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 STEW Ҩ namaste bitches

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P. Stew Marshall
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P. Stew Marshall
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MessageSujet: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 16:48


pulse strawberry marshall


nom : marshall → prénom : pulse strawberry " stew " → âge : vingt ans → date et lieu de naissance : vingt-cinq décembre 1993 à brighton → métier/occupation : serveuse pour les soirées mondaines des sparks → origines : anglaises → statut civil : en couple → orientation sexuelle: hétérosexuelle → groupe: crux → avatar : willa holland → quelques traits de caractère : adorable ✦ souriante ✦ émotive ✦ têtue ✦ à l'écoute ✦ sage ✦ impatiente ✦ impulsive ✦ artiste ✦ charismatique ✦ bordélique ✦ franche ✦ enthousiaste ✦ fidèle ✦ maladroite ✦ gourmande ✦ imaginative ✦ intrépide ✦ mystérieuse ✦ mature ✦ modeste ✦ possessive ✦ pudique ✦ ouverte ✦ persévérante ✦ rancunière ✦ rêveuse ✦ réaliste ✦ serviable ✦ susceptible ✦ surprenante ✦ brisée.
elle se mord constamment le bout de la langue lorsqu'elle est concentrée dans ce qu'elle fait Ϟ elle a son petit rituel du matin: dès que le réveil sonne, elle fonce sous la douche puis se sert une tasse de café bien chaud Ϟ la musique est sa raison de vivre, elle est d'ailleurs incollable sur le sujet Ϟ elle ne sait pas cuisiner et préfère largement les plats à emporter Ϟ elle se mord souvent la lèvre inférieure Ϟ elle joue souvent avec ses cheveux Ϟ elle n'aime pas le chocolat Ϟ elle a une peur bleue des araignées et toutes autres sortes d'insectes Ϟ elle n'aime pas la solitude et le silence Ϟ son meilleur ami, c'est sa vie. elle tuerait pour lui même si elle l'envoie chier à longueur de temps. Ϟ c'est con à dire, mais elle croit encore au prince charmant mais elle n'en parle surtout à personne au cas où on se foutrait de sa gueule. Ϟ la famille est la chose la plus importante à ses yeux. qu'on ne s'avise pas de toucher à l’un de ses membres sinon elle se transforme en véritable furie. Ϟ elle a toujours son portable et un paquet de cigarettes sur elle Ϟ elle fume depuis qu'elle a quinze ans Ϟ vivre sans des câlins de ses amis c’est impossible Ϟ elle possède deux tatouages : un sur la nuque et l'autre sur le pied gauche Ϟ elle est encore vierge malgré tout ce que l’on pourrait penser. d’ailleurs seul son meilleur ami est au courant. autant expliciter la chose, elle est vierge dans le sens où elle n'a jamais couché de son plein gré. Ϟ elle voudrait que cette guerre enfantine cesse une bonne fois pour toute. Ϟ elle est amoureuse mais ne sait pas vraiment comment s'y prendre. Ϟ elle veut vivre sa vie au jour le jour, peu importe ce qu'il pourrait se passer. Ϟ elle boit et fume - pas que la cigarette - mais n'a jamais essayé se droguer, bien qu'elle y songe fortement.
prénom/pseudo : mélissa. et je vous interdit de me chanter les minikeums ou l'autre chanson de julien clerc sinon je crois que je fais un massacre. AH et j'oubliais, SURTOUT pas celle de Diam's, sinon c'est la mort assurée. et malgré tout ça, je sais qu'il y a bien un gland ou deux qui vont m'en foutre plein la tronche et ça, ça craint / b_bulle → âge : vingt-et-un ans → présence sur le forum : quotidienne → avis sur le forum : vis ? Oo c'est qu'il c'lui là ? Oo d'accord, je sais où se trouve la sortie sac . en attendant, je n'aurais qu'un seul mot à dire : ojsdqmskjgbsmidbqmofnskjbgfoshdeqlfnskjdsmirhmalqknfmq,snvjksdbgfosrfoqknfksbfgmqlf ! → comment as-tu trouvé le forum : chez la voisine SUSU → double compte ou premier personnage (si dc, préciser qui) : premier personnage → crédit de la fiche : wild heart → dernier mot : j'vous baise, pour faire dans l'originalité. →


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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 16:48

« Rater sa vie est un droit inaliénable. »
Naître un soir de Noël n'est-ce pas merveilleux ? Si ma mère avait su, elle m'aurait mise au monde bien plus tôt. J'étais son cadeau de Noël, l'objet le plus précieux dont elle ait jamais rêvé. J'étais sienne, le fruit de ses entrailles, le fruit d'un amour inconditionnel, d'une passion partagée, d'un mariage éternel. Les six premières années de ma vie furent les plus belles. J'étais la petite fille prodige, celle qui rendait les jours encore meilleurs à ses parents. Oui, j'étais une enfant pourrie gâtée. Je ne leur ais jamais rien demandé, et pourtant, j'avais tout. J'étais l'attraction du village et j'aimais ça. J'étais jeune, petite et futile. J'avais cinq ans quand ma parfaite petite vie a basculé dans le vide. Une fusillade dans le parc. Mon père se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Le prix à payer : sa propre vie. Il était parti chercher du pain et n'était jamais rentré à la maison. Le soir, deux inspecteurs de police ont frappé à la porte. C'est moi qui leur avais ouvert. Le plus âgé des deux avait posé un genoux à terre pour se mettre à ma hauteur. Le plus jeune avait l'air terrorisé. Il fuyait mon regard, ravalant avec difficulté sa salive. Quelque chose s'était passé, quelque chose de grave. Du haut de mes six années, que voulez-vous que je comprenne ? Je me contentais d'appeler ma mère, comme on me l'avait demandé. Elle m'avait entouré de ses bras pendant qu'on lui apprenait la nouvelle. Devant mon silence et l'expression de mon visage, le plus jeune demanda la permission à ma mère de m'emmener dans la pièce voisine pour m'expliquer la situation. Elle était abattue et n'émit aucune opposition à cette requête. C'était difficile à avaler, mais elle n'avait pas la force d'avouer ce drame à son enfant. Il attrapa ma petite main et m'entraîna dans la cuisine. Je me laissais faire. Il m'inspirait confiance. Il était jeune et avait l'air si fragile. Il m'expliqua tout, choisissant ses mots avec une justesse particulière. Il ne voulait pas que je souffre, même s'il était conscient que ce serait inévitable. Quand l'information eut fait le tour de mon cerveau, je me suis littéralement jetée dans ses bras. Au fond, je savais qu'il ne faisait que son travail. Mais comme il m'avait annoncé cette si mauvaise nouvelle, je voulais lui faire payer le fait d'être le messager de la mort. Son châtiment ne serait donc autre que ma crise de larmes, grosses perles dévalant mes joues rosies comme un torrent dans la montagne. Je ne m'attendais pas à sa réaction. Il me prit dans ses bras et me serra si fort contre lui que je n'arrivais plus à lui en vouloir. Finalement, je me suis endormie dans ses bras, fatiguée de pleurer et n'ayant plus la force de lutter. J'avais six ans et on m'avait privé de mon père.

Et dire qu'il n'était plus là. Avant de perdre mon père, j'avais perdu un ami très cher à mes yeux, enfin plutôt deux. Un tragique accident. J'avais cinq ans quand j'ai appris la nouvelle. Je n'avais pas compris. Et puis, quand je l'ai vu ce jour là, j'ai su que j'allais le perdre aussi. Kenael et Kyan avaient perdus leurs parents. Ces derniers étaient un couple que mes parents considéraient comme leurs meilleurs amis. Du coup, on était souvent fourrés tous les trois ensemble. J'adorais les jumeaux. Je ne me voyais pas passer une seule journée sans leur compagnie. Je l'avoue, j'avais toujours été plus proche de Kenael que de Kyan mais il ne fallait pas sous-estimer la relation que l'on entretenait tous les deux. Alors ce jour-là, quand je les ais vu, de l'autre côté des cercueils qui enfermaient leurs parents, j'avais compris que ce sera également la fin pour nous. Je n'ai pas su quoi dire, je n'ai pas su quoi faire. Je n'avais pas le droit de rire dans un moment pareil, je n'avais pas le droit de courir et de sauter dans tous les sens. Les garçons venaient d'avoir six ans. Moi, du haut de mes cinq années, je perdais beaucoup en une seule journée. Kenael m'a envoyé un petit geste de la main. Mon mince sourire en guise de réponse fut la dernière chose qu'il vit. Et ça, même pour une enfant de cinq ans, ça craint.



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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 16:49

« Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup... »
Il aura fallu deux ans à ma mère pour se remettre de la mort de mon père. Moi, je préférais garder le silence. Il me manquait terriblement et, tous les soirs, je pleurais en silence jusqu'à ce que mon corps n'en puisse plus. Je ne voulais pas que ma mère s'inquiète pour moi alors je me cachais derrière quelques sourires qui la rendaient heureuse. Enfin, tout est relatif. Elle venait de retrouver quelqu'un. Après seulement deux ans. Je pensais que leur amour durerait éternellement, qu'elle était sienne, uniquement sienne. Apparemment, je m'étais trompée. Ce type là ne m'inspirait pas le moins du monde. Son visage me faisait peur et son regard me glaçait le sang. Il essayait de se rapprocher de moi à chaque instant. Je ne l'aimais pas, je ne voulais pas de lui dans ma vie, dans notre vie. Je ne lui devais rien. Il avait beau rendre ma mère heureuse, je n'étais pas certaine que cela durerait longtemps. Non, ça c'était certain, je ne l'aimais pas et je ne voulais rien avoir à faire avec lui. Ce n'est que quatre ans plus tard que mes doutes se sont confirmés. J'avais douze ans et mon petit monde s'écroulait de nouveau. Cela faisait quatre ans qu'il était là et j'avais appris à faire avec. Pour ma mère. Elle ne supportait pas de me voir si froide et distante avec lui. Alors, pour elle, j'ai fais un effort. Finalement, il n'était pas si horrible que cela. Je revoyais ma mère sourire et sortir, chose qu'elle ne faisait plus depuis que mon père est mort. Ça me faisait du bien de la voir de nouveau resplendissante. Il avait réussit à me convaincre qu'il était en droit d'intégrer ma famille. J'ai eu vite fait de comprendre que tout cela n'était que tromperie. J'avais à peine douze ans quand tout à dérapé. Ma mère était sortie faire quelques courses. J'étais restée seule avec lui. Je tentais de passer le plus de temps possible dans la salle de bain. Je refusais toujours de rester seule avec lui malgré tout. Alors que j'étais sous la douche, il entra en silence. Entre le bruit de l'eau et la chanson que je chantais, je n'ai pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit. Il m’attrapa par le bras. J'étais nue comme un ver et je me débattais. Il me serrait si fort, ça faisait tellement mal. Il m'a balancée sur le lit et a commencé à me tripoter. Je hurlais, je ne voulais pas qu'il me touche. Comme je criais tellement fort, il m'a frappé et enfoncé la couverture dans la bouche pour atténuer mes hurlements. Mes bras étaient bloqués, je ne pourrais pas résister bien longtemps. Alors j'ai arrêté de me débattre. Il a joué avec moi jusqu'à ce que ma mère rentre. Je me sentais salie et j'étais couverte de bleus. Il m'avait fait mal, sur toutes les parties de mon corps. Il m'avait violé et je savais que ça ne s'arrêterait pas là.

Brighton, quatorze ans. « T'as l'air bizarre Stew, t'es sûre que ça va ? » Je n'aime pas ça quand il me dévisage, qu'il me pose cette question, qu'il s'interroge sur la situation. Lui, c'est Maxime, mon meilleur ami. Je n'aime pas quand il s'inquiète pour moi. Je ne veux pas qu'il s'inquiète pour moi. Je suis grande, ça va. Oui, bon, ça va, j'ai treize ans, et alors ? Je vais bien, ou presque. Je sais ce que je fais et il n'y a aucune raison pour qu'il se mêle de ma vie privée. Enfin si puisque c'est mon meilleur ami, mais non. Je ne cherche pas à comprendre, je ne cherche pas à savoir. Il n'y a rien à savoir et rien à comprendre. Il me dévisage, c'est comme si il savait. « Ben oui ça va. Pourquoi ça n'irait pas ? » Un petit sourire et ça devrait passer comme une lettre à la poste. Oui, enfin non. Parce que justement, c'est lui et qu'il ne me croira pas comme ça. « Je sais pas ... Tu te tapes une tête on dirait que t'as pas dormi depuis trois semaines, t'as un genoux en moins et des bleus partout ... Je sais que t'es une guerrière m'enfin faudrait penser à se calmer un jour ... » Il hausse les épaules. Cela fait maintenant deux ans. Deux longues années que mon beau-père a pété les plombs et qu'il s'amuse à me violer età me battre quand ma mère n'est pas à la maison. Charmante histoire n'est-ce pas ? En ce qui me concerne, je squatte un peu chez tout le monde. J'essaye de passer le moins de temps possible à la maison, mais je dois bien avouer que c'est tendu. Avec les cours, en général, c'est lui qui vient me chercher parce qu'il ne veut pas comprendre que je suis assez grande pour rentrer toute seule. Enfin ça, c'est plutôt ce que je me dis. En fait, tout ce qu'il veut, c'est juste profiter de moi un peu plus longtemps. « Je suis casse-cou que veux-tu ? Tu ne me changeras pas en un claquement de doigts Max, ne l'oublie jamais. » Je le pointe du doigt et pince les lèvres. J'éclate de rire. Je suis une très bonne comédienne, je sais que ça passera. Il soupire. Comme une lettre à la poste je vous ai dit. Je regarde ma montre. Merde, je suis déjà à la bourre. Il faut que je me sauve et vite. Je récupère mon sac en quatrième vitesse. Il m'attrape avec délicatesse le poignet. « Où tu cours comme ça Marshall ? Ne me dis pas que t'as un couvre-feu quand même ? » Le contact de sa main sur ma peau était si différent de celui que mon beau-père portait à mon égard. J'en sursautais légèrement. Je soupire et lâche mon sac. « C'est pas ça ... C'est juste que j'ai une tonne de choses à faire et que je ne vais pas laisser mon beau-père se débrouiller tout seul pendant que ma mère n'est pas là ... » Je fais une grimace. Certes, ça fait quatre ans qu'il connait la maison mais bon, il a toujours du mal alors ça passe quand même. « Tu veux que je t'accompagne ? » Je fais mine de réfléchir mais ma réponse est déjà toute trouvée. « Non t'inquiète pas, j'vais marcher, ça va me faire un bien fou. » Un grand sourire, je récupère mon sac. Il m'attire contre lui, m'entourant la taille de ses bras. Cette étreinte me fait mal mais je refuse de dire quoi que ce soit qui pourrait lui indiquer qu'il y a vraiment un problème. Je me contente de fermer les yeux un instant. C'est ça que je veux, tous les jours, tout le temps, ne jamais m'en séparer. On s'éloigne, mes yeux se rouvrent. Il dépose un baiser sur le haut de mon crâne et je m'enfuis, comme toujours. Maxime, c'est mon meilleur ami. Je l'aime de tout mon coeur. D'ailleurs, je crois qu'il a de la chance de ne pas pencher du même côté de la balance parce que sinon je crois que je lui aurais déjà sauté dessus. Non mais c'est vrai, il est grave sexy et que personne n'ose me dire le contraire. Enfin, quoi qu'il en soit, j'ai besoin de lui dans ma vie. Il est le seul en qui j'ai encore confiance. J'ai besoin de lui, tous les jours, tout le temps. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il me le rend bien. Je l'aime mon Maxime, oui, comme une folle.



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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 16:49

« I will fight for you. Until your heart stops beating... »
« Tu ne comprends pas Maxime. Ce n'est pas aussi simple que ça ! » « Non Stew, c'est toi qui ne comprends pas. Quand vas-tu arrêter, hein ? Quand il t'aura tué ? » « Il ne me tuera pas. Il a bien trop besoin de moi. » « Oui, il a besoin de toi. Mon cul ouai ! Il te viole et te bat tous les soirs Stew ! » Maxime avait raison. Il avait découvert ce qu'il se passait deux ans auparavant. J'avais eu le malheur de me relever les cheveux ne serait-ce qu'une seconde. Il avait vu mon cou et les nombreuses ecchymoses qu'il comportait. S'en suivit une longue explication mouvementée. Au final, je m'étais effondrée dans ses bras, pleurant jusqu'à ce que mon corps n'en puisse plus. « Tu devrais en parler à quelqu'un ... Finnigan peut-être ? » « Non ! Et encore moins Finnigan ! Il m'a déjà assez soutenu quand j'ai perdu mon père, pas la peine de lui en faire subir plus. » « Alors laisse-moi faire quelque chose ... » « Pas question Max ! Je me débrouillerai mais toi tu ne feras rien, tu ne bougeras même pas le petit doigt. C'est moi qui suis dans la merde, c'est moi qui m'en sortirai. » « Stew ... » « La ferme Max ! Je t'ai dit de ne rien faire. » La discussion était close. Je ne changerais pas d'avis et il le savais. J'avais seize ans. Cela faisait quatre longues années que je supportais les coups et les viols à répétition. J'encaissais sans rien dire. J'avais essayé déjà plus d'une fois. Mais il était toujours là pour me rappeler de garder le silence. « Max, je vais le faire, c'est pour aujourd'hui. » « Mais de quoi tu parles ? » « Je vais l'arrêter. Aujourd'hui, ce sera la fin, sa fin. » « Je ne sais pas ce que tu comptes faire Stew mais attend moi. » « Ce sera fini tout à l'heure, je m'occupe de tout. » « Stew, ne fais rien sans moi. » « Je te laisse Max, il arrive. Quoiqu'il arrive, ne m’oublie jamais. Jure le moi. » « Stew ... » « Jure-le moi Maxime ! » « Je te le jure mais - » « Je t'aime Max. » Et j'ai raccroché. Je ne voulais pas qu'il me dissuade de le faire. Cela faisait déjà quelques semaines que je montais ce plan. Je le ferais aujourd'hui, je ne pourrais pas reculer. Il ouvrit la porte de ma chambre avec violence, ce qui me fit sursauter. Il m'attrapa par le cou et fit ce qu'il avait à faire. Je me débattais encore par moment. Il me faisait toujours aussi mal. Les coups qu'il me donnait atténuaient la douleur de ses mouvements. Je voulais qu'il me frappe pour que je ne sente plus rien. Il avait fini. J'étais soulagée parce que je savais que ce serait la toute dernière fois. Ma mère était partie tôt ce matin. Voyage d'affaire. J'avais donc le champ libre pour agir. Il était descendu boire un coup, comme à chaque fois, à moitié nu. J'avais pris la peine d'enfiler un tee-shirt et un short, sans sous-vêtements, cela m'aurait coûté un peu plus de temps. Le temps, je n'en n'avais pas justement. Maxime pourrait débarquer d'un instant à l'autre. J'ai dévalé les escalier et me suis engouffrée dans la cuisine. « Tu sais que tu n'es vraiment qu'un connard, imbu de ta petite personne ? » « Fais attention à ce que tu dis la traînée ! » « Parce que tu crois que tu me fais peur ? C'est fini maintenant. J'en ai marre de toi, de tes coups, du fait que tu me violes tous les soirs ! C'est fini, tu m'entends ? Fini ! » Comme je m'y attendais, il entra dans une rage féroce. Il brisa sa bouteille de bière sur le plan de travail et me menaça, comme il avait coutume de le faire. Sauf que cette fois-ci, je ne fuirais pas. Bien au contraire, je continuais à le provoquer, à le défier. Je me défendais tant bien que mal jusqu'à ce qu'il m'entaille profondément le bras droit. J'ai hurlé, al douleur était terrible, horrible, si intense. Mes yeux se sont posés sur son visage. Un immense sourire glacial et dégoutant l'illuminait. C'est alors que je su que c'était le bon moment. Mon bras me faisait un mal de chien mais je devais faire quelque chose à tout prix. J'ai réfléchi à toute allure quand tout est enfin devenu clair. Il pensait avoir gagné et avait baissé sa garde. Sans plus attendre, j'ai agrippé son poignet. Je l'ai serré si fort que le bout cassé de la bouteille lui échappa de la main. Je l'ai rattrapé au vol et, sans plus d'hésitation, je le lui ai enfoncé dans le coeur, au plus profond que je le pu. Il s'est écroulé sur le sol et moi avec lui. Maxime est entré à cet instant précis, il a hurlé mon nom et s'est précipité sur moi. Il m'a serré si fort dans ses bras et ne m'a plus jamais quitté.

Finnigan est arrivé une quinzaine de minutes plus tard. Il n'était pas seul. A la tête d'un groupe de cinq autres hommes, il a pénétré chez moi. Maxime l'avait appelé avant de venir. Bien que je lui avais dit de ne rien faire, je n'arrivais pas à lui en vouloir. Recroquevillée sur le carrelage froid et taché de sang de la cuisine, c'était comme s'il avait su où je me trouvais sans même avoir besoin de m'appeler. Blottie dans les bras de Maxime, je ne regardais que son épaule, ne voulant pas avoir à affronter la gravité de la scène. Je tremblais comme une feuille parce que je me rendais compte de ce que j'avais fait. Je n'avais pas réfléchi avant mais je venais de tuer un homme, délibérément. Un acte prémédité. Finnigan vérifia s'il était vivant et soupira. Non, il n'était plus, je le sentais. Non, je le savais. Il posa ensuite sa main sur mon épaule. J'ai cessé de trembler presque immédiatement. Je savais que je pouvais me dégager des bras de Maxime sans crainte. J'ai levé la tête vers Finnigan et me suis jetée dans ses bras. Tout s'est ensuite déroulé comme le jour où mon père est mort. Il m'a serré fort dans ses bras, caressant mes cheveux et me berçant lentement. Je savais que maintenant je ne risquais plus rien. Je sentais que mon meilleur ami se détendait à côté de moi. Maxime devait avoir indiqué à Finnigan que j'avais le bras droit dans un sale état puisque l'inspecteur se détacha lentement de moi et appela l'un de ses collègues. Ce dernier voulu me porter pour m'amener à l'extérieur, rejoindre l'ambulance. Il m'a touché, j'ai hurlé, me réfugiant dans les bras de Maxime. Je ne voulais pas qu'il me touche. J'avais peur des hommes. Hormis Finnigan et Maxime, aucun ne pouvait me toucher, aucun n'avait l'autorisation, le droit de le faire. C'est Maxime qui m'a portée dehors et c'est une femme qui m'a soignée. Mon meilleur ami avait compris ce qu'il m'arrivait, ce que je ressentais. Les hommes m'effrayaient, je me mettais en colère, je me refermais et rejetais toute aide des hommes. Ces quatre dernières années m'avaient traumatisé à vie. Je ne ferais plus jamais confiance à un homme, je me l'étais jurée. Enfin ça, c’était avant Kënael et tout le reste. Max m’a aidé à me remettre sur pieds. C’est le meilleur, je n’en n’ai jamais douté. Suite à ma folie passagère, on a décidé que j’avais des circonstances atténuantes, que j’étais comme schizophrène. Du coup, je n’ai pas eu de sanctions à proprement parlé. J’ai dû suivre une thérapie cependant. Me confier, c’était une grande blague. Et pourtant, j’y suis arrivée. Il m’a fallut deux ans pour qu’on me libère de tout soupçons, qu’on me lâche la grappe. Je ne suis pas méchante, je ne suis pas atteinte de troubles bipolaires. Je suis juste effrayée, traumatisée par mon passé.

Brighton, seize ans. Ma vie est un véritable enfer. En fait, je n'ai jamais été le genre de fille à vouloir devenir populaire à tout prix mais là, franchement, ça craint. J'ai l'impression d'être pire que la dernière des merdes, le pariât de la société et encore, c'est peu dire. On me dévisage, on me pointe du doigt, on murmure à mon passage et les conversations cessent quand j'entre dans une pièce. C'est difficile à vivre. J'ai du mal à me faire une raison. S'ils savait pourtant à quel point je ne leur en veux pas. S'ils connaissaient la vérité, peut-être seraient-ils moins critique vis-à-vis de celle que je suis. Malgré tout, je sais qu'il y a des gens sur qui je peux encore compter. Maxime est le premier sur ma liste. Finnigan, le flic qui m'a sorti de là, Kenael et Kyan. La liste peut encore être allongée. Je n'ai jamais été très proche de figures féminines. Les filles sont bizarres et ce sont de vraies salopes entre elles. Un problème de sexualité ? Pas du tout. Je fais juste un constat de ce que mes seize dernières années m'ont appris. « Euh ... Tu ... Tu serais pas la fille de mon père par hasard ? » D'accord, là, c'est flippant. J'ai relevé la tête et je suis tombée nez à nez avec un type totalement inconnu au bataillon. Déjà, un mec vient me parler. De deux, je ne le connais ni d'Eve, ni d'Adam. De trois, la fille de son père ? Mais de quoi il parle ce guignol ? Il ne sait visiblement pas qui je suis et il serait peut-être même complètement défoncé. Enfin ça, ça reste à vérifier. Mon premier réflexe a été de me recroqueviller sur moi-même. Un mec vient me parler. Ok, calme, reste zen. Je ne réponds pas, croyant que c'était une farce de tous ces cas sociaux qui parlent dans mon dos. « J'suis Owen McFly et j'ai appris que ... » Il a continué à parler. J'avais décroché à partir du moment où il m'avait donné son nom de famille. McFly. Je ne le connaissais que trop bien. Un forte envie de vomir, mon instinct me dictait de partir en courant et ma tête de rester pour en apprendre plus. Cependant, je me suis relevée et j'ai attrapé mon sac. « Je ne suis pas sa fille, je ne l'ai jamais été et je ne le serais jamais ! » que j'ai craché, hargneuse. Son père n'était pas le mien. Avec tout ce que j'avais subi, personne n'avait le droit de me dire une telle chose. Il s'est mis à rire. Ca, c'était flippant. Avec mon aversion pour la gente masculine, j'aurais dû partir en courant après ça mais quelque chose m'en empêchait. La curiosité certainement. Je l'ignore. On a beaucoup discuté ce jour-là. Il aurait pu être un imposteur ou un journaliste que ça aurait été la même chose. Malgré tout, le type était sincère et semblait comme fasciné par mon histoire. A la fin de mon récit, il a poussé un long soupire. « Je suis désolée de ce que tu as dû subir ... Je savais que c'était un connard, mais pas un ... » Il n'arrivait pas à trouver les mots. « Alcoolique, pervers, pédophile avec forte tendance à la violence ? » C'est sorti tout seul. Il a semblé d'accord avec cette description et nous sommes partis en fou rire. Qui l'aurait cru ?



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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 16:49

« Avec des si on mettrait un cachalot dans une boite d'allumettes. »
Je ne sais pas vraiment ce qu'il m'est passé par la tête ce soir là. J'étais à une soirée tout ce qu'il y a de plus normal. J'avais un sacré coup dans le nez, il faut bien l'avouer. Tout se passait très bien. Je dois bien avouer que j'avais encore du mal à me fondre dans la masse. Les gens me regardaient toujours de travers. Enfin, plus vraiment après être défoncé. En général, quand on est bourré, on a tendance à faire n'importe quoi n'est-ce pas ? Alors oui, je faisais un peu n'importe quoi. Et puis, un type s'est approché de moi. Au début, je prenais ça pour un jeu, comme toujours en fait. Mais le mec se faisait bien trop insistant. Je ne voulais pas, je n'avais pas vraiment besoin de ça. J'ai voulu m'éloigner mais rien à faire. Je pestais, je lui demandais de me lâcher, rien à faire. Il devait être sacrément amoché. Je commençais à perdre patience. « Lâche moi je te dis ! » Trop, c'en était trop. J'ai haussé le ton de la voix malgré moi je crois. Ca la fait rire mais il restait là avec ses mains baladeuses et son haleine à faire fuir une horde de putois. « Je crois qu’elle t’a demandé de la lâcher. » J'ai levé la tête vers cette voix qui me paraissait si familière mais que je ne reconnaissais pas immédiatement. Kenael. Le type s'est barré, j'ignore pourquoi, et moi, je tremblais de tous mes membres. Les hommes et moi, ça fait quarante-cinq. Et ce soir, je ne me sentais plus d'attaque. Malgré le fait que je ne sois plus très net, la vision de ce cinglé et de ses mains posées sur moi, me donnait la gerbe. « Ca va Stewwie ? » Cela faisait des années que je n'avais pas entendu ce surnom. Il était le seul à m'appeler comme ça. J'étais un peu sonnée, déboussolée. Je fuyais son regard de manière totalement inconsciente. « Oui… Oui ca va… » L'effet de l'alcool était redescendu au plus bas. La situation m'avait sacrément refroidie. J'essayais de toutes mes forces d'arrêter mes tremblements mais j'en étais incapable. Je ne les contrôlais plus. « Viens je te ramène chez toi. » Il a déposé sa veste sur mes épaules et a passé son bras autour de ma taille, de façon à me protéger, enfin je crois. J'ai faiblement acquiescé avant qu'on se mette en route. Je ne trouvais rien à dire. Je ne trouvais même pas la force d'ouvrir la bouche ne serait-ce que pour essayer de parler. « Eh Kenael je crois que t’as pas choisi la bonne fille pour se soir » Bande de connards. Je crois que si je n'avais pas été aussi faible, je leur aurais sauté dessus pour les égorger. Ils ne savent pas de quoi ils parlent, ils ne savent rien du tout. J'ai senti que Kenael se tendait alors qu'on sortait pour qu'il me ramène à la maison. En chemin, il s'est arrêté brusquement et s'est placé devant moi. Mes tremblements sans doute. « Eh ca va aller ok ? Calme toi Stew… » Et là, je crois que j'ai fait la chose la plus stupide du monde. Me rapprochant de lui, j'ai posé avec délicatesse mes deux mains sur son torse, je me suis hissée sur la pointe des pieds et je l'ai embrassé. Allez donc savoir pourquoi.

« QUOI ?! PUTAIN LE CON ! » Maxime a fait un bon en arrière. J'avoue que je me suis un peu laissé emporté. Ma réaction était surdimensionnée. En même temps, au vu de ce que je ressentais, je n'avais pas pu faire autrement. Mon meilleur ami venait de m'apprendre que Kenael avait fait une overdose et qu'il était à l'hôpital. Putain mais pourquoi j'étais pas au courant de ça ? Ca fait maintenant deux semaines qu'il est là-bas et même pas on me le dit ? J'ai l'impression d'être la dernière des connes. Fallait pas me le dire deux fois. J'ai sauté sur l'occasion et j'ai foncé à l'hôpital, Maxime sur mes talons. J'étais complètement perturbée. Je ne savais pas vraiment où me mettre. « Tu veux que je vienne avec toi ? » Je me suis arrêtée devant la porte de cette chambre d'hôpital, tétanisée. J'ai tourné la tête vers mon meilleur ami avant de pousser un faible soupire. « Non, c'est bon, ça va aller ... Mais ... Tu m'attends hein ? » Il a posé une main protectrice sur mon épaule, un faible sourire aux lèvres avant de tourner les talons et d'aller s'asseoir sur les fauteuils un peu plus loin. J'ai pris une grande inspiration et je suis entrée, refermant avec douceur la porte derrière moi. Il semblait dormir et ce n'était pas plus mal. Pendant un instant, j'ai penché légèrement la tête sur le côté et l'ai regardé, ne pouvant effacé ce petit sourire en coin que j'arborais. Et puis, je suis rapidement revenu à la réalité. Il avait fait une overdose et avait faillit perdre la vie. Je serais quoi moi, sans lui, hein ? Bizarrement, ça m'a frappé comme une évidence. Je me suis mordue la lèvre inférieure avant de venir m'asseoir sur la chaise, près de lui. J'ai glissé ma main dans la sienne et continué de le fixer. Il semblait si paisible. « Tu… T’as pas le droit de me laisser Kenael… Je sais que… Qu’entre nous ça fait des années qu’il y a plus vraiment d’amitié mais je… Tu as toujours beaucoup compté pour moi. Je… Ce baiser ça m’a fait réaliser des choses je… Je t’aime Kenael… T’as pas le droit de continuer à te détruire… Je… J’ai besoin de toi… » Si vous saviez à quel point cela faisait du bien de dire ces choses que l'on n'oserait jamais avouer en temps normal. Bon sang que je me sentais plus légère d'un coup. J'ai lâché un petit rire nerveux avant de me reprendre. « Mais je suis ridicule à te parler alors que tu dors… » J'ai baissé la tête et les larmes se sont mises à couler toutes seules, sans que je puisse les retenir. J'ai reniflé faiblement et me suis levée, retirant ma main de la sienne. Je suis profondément demeurée, c'est clair et net. J'ai déposé un baiser sur son front et je suis sortie en silence, rejoignant Maxime. Je me suis laissée tombée à côté de lui. Il m'a regardé de travers avant d'écarter les bras. « Aller, viens là ... Ca va aller, j'te le promet ... » Je ne me suis pas faite prier. Me blottissant contre lui, j'espérais de tout coeur qu'il puisse avoir raison.

Un besoin irrépressible d'aller boire un verre. Un bar, un scotch et moi. Un type qui tente tout ce qu'il peut pour m'avoir. Qu'il aille au diable celui-là. Il est vraiment dégueulasse. Des allusions salasses, un vieux sourire de pervers. Je ne connais ça que trop bien. Plus je le repousse, plus il insiste. Ce mec est lourd bon sang. « Je crois que t'as pas compris garçon. Elle est avec moi alors barre-toi. » Je tourne la tête et me retrouve face à une jolie blonde. Gosh, je rêve ou elle vient de me sauver la mise ? Le type nous regarde de travers alors que mon inconnue caresse ma joue avec un regard rempli de désir. Il grogne et fini par se barrer. La demoiselle éclate de rire. « Moi, c'est Ellen ... Oh et de rien surtout. » Je penche la tête sur le côté et un sourire vient illuminer mon visage. Je peux dès à présent mettre un nom sur ce joli minois. « Stew ... Et merci beaucoup. » Je lui tends la main et elle la prend sans aucune once d'hésitation. Ce soir là, on a beaucoup discuté. on a beaucoup rigolé. Et c'est ainsi qu'une amitié est née. On se fait passer pour un couple. Elle est ma femme et je suis la sienne. Entre elle et moi, il n'y a aucun tabou. J'aime passer du temps avec elle, bien qu'en général, on ne se souvient pas de grand chose le lendemain.

« Bon, il se passe quoi avec Kenael au juste ? » J'arque un sourcil. Il est sérieux là ? Gosh, il est sérieux. « Rien ... Enfin je ... » Je soupire, fronce le nez et me gratte l'arrière de la tête. Il a capté de toute façon, ça ne sert à rien que je cherche à me défendre. « GOSH ! Et en plus tu me trompes ! Non mais alors là, ça ne va vraiment plus Marshall » Il éclate de rire. En même temps, venant de lui, plus rien ne m'étonne. « Non mais ... De toute façon, le seul homme de ma vie, c'est toi Max. » J'arbore une petite moue enfantine. « T'es vraiment con quand tu t'y mets, tu sais ça ? » J'entrouvre la bouche sans même avoir la force de dire quelque chose. Et le pire dans tout ça, c'est que je le pensais sérieusement. En même temps, ce n'est pas vraiment un secret non plus. Et voilà que je vois passer le type que j'avais déjà vu une fois. Je jette un coup d'oeil à Maxime et pousse un soupire. C'était comme s'il avait totalement cessé de vivre. Je lève les yeux au ciel. « Bon, c'est pas le tout, mais à quelle heure tu m'le présentes, hein ? » Et je suis totalement sérieuse. Je les ai vu fricoter la dernière fois. Maintenant, à moi de juger si ce mec est bien pour mon Maxou. Il ravale avec difficulté sa salive. Nouveau soupire de ma part. « Eh toi ! Oui, toi, avec la choucroute sur la tête ... Voilà, toi. Viens par là s'teuplait. » Faut vraiment tout faire ici. Maxime me fusille du regard, ça me fait rire. Le garçon hésite mais vient finalement à ma rencontre. « Maxime est devenu aphone en deux minutes alors faut que je fasse tout à sa place. Bref, je t'explique. Enfin non, je me présente. Strawberry. Enfin appelle moi Stew, ça passe mieux. J'suis sa meilleure amie et accessoirement la femme de sa vie. » Maxime reste bouche bée, halluciné par ce que j'ose sortir. Le mouton n'est pas mieux. Il ne sait même pas où se mettre. « Alors là, en fait, j'suis pas censée faire un flop total. Alors soit tu retrouves ta voix Max, soit il faut que je devine son prénom et ça risque de prendre un temps monstrueux et j'ai pas que ça à faire. » Maxime se cache. Genre il a honte de moi. Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour mériter ça. « Euh ... Andreas ... » D'accord, c'est franchement pas gagné. « Et ben voilà, on avance ... Ah et, pas la peine, j'vais pas te manger non plus. J'suis au courant alors faut pas me la jouer à moi ... » Je hausse les épaules. « J'ai b'soin de boire un verre. » Je lève les yeux au ciel pendant que Maxime s'éloigne. Andreas ne sait pas où se mettre et la situation est un peu chaotique. Je me penche alors vers lui afin de pouvoir lui murmurer quelques mots à l'oreille. « Soyons clairs. Il te fait bander mon meilleur ami ? » D'accord, pour ma défense, je suis complètement défoncée. Ce n'est pas une excuse mais c'est la vérité pourtant. Pas de chance, je n'aurais pas de réponse puisque l'intéressé revient vers nous. Dommage, j'en saurais plus la prochaine fois.

Ca fait un an qu'on me soule plus avec cette histoire. Enfin presque. Il y a toujours des connards pour te rappeler ce que tu as fait. Au pire, je m'en fous totalement. Je ne suis pas du genre à être méchante, bien au contraire, mais ces gens là me donnent la gerbe. Depuis un an, je dois dire que je fais n'importe quoi en fait. Je sors avec n'importe qui et dès que ça devient trop sérieux ou que ça parle de cul, je me barre en courant. La vérité, c'est que je suis encore vierge, enfin dans le sens ou je ne l'ai jamais fait en étant consentante. Ouais, je sais, on ne dirait pas comme ça. Et pourtant, c'est la pure vérité. Si, je vous jure, demandez à Maxime si vous ne me croyez pas. Il est le seul à être au courant de ce détail croustillant. En fait, j'attends tout simplement d'être avec la bonne personne. Et le pire dans tout ça, c'est que je sais qui c'est. Mais le truc, c'est que c'est super méga compliqué. Vous voyez Maxime ? Bien. Maintenant, vous voyez Kenael ? Ben voilà, vous n'avez plus qu'à faire le rapprochement. En fait, ce mec, c'est lui que je veux. C'est pas compliqué. Ce sera lui et personne d'autre. Le truc c'est que je suis timide - enfin surtout avec lui - et que je ne me vois pas aller le voir et lui sortir de but en blanc que je le veux lui et tout le reste. Vous êtes fou ou quoi ?! Quand il était dans un sale état, j'ai pourtant été le voir, tout le temps même. Et puis, j'étais persuadée qu'il ne pouvait pas m'entendre alors je lui ais carrément balancé que je l'aimais. Et PAF comme ça, direct. Enfin, il ne m'a pas entendu - c'est surtout ce que je crois en fait. Franchement, ça craint sérieusement du boudin tout ça. Et puis, il y a Owen aussi. Bon lui, c'est complètement autre chose mais enfin, il compte quand même énormément dans ma vie. Vous allez me demandez qui c'est celui là et là, je vous répondrais que c'est l'homme de ma vie. Blaaaaaaague. C'est mon demi-frère en fait. Il est sorti de nul part celui là mais je dois dire que, franchement, ça m'a fait un bien fou de le connaître. On avait tous les deux la même aversion pour son père donc comme ça, au moins, ça rapproche. Et puis, c'est mon ange gardien aussi alors forcément, ça rapproche encore plus. Enfin, il y a Ellen avec qui je passe d'excellents moments. Elle est ma femme alors pas touche sinon je mords.

Ca fait maintenant deux ans qu'on m'fout la paix avec cette histoire et le monde semble avoir repris des couleurs. C'est pas plus mal. Moi ? Oh ben c'est toujours pas brillant. Maxime, c'est toujours l'homme de ma vie. De toute façon, il ne pourra jamais être autre chose. Il est mon meilleur ami, à la vie à la mort. On est connecté, c'est tout. Kenael, je l'ai. Enfin, c'est franchement pas tous les jours facile. Il m'a avoué avoir entendu ma confession et la meilleure, c'est qu'il a un gamin ! On s'prend la tête pour un rien mais au fond, je l'aime trop pour me séparer de lui. Il faudra que ce soit lui qui le fasse parce que moi, je ne romprais jamais avec lui. Oui, je l'aime et je ne sais clairement pas le lui dire. J'suis pas douée avec les sentiments, c'est pas nouveau et ça ne changera certainement jamais. Ou si, peut-être avec le temps mais ça, c'est franchement pas gagné. Ma mère est morte il y a quelques jours et ça, ce fut le coup de grâce. On m'a volé mon père, pris mon enfance ainsi que mon adolescence. Plus le temps passe et plus je me dis que je suis en train de perdre Kenael avec mes conneries. Et maintenant, c'est ma mère qui se fait la malle. J'vais finir par croire que j'les fais fuir pour leur bien-être. Et le seul qui reste, encore et toujours, c'est Maxime. Parce que lui, il sait comment faire, comment s'y prendre pour me garder. Il a toujours eu ce don incroyable et si je venais à le perdre, je n'aurais plus qu'à mettre fin à ma vie. Parce que oui, sans lui, je ne suis plus rien et ma vie ne serait qu'un interminable recommencement. Bon, pour vous la faire courte. Je m'appelle Stew, j'ai vingt ans et j'ai raté ma vie. La suite, au prochain épisode.



Dernière édition par P. Strawberry Marshall le Ven 11 Jan - 1:19, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 16:53

MELISSAAAAAAAAAAAAAAA NON NE PLEURE PAAAAAAAAAAAAAAAS


MEEEEEEEEEEEEEEL ASSIEDS TOI FAUT QU'J'TE PAAAAAAAAAAAAAAARLE



:star:
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 16:56

Steeeeeeeeeeeew ohh STEW Ҩ namaste bitches 2090816374 canard

PUTAIN TU M'AS TUEE LOLA STEW Ҩ namaste bitches 1881463262
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 17:15

    FEEEMMEEE DE PREEEENOOOM ! han hug hug
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 17:17

ok, c'est clair, Lola, c'est mort now ouh pan STEW Ҩ namaste bitches 1411664268 :clyde:

oooooooow j'ai perdu ma Dydy mais j'ai l'autre face de cake ohh . faudra qu'on voit c'qu'on fait tous les deux du coup héhéh

ma feeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeemme :lola:
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 17:21

Owiiiiiii on trouvera bien un lien qui claque fesses :eheh:
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 17:25

toujours wesh fesses de toute façon, t'as pas le choix STEW Ҩ namaste bitches 1881463262
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 17:41

Geeeeeeeeeenre, ouais bah toi non plus t'as pas l'choix 18 STEW Ҩ namaste bitches 1881463262 J'ai hâte de lire ta nouvelle histoire ma poule ohh
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeMer 24 Oct - 19:01

j'aime ne pas avoir le choix héhéh STEW Ҩ namaste bitches 1881463262 ah ben alors là, ce s'ra pas pour tout de suite STEW Ҩ namaste bitches 1881463262
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeJeu 25 Oct - 16:31

Maxime S. Thunderson a écrit:

MEEEEEEEEEEEEEEL ASSIEDS TOI FAUT QU'J'TE PAAAAAAAAAAAAAAARLE



:star:

MEL JE LE SENT JE LE SAIT JE LE SUIS IL SE FOU DE MOIIIIIIIIIIII
fouet fouet fouet fouet fouet fouet fouet fouet

JOTEME BIENVENUE MEL D'AMOUR. STEW Ҩ namaste bitches 2104563482 fesses héhéh STEW Ҩ namaste bitches 675700275
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeJeu 25 Oct - 19:15

Bizarrement, moi, je te déteste :clyde:
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeJeu 25 Oct - 19:39

NE DIT PAS OU JE PLEURE

:grozieu: please
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeJeu 25 Oct - 20:42

tu sais très bien que jotem pour de vrai patate ohh
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Maxime S. Thunderson
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeJeu 25 Oct - 20:48

MOI JE T'AIME POUR TOUTE LA VIE :grozieu:
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeJeu 25 Oct - 20:50

AH NON MAIS CA C'EST PAS NÉGOCIABLE DE TOUTE FAÇON ohh
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeVen 26 Oct - 18:13

CANON LA CANON LA CANON. :lola: :lola: :lola: :lola:
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitimeSam 5 Jan - 1:00

ET CEY REPARTIT POUR UN TOUR, je te re-valide avec plaisir ma Stew. ohh
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MessageSujet: Re: STEW Ҩ namaste bitches   STEW Ҩ namaste bitches I_icon_minitime

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