais pas forcément dans Brighton. Mais bien entendu, tout n'avait pas été tout rose, ça faisait partit de notre vraie séparation avec Sly Daniels. Quelque uns de mes proches m'avaient demandés pourquoi je partais, essayant de me donner des prétextes pour rester ; Les TMU, Caleigh, etc...

Ce soir faisait partit d'un de mes derniers soirs de travail, si je quittais Brighton. J'avais revêtit ma chemise blanche, ainsi que mon pantalon noir. C'était la tenue obligatoire dans le bar pour pouvoir être serveur, ou barman. Heureusement que j'étais tout de même à l'aise dedans. Dans le bar, il y avait les habitués, les petits nouveaux, et les mineurs qui essayaient de se faire passer pour des habitués. C'était marrant de les voir faire, mais le plus marrant était de les refoulés.

Je m'amusai à faire quelques jongles avec ma bouteille et mon verre. Quoi de mieux que quelques figures pour attirer les filles ? Et les clients, également. J'aimais le métier que je faisais, et mon patron était tout ce qu'il y a de plus cool au monde. Par rapport au groupe, il me donnait des congés quand je le souhaitais. En échange, je lui offrais des pass VIP. « Euuh, un whisky coca s'il te plait » Je relevai la tête sur le champs, en reconnaissant la voix. Loli... la jeune femme que j'avais rencontré par mégarde au festival. Je pouvais la reconnaître parmi cent femmes réunit, ayant la même couleur de cheveux. Je la regardai avec ce léger sourire, comment l'oublier? Attrapant un verre, et la bouteille, je lui fis agréablement ; « Heureusement que tu es majeure depuis mercredi dernier ! » Un clin d'oeil, un sourire, et voilà que je posai délicatement le verre sur le comptoir. Elle me tendit sa carte, et je refusai. « C'est moi qui offre. Tu vas bien ? »

Je regardai quelques filles qui semblaient mortes de jalousies. Il est vrai que j'étais légèrement connu sur Brighton, d'une pour sortir avec Sly Daniels, et de deux pour mon métier de barman, qui semblait être un atout majeur. « Moi ça va, j'attends les autres. J'étais pas sûr que tu te rappelles de moi, étant donné que t'avais quand même plusieurs bouteilles dans le sang déjà ! » Je ris à la remarque de la jeune Elodie. Il est vrai que j'avais l'habitude de boire, et pas qu'un peu. J'étais étonné qu'elle se rappelle de combien j'avais bu de bouteilles de whisky. En même temps, cet alcool de vieux et moi ne faisions qu'un. Mon père m'avait éduqué à cela, me rappelant souvent que c'était la boisson des "riches" et que je ne devais boire que ça, avec le champagne et le vin. Drôle d'éducation, n'est-ce pas ? « J'aime boire, j'ai été éduquer à savouré l'alcool. »

Loli était une fille agréable, et très mignonne. Elle m'avait légèrement tapé dans l'oeil, à moi ce que c'était les effets de l'alcool ? Je l'ignorais encore. Ce que je sais en tout cas, c'est que je la trouvais tout ce qu'il y a de plus jolie. Même si son jeune âge pourrait être une cause de dérangement, il n'en était pas moins. Un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres tendis que je la voyais boire son whisky coca, apparemment, elle n'était pas habituée à ce genre de dose. Une dose normale dans tous les cas. « Et toi, ça va ? Et ça va mieux avec... la fille que tu aimes ? » Je restai silencieux à sa question, m'appuyant sur le comptoir pour me rapprocher d'elle. Je n'avais guère envie de répondre à sa question, et j'espérai qu'elle puisse le comprendre. Prudence s'approcha de moi, et je lui informai que je prenais ma pause. Une bonne clope était de rigueur, ou peut-être un simple baiser de la part de la jeune femme. Grande question. « Viens avec moi. » Je fis le tour du bar, attrapant Loli par la main, puis je l'embarquai dans la salle de pause, afin d'être quelque peu tranquille. Seul à seul. La porte fermée, je cherchai mes clopes, et sorti derrière le bar, entraînant toujours la demoiselle. « Et sinon, tu travailles ici depuis longtemps ? Et tu travailles vraiment toute la nuit ? T'as du courage dis. » Allumant le bâtonnet blanc, je répondis enfin ; « Dès que j'ai terminé mes études, je suis venu travailler ici, ça doit faire trois ans, à tout casser. Ce soir, je fini tôt. Je ne reste pas non plus toute la nuit, mais on ferme relativement tard quoi. » Je me rapprochai d'elle. Je savais que j'étais le deuxième mec à l'avoir embrassé, mais j'espérai pouvoir le faire à nouveau. Vous savez, les hommes et leur "pulsions" quand une fille leur plait.