Read-Lovelock, Kayley Victoria

nom : Read-Lovelock → prénom : Kayley (et accessoirement Victoria). → âge : 17 ans. → date et lieu de naissance : 24 juin à Wellington, Nouvelle-Zélande. → métier/occupation : lycéenne. → origines : néo-zélandaise par ma maman, anglaise par mon super papa. → statut civil : célibataire. → orientation sexuelle: hétérosexuelle. → groupe: crux. → avatar : taylor marie hill. → quelques traits de caractère : drôle, forte, grande gueule, emmerdeuse, optimiste, réaliste, indiscrète, bavarde, loyale, créative. J’ai vécu dix ans en Nouvelle-Zélande, puis je suis arrivée à Brighton → Je change de couleur de cheveux assez souvent, c’est marrant. → Il y a un mot que je dis souvent « Yeahnah », selon le contexte ça veut dire oui ou non. → J’ai pas de couleur préférée, les autres seraient jalouses → Le plus gros drame de ma vie : je suis allergique au chocolat. C’EST UNE VIE CA ? → Du coup, je me rabats sur les bonbons. Tous. Sauf les réglisses. → Je joue de nombreux instruments et j'aimerais devenir musicienne professionnelle → Je n’aime pas spécialement me battre mais ça m’arrive plutôt souvent puisque je ne sais pas fermer ma grosse bouche → Du coup, certaines personnes pensent que j’suis assez immature (ce qui est faux !) → C’est pourquoi je suis célibataire, il me trouvait trop immature. → Je mange (mordille) mes cheveux. → Je ne sais pas danser alors je secoue mes cheveux dans tous les sens de façon sensuelle (oupas) → Je n’ai jamais pris de drogue. Pas que j’ai peur ou quoique ce soit, je n’en ai jamais eu l’envie tout simplement. → Par contre, ne me laissez pas avec de la téquila, de la vodka, du rhum et autres alcools.

prénom/pseudo : liviah. → âge : 19 ans. → présence sur le forum : Disons, pas tous les jours. → avis sur le forum : LA NOUVELLE VERSION EST TROOOOOP BELLE/BONNE/MAGNIFIQUE ! → comment as-tu trouvé le forum : C'est une looooongue histoire ! Alors, il était une fois... Lola et Deb → double compte ou premier personnage (si dc, préciser qui) : Pas de dc, mais j'ai eu Blake (au touuut début) puis Andria. → crédit de la fiche : lady fame pour le vava et certainement tumblr pour les autres images. → dernier mot : →

cool story, bro.

dix-onze ans
Je pourrais commencer mon histoire par « Il était une fois » mais je suis loin d’être une princesse. Qui a envie d’être une princesse maintenant ? Ça n’a rien d’intéressant, on est d’accord ? Je pourrais aussi vous raconter le divorce de mes parents lorsque j’avais trois ans, mais ça remonte à bien trop longtemps, je ne m’en souviens pas. A vrai dire, je n’ai aucun souvenir de mes parents vivant ensemble. Mais je n’ai pas eu une enfance terrible pour autant. Mes parents n’étaient plus amoureux, mais ils n’étaient pas ennemis non plus. Au contraire, ils s’entendaient vraiment bien et avaient une forte affection l’un pour l’autre. Ouais, j’ai eu des parents aimants. Mais ça, c’était avant. Enfin non, mes parents m’aiment toujours, ça c’est sûr, mais… Bon, il faut que je vous explique. En fait, quand j’ai eu à peu près six ou sept ans, ma mère s’est remariée. A un connard, faut dire les choses comme elles sont. Il ne m’a jamais touchée ou quoi que ce soit, hein, ne vous imaginez pas des choses ! C’est juste qu’à partir du moment où il est entré dans nos vies, tout a changé. Il s'est accaparé ma mère et la pauvre ne s’est rendue compte de rien, l’amour l’aveuglant. Du coup, je passais beaucoup moins de temps en sa compagnie. Et ensuite, ce mec a entrepris de mettre mon père « hors course » et ça, il ne l’a pas accepté. C’est à partir de là que mes parents ont arrêté de bien s’entendre. C’est devenu la guerre et j’avais l’impression d’être un trophée. Ballotée d’une maison à l’autre, engueulée pour tout et n’importe quoi (surtout pour n’importe quoi). Mais alors pourquoi je suis à Brighton et plus à Wellington en Nouvelle-Zélande ?

C’était une décision de mon paternel. Je ne sais pas si je vous l’ai dit (bon d’accord, je n’ai rien dit) mais il n’est pas natif de la Nouvelle-Zélande, c’est un anglais le monsieur (et son nom est Read, oui, tout à fait). Il a toujours eu envie de retourner dans son pays, mais il a rencontré ma mère, ils se sont mariés et ils m’ont eu. Donc forcément, il n’a pas eu l’occasion. Mais là, tout allait au plus mal avec ma mère, ça lui donnait une raison de fuir à l’autre bout de la planète. Ce qui l’en empêchait, c’est moi. Il pensait que je ne voudrais jamais quitter ma contrée natale, ma mère et le reste de ma famille. Sauf que moi, je m’en fiche un peu en fait. Ma mère me délaisse (même si elle m’aime, je ne le nie pas), j’ai des amis, certes, mais bon, j’en aurais d’autres. Ouais, en gros, on a eu une longue discussion mon père et moi et c’est quand j’ai eu entre dix et onze ans que je suis arrivée à Brighton. L’Angleterre, c’est froid, c’est pas très beau, mais j’aime bien.

quatorze ans
« T’es nouvelle ? » J’vous replace. J’ai quatorze ans, j’suis devant le collège. J’me suis mise debout à côté d’une fille qui doit être là depuis une bonne quinzaine de minutes. Elle doit être nouvelle, je ne l’ai jamais vu ici. « T’as deviné toute seule ? » Ouuuh, bah elle a pas l’air d’être contente d’être là, la blondinette. Elle a même l’air énervée. Mais bon, vous devriez savoir que ça, c’est qu’un tout petit détail pour moi. « T’as un accent. Tu viens d’où ? » Oui parce que son accent est flagrant quand même, pire que le mien (oui, parce que certaines personnes me disent que j'ai un accent, mais je ne trouve pas du tout). Par contre, je serais incapable de dire d’où vient cet accent. « Pourquoi, tu dois faire un reportage sur moi ou quoi ? » C’est troooooop mignon ! Son accent, j’veux dire. Quoique. Elle a de la répartie, ça aussi c’est marrant. « Moi, je dirais que t’es islandaise ! T’as une tête d’islandaise ! Je m’appelle Kayley et toi ? » Elle tourne la tête vers moi et me regarde comme si je suis folle. Oui bon, je sais que j’suis pas très nette, mais quand même ! Ça a l’air de l’avoir vraiment vexée ce que j’ai dit. Pourquoi, j’ai dit ça au hasard. Je ne sais même pas à quoi est censée ressembler une islandaise. Bon, vu qu’elle est énervée, j’vais essayer de me faire un peu pardonner. La pauvre, elle est nouvelle, faut pas qu’elle parte sur de mauvaises bases. Je lève les mains en l’air, signe d’innocence, mais j’éclate de rire devant son air renfrogné. Elle est trop marrante. « Pourquoi tu rigoles ? » Elle me regarde de travers. J’crois qu’elle essaye de m’intimider. Sauf qu’elle est tombée sur la mauvaise personne, moi j’suis une chieuse professionnelle mais surtout, quand j’ai décidé d’obtenir quelque chose, j’y arrive. « Viens avec moi, j’te fais visiter ! » Je passe mon bras autour de ses épaules et l’oblige à me suivre. Elle se laisse faire pendant tout le temps de la visite, je lui explique un peu tout, tout en intégrant des anecdotes. Je vois bien qu’elle m’écoute à peine, mais il faut savoir que je suis trèèèèèèès bavarde ! Quand je suis partie, c’est pas facile de m’arrêter. Mais bon, là, j’en ai un peu marre de parler toute seule. En plus, je ne sais toujours pas comment elle s’appelle. « Tu ne m’as toujours pas dit comment tu t’appelles. » Là, j’ai parlé tellement lentement que je me suis surprise moi-même. Mais je voulais être sûre qu’elle m’ait bien comprise. Elle m’a regardé de travers encore une fois, avant de me répondre. « Paprika. » Oh putain, sérieux ? Paprika, c’est un prénom ? J’devrais pas rigoler, mais c’est plus fort que moi. J’sais bien que y’a des prénoms pas commun, mais celui-là, c’est la première fois que je l’entends ! Elle m’a lancé un regard de la mort. Genre, y’aurait eu des guns dans ses yeux, elle m’aurait butée pauvredemoi. J’ai arrêté de rire immédiatement. « C’est ton vrai prénom ? Genre t’es née et tes parents se sont dit : Ah, si on l’appelait Paprika ! » Ah putain, j’faisais tout pour me retenir de rire. La pauvre, c’est pas de sa faute. Mais franchement, c’est marrant, qu’on s’le dise. Mais la pauvre, je l’ai vexée, elle se barre. « Attends ! Tu vas vers le gymnase, là ! » Et là, j’ai pas pu me retenir plus, j’ai éclaté de rire. C’est sa tête qui me fait encore plus rire, je crois. Mais la pauvre, ça s’fait pas du tout. J’voulais pas être méchante. « J’voulais pas te vexer Paprika. Kayley, c'est un peu un prénom de salope il paraît. Allez, raconte-moi d’où te vient ce prénom. » Elle me fixe du regard, j’ai l’impression qu’elle me passe à la loupe. Elle attend que j’me mette à rire. Mais j’le ferais pas. J’ai fini, j’suis sérieuse, maintenant. Elle me fait un petit sourire avant de répondre. « Je m’appelle Thabyta en fait, mais je déteste. Donc tout le monde m’a toujours appelée Paprika, je ne sais même pas d’où ça vient. Et c’est devenu comme mon prénom maintenant. » « C’est vrai que Paprika c’est plus joli ! » Et vous savez quoi ? Notre amitié à démarrer comme ça. Paprika est maintenant la meilleure amie qu’une personne peut souhaiter. Ouais, Paprika, c’est MA meilleure amie.

quinze ans
« Kayley Victoria Read-Lovelooooock, alleeeeeeeez ! Viens ! » Bien que sois à l’autre bout du téléphone, je suis sûre que Paprika imagine très bien la petite grimace que je tire. Tout comme j’imagine son petit sourire, fière d’elle d’avoir citer tous mes prénoms. « Non mais j’dois aller au ciné avec mon père. » Mon père et moi sommes très proches. Et je n'ai pas honte de dire qu'on se fait souvent des soirées père-fille et que j'adore ça.Donc devoir annuler, ça me fait un peu de peine (et je n'ai pas envie non plus de lui faire de la peine). « Il comprendra ! T’iras au ciné demain, j’vous paye même les pop-corn si vous voulez, mais là, tu peux pas me laisser toute seule ! J’veux pas aller là-bas toute seule. S’il te plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ! » Je soupire hyper fort. Je suis tiraillée entre mon père qui compte sur moi et ma meilleure amie à qui j’ai proposé cette soirée à la base (parce que c’est chez son ex et qu’elle veut le rendre jaloux). « Bon, je vais voir avec mon père, j’te rappelle, okay ? Mais j’te promets rien ! » « ASSURE KAY ! » qu’elle me crie avant que je raccroche. Je me rends dans le salon et je retrouve mon père à moitié endormi devant la télévision. Il est trop mignon. Dès qu'il me voit arrivée, il me fait un grand sourire en me faisant signe de m'asseoir près de lui. « Papa, Paprika veut que je l’accompagne à une soirée ce soir, donc je voulais savoir si ça te dérange qu’on décale le ciné à demain ? Mais si tu veux pas, c’est pas grave, j’irais pas à la soirée. C’est vraiment pas grave. Et puis/ » « Sweety, on t’as déjà dit que tu parles trop ? C'est pas grave, on décale mais du coup, je choisis le film, d'accord ? » Je fais un grand sourire, contente d’avoir réglé ça sans blesser personne. « D'accord ! Et c’est Paprika qui va payer les pop-corni ! » Je rigole un peu avec mon père avant de lui faire un bisou sur la joue. Geste que je fais assez rarement, alors avant de recevoir une réflexion, je fuis dans ma chambre. Je me rue sur mon portable pour appeler ma meilleure amie. « ON VA FAIRE LA FEEEEEEEEEEEEEEETE ! »

Si vous voulez tout savoir, j’ai à peine vu Paprika ce soir-là. La pauvre petite était trop occupée à monter toutes sortes de plans pour rendre jaloux son ex. Elle dansait avec Jimmy, puis elle s’est posé à la table qui servait de bar avec… un mec dont je ne connais pas le nom et enfin, elle est retournée danser avec… aucune idée à vrai dire, et je m’en fiche un peu. Ouais, je m’en fiche parce qu’il s’est passé un truc beaucoup plus important ce soir-là. J’ai rencontré un mec. Non mais, c’est pas un mec normal, il est pas banal. Tu le vois, tu tombes amoureuse de lui direct. Un demi-Dieu. Il est tellement magnifique qu’on a l’impression que c’est pas « pour du vrai ». Donc, je vous raconte comment ça s’est passé. Je me suis posée dans un coin, à l’écart de tous. Pas que je ne veuille pas qu’on me remarque, hein ! Au contraire. C’est juste que quand j’arrive dans une soirée, j’aime bien me poser pour observer la population avant de me lancer et de me faire remarquer. « Salut. T’es toute seule ? » Oui, c’était sa phrase d’approche. A Marvin. Le mec que j’ai rencontré ce soir-là. Le mec dont je suis tombée amoureuse très vite (pas en une soirée, je vous rassure, je l’ai revu après). On est devenus très proches, bien qu’on ne se soit pas mis ensemble vite.

conversation téléphone avec marvin
« Tu fais quoi ce soir, Kay ? » « J’vais me battre. » « Ahah ! Et pour de vrai ? » « J’suis sérieuse ! Tu m’crois pas capable ? » « Je sais que tu es capable. Avec les Read, tout est possible. » « Ça veut dire quoi ça ?! » « Calm down little girl. J’dis juste que j’sais que t’es capable. Pourquoi tu veux te battre et avec qui ? » « CETTE PUTE DE SOFIA ! J’VAIS LA NIQUER ! » « Crie-pas sur moi, s’il te plaît. » « Ouais pardon ! MAIS PUTAIN ! Déjà qu’elle me soule depuis sa naissance cette connasse, mais là, elle s’en prend à Paprika ?! Elle s’prend pour qui ? J’crois que j’vais prendre un truc pour lui foutre dans le nombril, j’vais lui arracher les cheveux et j’vais la piétiner. Et/ » « Kayley ! » « Marvin ? » « Elle a fait quoi pour que tu sois énervée comme ça ? » « Elle a pris Paprika en traître ! Elles se sont embrouillées ce matin, mais ça a pas duré longtemps vu que j’étais là, déjà hyper énervée et elle a peur cette salope. Donc elle a attendu Paprika à la fin des cours, sachant que moi j’étais déjà partie. ELLES ETAIENT A TROIS CONTRE UNE ! C’est pas une technique de conasse, ça ? Moi j’les attrape toutes une par une ! » « Elles l’ont frappée ? » « OUAIS ! » « Et tu veux y aller seule ? » « Bah oui ! Tu crois que j’ai peur ou quoi ? Moi j’ai pas peur ! J’les nique une par une, RIEN A FOUTRE ! » « Ou pas. » « Quoi ? » « T’iras pas. » « Et pourquoi ?! » « Parce que j’te demande de pas y aller. » « AHAH ET POURQUOI ?! » « Parce qu’elles seront trois contre une. Tu fais pas le poids. » « Va t’faire foutre ! » « Arrête de parler comme ça, c’est moche. » « J’m’en fous ! Tu m’dis que j’suis faible ? Tu t’prends pour qui ! » « J’ai pas dit ça. C’est pas équitable, c’est tout. » « Et tu veux que j’les laisse tranquilles ? Après ce qu’elles ont fait à Paprika ?! » « Non, mais y’a d’autres moyens de rendre. T’es pas obligée de te battre. » « Tu veux que j’fasse quoi d’autre ? Faut leur rendre ! » « On trouvera, t’inquiète pas. » « Si tu le dis. » « T’iras pas, donc ? » « Hmm, on verra. »

cool story, bro.

seize ans
« Kayley, où es-tu ? » Mon père, cet homme moderne adepte de la technologie a comme lubie ces derniers temps de m’envoyer des sms au lieu de m’appeler. Le pauvre ne se rend pas compte qu’il irait bien plus vite en m’appelant, mais bon, mon père est moderne, j’aime ça. Je lui réponds donc que je suis avec mon copain. (il ne le connait pas, mais il sait qu’il existe, il est assez compréhensif bien que très protecteur). Tout de suite, les messages ne lui suffisent plus et il m’appelle pour me rappeler que je devais rentrer tôt et que ça fait bien une vingtaine de minutes qu’il m’attend et que je devrais lâcher ce garçon pour venir le rejoindre si je ne veux pas me taper la plus grosse honte de ma vie. Donc ouais, tout ça pour dire que je suis vite rentrée en laissant Marvin et lui promettant que je viendrais le voir plus tard ou qu’on se verrait demain. Lui me répond que sa mère venait de lui envoyer un message lui disant de rentrer. Nos parents se sont-ils concertés ?! Eh bien, vous ne croyez pas si bien dire. Ouais non, mais attendez de voir la suite, j’espère que vous serez aussi choqués que je l’ai été.

Je suis donc rentrée dans ma superbe demeure (ou ce que l’on appelle communément la petite maison dans la petite bourgade dans laquelle je vis avec mon père). Mon père m’attendait avec cet air fâché qui ne trompe personne. Avant même qu’il ne se mette à parler, je lui fais un bisou sur la joue en m’excusant de mon retard. Il s’est adoucit automatiquement. Je monte donc me changer, parce que ma tenue (un jean avec un débardeur fluo ainsi que des petites sandales fluo également) ne font pas l’affaire d’après lui. Oh non, monsieur veut que je m’habille « bien ». Parce que d’habitude, je m’habille mal, bien évidemment. Se rendant compte de ce qu’il a dit, il s’est corrigé en me disant que je devais m’habiller comme si j’allais rencontrer quelqu’un d’important. Aussitôt, ma curiosité a été piquée. On reçoit quelqu’un ? Qui ? Vous commencez à me connaître, quand j’ai quelque chose à dire, je le dis. « T’as invité quelqu’un ? C’est qui ? Une femme ? Aaaah, tu fais tchaka tchaka avec une femme ?! Genre régulièrement ? J’espère que tu te protèges ! Parce que bon, j’ai pas envie d’un morveux dans les pattes ! » Mon père qui est gêné que très rarement (j’ai pris ça chez lui) est pourtant devenu tout rouge. Aurais-je touché le point sensible ? Mon père a une vie sexuelle ?! Ouais, c’est pas choquant, il est beau mon papa. Je me suis mise à rire devant sa gêne et je suis finalement allée me changer. J’ai enfilé une robe noire fluide qui m’arrive aux genoux et qui n’a pas de décolleté. C’est typiquement le genre de robe que je mets quand je dois faire bonne impression pour mon père. Quand je redescends, je remarque (enfin) que mon père a cuisiné. Mon père est un bon père, il cuisine bien, c’est vrai, mais il ne le fait tellement pas souvent que je suis en mesure d’assurer que s’il fait tous ces efforts, c’est qu’il apprécie vraiment cette femme. J’espère qu’elle sera à la hauteur, parce que si ce n’est pas le cas, je n’ai pas l’intention de jouer l’hypocrite. Et là, je remarque qu’il y a un quatrième couvert.

Okay, là, je crois que vous avez tout compris. Ouais, cette femme, la copine officielle de mon père, la femme qui lui a fait tourner la tête, a un enfant. Un fils. Marvin.

seize ans (suite)
Ahah, j’imagine trop vos têtes ! [O-O] Bah imaginez la mienne quand j’ai vu débarquer chez moi cette sublime femme et son sublime fils duquel je suis tombée amoureuse depuis un moment maintenant. Imaginez ma tête quand mon père m’a demandé ce qu’il se passait et que Marvin m’a fait signe de me taire. Imaginez ma tête quand j’ai menti à mon père en disant que Marvin et moi nous connaissons sommes juste amis. Et attendez, voilà le pire : imaginez ma tête quand mon père et sa mère nous on avouer qu’ils avaient organisé ce dîner pour nous dire qu’entre eux, c’est vraiment sérieux et qu’ils ont l’intention de faire de nous quatre une famille. Oh non, mais c’est pas le pire en fait ! Le pire, c’est quand j’ai demandé à Marvin s’il était au courant de tout ça (pendant que les parents ne pouvaient pas nous entendre, évidemment) et qu’il m’a répondu que oui, il était au courant. Quel connard ! Mais je l’aime putain. Mais j’peux plus. Si j’ai bien compris le truc, il va certainement devenir mon demi-frère. Et c’est putain de malsain ça ! Même si je l’aime. Mais il m’a clairement dit : « Ma mère est heureuse, ton père l’est, c’est tout ce qu’on doit retenir, Kayley. (il a dit Kayley ! Alors que d’habitude, il me donne des surnoms) Nous, on s’en fout. Et puis, ça n’allait pas durer, on n’a pas le même âge. » Oui, monsieur se permet de me dire ça parce qu’il a cinq petites années de plus que moi. Alors ouais, dans le fond, il n’a pas tort. Je pense évidemment au bonheur de mon père. Mais est-ce que je vais réussir à vivre avec ça ? Telle est la question.

Et bien non, je n’ai pas réussi. Un mois plus tard, la mère de Marvin passait de plus en plus de temps à la maison et je l’ai adorée. Franchement, cette femme est une perle. Mais elle est la mère de Marvin, l’homme que j’aime. Alors j’avais beau être adorable avec elle, au fond, je lui en voulais. Je lui en voulais d’être la personne qui m’empêche de vivre l’histoire d’amour que j’ai envie de vivre. J’ai fini par tout avouer à mon père. Il a été très compréhensif, même si au fond, il ne voulait pas rompre avec son amour du moment. Je lui ai dit qu’il n’avait pas à faire ça, ce n’était clairement pas ce que je voulais. Je voulais simplement qu’il soit au courant et qu’il comprenne pourquoi parfois il pouvait m’arriver d’avoir un comportement incompréhensif en présence de ces nouvelles personnes. Après, je ne pourrais pas vous raconter ce qu’il s’est passé exactement mais à peu près un mois et demi plus tard, ils ont rompu. Mon père m’a promis que ça n’avait rien à voir avec moi (je m’en serais voulue !). Et je l’ai cru, parce que quand mon père promet, il dit la vérité. Il ne me ment jamais.

Et voilà comment mon père et la mère de Marvin ont eu une rapide histoire. Et voilà comment leur rapide histoire a détruit celle que Marvin et moi partagions. Parce qu’après ça, Marvin a refusé de se remettre avec moi. Il m’a accusé d’être trop immature (oui, notre différence d’âge le dérange soudainement).

conversation téléphone entre andria et marvin

« Quoi ? Arrête de m’appeler s’il te plaît, tu fais déconner mon portable. » « Alors arrête d’ignorer mes appels. » « Ok, salut. » « NON ! Marvin, attends ! Raccroche pas ! » « Quoi encore ? » « Faut qu’on parle… » « Parler de quoi ? On n’a rien à se dire. » « Et depuis quand on n’a plus rien à se dire ? » « Depuis que toi et moi on n’est plus ensemble. » «Mais on pourrait… » « Non ! On pourrait rien du tout. J’te l’ai déjà dit. » « Arrête, tu penses pas ce que tu dis. Y’a même pas de raison logique à tout ça ! » « Ton père et ma mère, c’est pas une raison assez logique pour toi ? » « ILS SONT PLUS ENSEMBLE ! » « Ne me crie pas dessus. » « Non, j’arrête pas putain ! Ton excuse des parents ça passe plus, ils sont plus ensemble ! Si y’a quelque chose qui t’empêche de te remettre avec moi c’est pas ça, alors arrête de me sortir cette putain d’excuse ! Sois honnête pour une fois, MERDE ! » « Je t’ai déjà dit d’arrêter de mal parler, c’est moche. » « J’en ai strictement rien à foutre. On est plus ensemble, pourquoi je t’écouterais ? » « T’as raison. Bon bah, c’est bon, t’as fini ? Je peux raccrocher ? » « Putaaaaaaaain ! Tu m’énerves putain ! PARLE MERDE ! Dis-moi c’est quoi le vrai problème! T’as pas le droit de me laisser sans raison ! » « … » « Marvin ? T’es là ? » « Oui. » « Dis quelque chose. S’il te plaît. » « T’es immature, Kayley. On s’accorde pas, on s’entend pas. On vit pas dans le même monde. Tu vas te trouver un mec de ton âge, je le sais. » « C’est moi qui suis immature ? Mais c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Tu te caches derrière des putains d’excuses merdiques et tu me dis que moi, Kayley Red-Lovelock, je suis immature ?! Si tu m’aimes plus, dis-le clairement au lieu deme prendre pour une conne. » « Je ne t’aime plus. » « J’te crois pas. » « Tu peux pas me forcer à t’aimer, à vouloir être avec toi, Kayley ! Passe à autre chose. » « J’ai pas envie de passer à autre chose. Tu sais pourquoi ? Parce que je t’aime putain. Et que tout ça, c’est trop con. C’est trop bête pour que j’abandonne comme ça. Alors je n’abandonnerais pas. Parce que quand t’aimes pas quelqu’un, tu l’ignores. Et moi, tu ne m’ignores pas. Tu ne m’as jamais ignorée. Au contraire. Et parce que je refuse d’oublier toutes les belles paroles que tu m’as dîtes. J’croyais que notre différence d’âge n’était pas un problème ?! Et maintenant, c’est LA raison pour laquelle tu ne veux même pas essayer ? Alors non, j’te crois pas. » « Au revoir Kayley. » Et il a raccroché. Ce n’est pas notre dernière conversation téléphonique, mais c’est clairement celle qui m’a le plus marquée. Depuis, Marvin et moi, c’est froid. Moi, je ne sais pas mentir, je ne sais pas jouer un rôle. Je suis amoureuse de lui et je le lui montre. Je ne veux pas le forcer à m’aimer, je veux juste avoir une preuve qu’il ne m’aime pas/plus. Et je n’en ai pas eu jusqu’à maintenant.

dix-sept ans
« CODE ROUGE CODE ROUGE CODE ROUUUUGE !!! » J’hurlais à la figure du pauvre petit Andrew qui n’avait pas l’air de comprendre un traitre mot de ce que je venais de dire. Pourquoi, c’était plus qu’évident ! « C’est quoi le code rouge déjà ? » Okay, alors ce mec est irrécupérable ! Ne pas retenir le nom de la mission me semble inconcevable, mais ne pas comprendre « code rouge » c’est juste… IMPROBABLE. « C’EST LA MERDE !!! J’CROIS QUE MON PERE NOUS A GRILLE POUR L’OPERATION PIKACHU !!!! » Okay, là, je dois vous expliquer parce que je ne suis pas sûre que vous ayez tout compris.

Andrew, c’est un mec trop mignon, trop choupinou, trop gentil qui est arrivé au lycée en septembre. Franchement, au début, je ne l’avais même pas remarqué. C’est seulement il y a quelques semaines que j’ai fait attention à lui, grâce à mon père. (Oui, rappelez-vous, mon père est prof de maths. Le prof d’Andrew.) Et non, mon père n’a pas essayé de jouer à l’agence matrimoniale. Pas du tout. En fait, lors d’une réunion parents professeurs, monsieur Read (monsieur) a rencontré madame Johnson (la mère d’Andrew) et… comment dire ? Ce fut le coup de foudre. En tout cas, du côté de mon père. Depuis l’histoire avec la mère de Marvin, mon père me parle de ses conquêtes quand elles ont un fils que je pourrais éventuellement connaître. N’est-il pas merveilleux ? Bref ! Mon père m’a parlé des Johnson et il s’avère que je ne les connaissais pas. Alors quand j’ai vu que mon père avait vraiment flashé sur cette jolie femme, je me suis rapprochée d’Andrew. Assez brutalement, je le conçois. Je ne lui ai même pas laissé le choix, je l’avoue. Mais c’est pour le bien de mon père. Et de sa mère, accessoirement. C’est là qu’est née la mission Pikachu : faire en sortes que nos parents se mettent ensemble. Ils s’aiment. Pas d’un amour jesaispluslemotpourdirebeaucoupénormément mais ils s’aiment ! Ils feraient un couple magnifique. Enfin, ils font déjà un couple magnifique parce que même s’il n’y a rien d’officiel, dans ma tête, ils forment déjà un couple. En plus, Andrew pourrait devenir mon demi-frère et ça, c’est cool ! Parce que même s’il est assez perché, qu’il est naïf, que c’est un grand enfant, qu’il parle tout le temps de son zizi, bah c’est un mec bien. Oh, et il me trouve assez bizarre et j’aime bien ça. Enfin bref, j’aimerais bien qu’Andrew devienne mon demi-frère, sa mère ma belle-mère et mon père… heureux.

T'ES DE RETOUR MON BIQUET , HOME SWEET HOOOME

LEAAAAAAAVEYAAAAAA. tsé quoi ? t'es bonne.

Kayley Read-Lovelock a écrit:

MEEEEEEEEEEERCI !
Ouiiiiiiiiii, je change & I'm back ! Cette fois-ci, c'est la bonne
NOESEEEEEEEEEEEEX !

Je ne connais pas l'actrice, MAIS ELLE EST TROP BELLE, TROP SEXY, TROP BONNE !
Réserves moi un lien obligé !

Bienvenue (re ?) à toi sinon.

TAYLOR HILL ELLE EST TROOOOOP BONNE, OMG JOMEURS
REBIENVENUE ICI