Il tient énormément à sa famille ∞ Il se mord la lèvre inférieur quand il est stressé ou qu’il craque pour quelque chose ∞ Il se droguait, mais sort de cure ∞Il a failli mourir ∞ Il a pas mal de tatouage ∞ Il fume depuis l’âge de 14 ans ∞Il a un fils et est en période d’essai, il fait tout pour le garder et l’aime par-dessus tout ∞ Il est très fidèle ∞ Il aime danser ∞Il joue de la guitare et chante ∞ Il a été amoureux une seul fois et l’est toujours ∞ Il donne difficilement sa confiance ∞Tout les matins il fait un footing ∞ Il ∞ les ptits trucs à savoir ∞Il a perdu ses parents à l’âge de 6 ans ∞ Il s’est fait battre par sa famille d’accueil précédente ∞

« CHAPTER 1 »

Une chambre d’hôpital, des infirmières qui parle autour de moi, une odeur de médicaments, voilà ou je m’étais réveillé le jour de mes six ans. J’avais ouverts les yeux pour découvrir cet endroit désagréable et qui m’avait toujours fait peur. Me voyant réveiller, une infirmière s’approcha de moi et vérifia quelques trucs avant de s’asseoir à mes côtés. Elle me faisait peur cette vieille, avec sa blouse blanche et puis, les infirmières je savais que c’était celle qui faisait les piqures, même si j’avais que six ans je le savais. D’ailleurs aujourd’hui c’était mon anniversaire, pourquoi j’étais ici ? « Elle est ma maman ? Et mon papa ? Et mon frère ? » L’infirmière m’adressa un sourire qui se voulait tendre, mais qui à mes yeux ne présageait rien de bon. Que c’était-il passer pour que je sois à l’hôpital le jour de mes six ans ? « Ton frère va bien bonhomme, il est avec une madame qui prend soin de lui. Et tes parents ils… Ils sont partit bonhomme. Ils veilleront sur toi de là-haut mon grand. » Elle me désigna le ciel du doigt. Je n’avais pas vraiment compris à cet instant là ce qui se passait, je n’avais compris que quelques jours plus tard lorsque l’assistance social nous avait emmené à l’enterrement de nos parents. J’avais alors compris que plus jamais il ne reviendrait, qu’ils étaient partit pour de bons. Le jour de l’enterrement j’avais vu que même Stawberry était venu avec ses parents, sa mère pleurait silencieusement contre son père alors qu’elle était entre eux d’eux. Stawberry c’était la fille des meilleurs amis de mes parents, et une fille avec qui j’avais toujours adoré jouer quand ils venaient chez nous. Mais je sentais que c’était la fin de tout ca, j’avais l’impression que le regard que je venais d’échanger avec la petite fille de cinq ans était le dernier. Je lui adressais un signe de la main au quel elle répondit avec un timide sourire.

« CHAPTER 2 »

Une nouvelle famille. Cela faisait à présent un an que l’assistante sociale m’avait placé dans une nouvelle famille, une famille génial aux premiers abords, mais en réalité horrible. Ma vie était un véritable enfer depuis la mort de mes parents. Je voyais à peine mon frère jumeau, qui heureusement était dans la même classe que moi, suite à la demande de ma mère nourricière. Elle, elle n’était pas bien méchante, au contraire je l’aimais bien mais son mari, Brian était le pire de salaud. Ce que je vivais dans cette famille avait le don de me faire grandir beaucoup plus vite que je ne l’aurais dû. J’avais à peine sept ans et pourtant dans ma tête beaucoup disait que j’avais quelques années de plus. Brian me battait. Les deux premiers mois il ne m’avait pas touché, puis quand il était sûr que personne ne risquait de le savoir il avait commencé à me frapper. Jamais depuis il n’avait eu un geste gentil ou un mot gentil pour moi. Il ne m’avait même jamais appelé par mon prénom, il me nommé « battard », ou « petit con » ou encore « la plaie, le boulet ». Cette situation pendant près de 7 ans avant que je n’eus le courage de faire quoi que ce soit. J’avais alors trouvé le moyen de le mettre en prison, de faire que tout cela finisse. J’avais planqué une caméra dans la salon et avait attendu qu’il me frappe à nouveau, ce qui n’avait pas mis longtemps à arriver. A la suite de ca j’avais porté la vidéo au commissariat, mais le temps que les flics réagissent, qu’il débarque à la maison, Brian avait eu le temps de se rendre compte de mon petit manège et m’avait frappé bien pire que d’habitude. Tellement que j’avais fini à l’hôpital avec le visage à faire peur, des cotes cassés, ainsi que le bras. Vous vous rendez compte ? Un gosse de presque treize ans. Enfin la bonne chose c’est que Brian avait fini en prison et qu’il en avait pris pour perpette, même ma mère nourricière avait pris pour quelques années, pour non-assistance à personne en danger. Je les haïssais, je les haïssais au plus haut point.

« CHAPTER 3 »

J’étais assis dans la salle de rencontre de l’orphelinat, mon bras toujours dans le plâtre, mon visage toujours pas très beau à voir. Depuis ma sortie de ma famille précédente j’étais devenu bien plus renfermé que je ne l’avais jamais été. Lorsqu’on me présentait de nouvelle famille, la plus tard je ne décrochais pas un mot, je préféré rester silencieux, pour leur faire clairement comprendre que je n’avais aucune envie de retomber à nouveau dans une famille de dingue. Pourquoi est-ce que je ne pouvais tout simplement par rester à l’orphelinat, j’étais bien mieux ici qu’autre part. Seulement toutes les familles ne semblaient pas vouloir abandonner. Aujourd’hui je devais revoir Emily et Steve Hasting, un couple que j’avais déjà rencontré une fois. Il avait eu l’air très gentil, surement les plus adorable que j’avais rencontré depuis le début, mais qui me disait que par derrière ca ne serait pas les pires. L’assistance sociale entra avec à sa suite, le couple Hasting. « Kenael tu te souviens de Steve et Emily Hasting ? » J’acquiesçais de la tête, mais ne prononcer toujours aucun mot. « Ils ont souhaités te revoir pour te proposer quelque chose. ». Emily se posa en face de moi, son mari posant ses mains sur ses épaules. « Voilà, écoute madame Williams nous a parler de ce qui c’était passé avec ton ancienne famille et… » D’où cette stupide assistante sociale avait-elle parler de moi alors qu’elle ne m’avait même pas demander mon accord ?! Elle se croit vraiment tout permis. « Et avec Steve on voulait te proposer quelque chose. Tu peux venir vivre chez nous quelques temps, si tu t’y plais, tu peux y rester et si tu ne t’y plais pas, tu pourras partir quand tu voudras, personne ne te retiendra si tu ne souhaites pas rester parmi nous. » Ajouta madame Hasting. C’était une bonne idée, mais seulement au fond j’avais la trouille. « Qu’est ce qui me dit que… Que vous me laisserez vraiment partir ? » « Je passerais toutes les semaines vous voir, jusqu’à ce que tu te sentes bien. Je ne viendrais pas seule, il y aura toujours un policer avec moi. Mais c’est une bonne idée d’essayer Kenael, tu ne vas pas rester ici toute ta vie. » Madame Williams avait raison, ce n’était pas l’endroit idéal, et puis si elle passerait toutes les semaines comme elle disait, je ne risquais rien, enfin je l’espérais. « Je… C’est d’accord… ». Quelques jours plus tard j’étais alors partie pour la maison des Hasting. J’avais rencontré leur fille, Leelou, âgé de 17 ans ainsi que Kylian, qui avait le même âge que moi. Le début n’avait pas vraiment était facile, mais il c’était révélé que c’était vraiment une bonne famille. Je m’étais beaucoup rapprocher de Leelou et Kylian qui rapidement étaient devenus comme de véritable frère et sœur. Mais il y a aussi une chose pour lesquels je serais éternellement reconnaissant à Emily et Steve, c’est qu’il m’avait aidé à voir mon frère jumeau aussi souvent que je le voulais.

« CHAPTER 4 »

J’étais à une soirée, comme d’habitude en fait, et posé dans un canapé, entouré de mes potes, ou du moins de ceux qui était comme moi. Cela faisait à présent cinq ans que je vivais chez les Hasting et je m’y plaisais beaucoup. Même si Leelou, ma grande sœur, avait quitté la maison, je gardais contact avec elle et me sentait vraiment comme dans ma propre famille. Seulement avec le temps je m’étais mis à penser à mes vrais parents, je me rappelais à peine d’eux et je dois dire que ça me faisait mal au fond de me dire que j’étais peut être en train de les remplacer. Je me souvenais de quelques détails, comme du rire de ma mère, de sa voix quand elle nous chanter des berceuse à mon frère et moi, ou encore de sa longue chevelure avec laquelle j’avais passé des heures à jouer. Puis il y avait aussi mon père, je me souvenais de la manière divine dont il jouait de la guitare, du fait qu’il adorait joué avec nous dans la cabane qu’il nous avait fabriqués dans le jardin. Je me demandais ce qu’il penserait de moi aujourd’hui, mais au fond je savais la réponse. Ils seraient déçus. J’étais devenu le genre de fils que personne n’aimerait avoir. J’avais 18 ans et j’étais un drogué, un mec qui couchait avec des tonnes de filles, un mec qui n’avait surement pas réellement d’amis. En plus de ca, je m’étais éloigner de Kylian, de mon frère jumeau et de Leelou… « Eh mec ! Tiens prend une barre tu verras ça te détendra. » Je me tournais vers Trace qui me tendait un petit sachet de poudre blanche. Seulement ce soir je n’avais pas envie. « Non pas ce soir mec. Je vais prendre l’air. » Je n’écoutais pas sa réponse et me levais pour sortir dans le jardin de la maison. Je sortais une cigarette, l’allumais et tirer longuement dessus en fermant les yeux. Mais le calme qui régnait ne dura pas vraiment longtemps. « Lache moi je te dis ! » J’ouvris les yeux, reconnaissant cette voix mieux que n’importe laquelle. C’était Stawberry, oui oui vous ne rêvez pas, la petite fille dont je vous ai parlé plus haut. Stawberry et moi nous étions retrouvées au lycée, un an plus tôt, dans la même classe. Seulement plus rien n’était pareil. Vous savez quand vous êtes gosse, vous vous fichez de ce que pensent les autres, c’est votre ami et c’est tout. Mais au lycée il y avait des clans, des gens qui ne devait pas trainer avec d’autre. Nous nous saluions quand on se voyait, mais rien de plus. Seulement il ne fallut pas deux secondes pour réagir. J’écrasais ma cigarette au sol et me dirigeais vers elle et le mec qui, à mon gout et au sien aussi visiblement, la collé trop. « Je crois qu’elle t’a demandé de la lacher. » Le mec se retourna vers moi, et connaissant ma réputation il se barra sans rien dire de plus. « Ca va Stewwie ? » Le vieux surnom… Ca faisait 13 ans que je ne l’avais pas appelé comme ca. « Oui… Oui ca va… » Elle tremblait, je ne savais pas si c’était la fraicheur ou la peur mais je retirer ma veste et lui glissait sur les épaules. « Viens je te ramène chez toi. » Mon regard croisa le sien, alors que mon cœur s’emballait dans ma poitrine. Bordel qu’est ce qui m’arrive ?! Je savais qu’elle vérifiait aussi mon état, mais elle me connaissait assez pour savoir que ce soir-là je n’avais rien pris, pas d’alcool, pas de drogue et pas de fille. Je passais un bras autour d’elle et l’accompagnais à l’intérieur. « Eh Kenael je crois que t’as pas choisi la bonne fille pour se soir » Se marrèrent mes potes. Je les ignorais et sortis avec Stawberry. Elle continuait de trembler et je détestais la voir comme ca. Je ne pus m’empêcher de m’arrêter face à elle et sans vraiment savoir pourquoi je faisais ça, je glissais ses mains sur son visage pour remonter son visage. « Eh ca va aller ok ? Calme toi Stew… » Tout le monde savait ce qui c’était passé avec son beau-père, et connaissant Stawberry je savais qu’elle en restait abimé plus qu’elle le montrait. Et puis pour avoir était battu, je savais ce qu’elle ressentait, je ne redeviendrais jamais celui que j’étais avant, et elle non plus. Et ce qui n’arriva pas la suite je ne le compris pas vraiment. Elle posa ses mains sur mon torse et quelques secondes plus tard nos lèvres se touchaient délicatement.

« CHAPTER 5 »

Aoutch ma tête ! Qu’est ce qui s’est passé ? J’ouvrais les yeux et découvrais un plafond blanc, parfaitement blanc. Oh non… Pas cet endroit. Je me redressais d’un coup, mais ma tête se mit à tourner comme si j’avais était sur un grand huit. J’avais l’impression de revivre la même chose que 13 ans auparavant lorsqu’on m’avait annoncé la mort de mes parents. J’avais l’horrible sensation que j’avais encore foiré. « Ah tu es réveiller. Comment tu te sens ? » M’avais dit l’infirmière en s’approchant de mon lit. « J’en sais trop rien… Qu’est ce qui s’est passé ? » « Tu as fait une overdose. Tu vas devoir rester ici quelques temps. » Une overdose ? Gosh mais quel idiot, comment est-ce que j’avais pu en arriver là ? Comment est-ce que j’avais pu détruire les dernières années de ma vie comme ça ? Pourtant c’était arrivé et je passais les deux semaines suivante à l’hôpital, les médecins avaient refusé de me laisser partir avant. Mais à la suite de ca je suis partie en cure de désintoxication. Très peu de personne aurait pu me convaincre de faire ça, mais il faut croire qu’ELLE avait réussi. Elle n’avait pas eu besoin de grand-chose. Un soir alors que je dormais, j’avais senti une main se glisser dans la mienne. Me réveillant avec ce contact, j’avais reconnu la main de Stawberry. Je savais qu’elle était là, près de moi. J’aurais voulu ouvrir les yeux, mais quand elle prit la parole je changeais d’avis et fis comme si je dormais toujours. « Tu… T’as pas le droit de me laisser Kenael… Je sais que… Qu’entre nous ca fait des années qu’il y a plus vraiment d’amitié mais je… Tu as toujours beaucoup compté pour moi. Je… Ce baiser ca m’a fait réaliser des choses je… Je t’aime Kenael… T’as pas le droit de continuer à te détruire… Je… J’ai besoin de toi… » Mon Coeur semblait s’être arrêter. Comment pouvait-elle m’aimer alors que j’étais une plaie, un boulet. « Mais je suis ridicule à te parler alors que tu dors… » Elle lâcha échapper un rire nerveux et je l’entendis renifler. Elle pleurait. Elle pleurait par ma faute et moi, comme un con, alors que je l’aimais je ne fis rien. J’étais incapable de réagir. Je sentis ses lèvres déposait un baiser sur mon front et la porte de ma chambre se referma après que ses pas se soit éloigner. Le lendemain matin, je quittais l’hôpital, sans prévenir personne pour entrer en centre de désintoxication, pour elle. Pour un jour la méritait peut être, méritait son amour.

« CHAPTER 6 »

Je n’arrivais pas à croire que j’avais eu la force de passer pratiquement un an dans ce centre de désintoxication. Cela faisait un an que je me battais tous les jours pour m’en sortir, et croyais moi ça n’avait rien de facile. Cela faisait presque un an que je n’avais pas vu mon frère jumeau, Leelou, Kylia, Emily, Steve, mais surtout un an que je ne cessais de penser à Stawberry, à son beau visage, son sourire, à ce baiser… Et pourtant aujourd’hui en sortant du centre j’avais comme l’impression de revivre. Bien sûr j’avais gardé la mauvaise habitude de fumer, mais au moins je ne buvais plus, je ne me droguais plus et bien que je ne sois pas le garçon le plus ouvert du monde j’arrivais mieux à ne pas rester renfermer. En marchant vers chez ma sœur, j’étais plus stressé que je l’avais jamais été. J’avais appris qu’aujourd’hui Kylian était avec elle et j’avais vraiment envie de les revoir. Tendu plus que jamais je fini par frapper à la porte. « Espèce de grosse feignasse tu pourrais bouger ton c… » Elle s’arrêtait net en me voyant me tenir devant elle. « Salut… » Dis-je timidement. Puis Leelou sembla soudain reprendre vie et elle me sauta dans les bras, tellement fort que je manquais de tomber. Je la gardais contre moi un moment avant de murmurer qu’elle m’avait manqué. Elle me retourna la chose, les larmes aux yeux avant de m’entrainer au salon ou Kylian réagit presque de la même façon. Je retrouvais mon frère et ma sœur… Et vous n’imaginez pas à quel point ils m’avaient manqué. Puis bien sur j’avais fini par revoir mon frère jumeau, ainsi que Steve et Emily. J’avais aussi décidé d’emménager avec Kylian et mon frère jumeau. J’avais aussi trouvé un boulot au Strabuck’s ou j’étais devenu serveur. Ma vie me plaisait.

« CHAPTER 7 »

Je devais revoir Kaylee, mon ex petite amie, enfin plutôt une des one night avec qui j’avais couché environ un an et demi plutôt. D’après son message, elle avait besoin de me parler et c’était assez urgent. Bien sur le message durait de plusieurs mois mais je n’avais pas pu y répondre plutôt, sortant tout juste de cure de désintox. J’avais alors accepté de la voir, lui disant de me rejoindre au strabuck’s à l’heure de la fin de mon service. Une fois l’heure arrivé, je saluais mes collèges et allait dehors pour l’attendre, en allumant une clope. Elle ne tarda pas à arriver, elle n’avait pas vraiment changé à vrai dire. Je lui adressais un sourire. « Hey salut Kenael » « Salut ma belle ! » Je la serrais contre moi, avant de me mettre à marcher avec elle. Je me sentais tellement mieux depuis que je ne touchais plus à la drogue, même si je savais que ma santé était encore assez fragile. « Alors qu’est-ce que tu voulais me dire de si important ? » « Ce… C’est assez délicat… » « Ça doit pas étre si horrible que ça. » « Tu te souviens de la nuit qu’on a passé ensemble il y a un peu plus d’un an et demi ? » « Euh oui… Oui pourquoi ça ? » « Eh bien je… Je suis tombé enceinte ce soir-là… » Ok respire Kenael, tu as du mal entendre… Ça ne peut pas être possible. « Tu es papa Kenael… » Inspire, expire. « Mais tu… Tu es sur que… Enfin je ne suis peut-être pas le père… » « J’ai couché avec personne d’autre Kena. Il n’y avait que toi. J’étais amoureuse de toi à cette époque et jamais je n’aurais couché avec quelqu’un d’autre. » Oh bordel de merde… « Oh con… » Je me posais sur un banc et me pris la tête dans les mains. Comment est-ce que ça avait pu arriver… Enfin je savais comment ça arriver mais… Enfin vous voyez quoi. « Je… C’est un garcon ou une fille ? » « Un garçon. Il s’appelle Elouan. » « Quel age il a ? » « Presque un an pas tout à fait. » Ok… Je suis papa les gens…

« CHAPTER 8 »

Un après-midi où je me faisais chier. Mon patron m’avait donné ma journée et n’ayant pas envie de sortir, j’étais assis sur mon lit à jouer de la guitare. Faire de la musique était devenu un moyen de me faire me sentir mieux. Je passais beaucoup de temps sur ma guitare, à chanter, ou alors à danser. Je me sentais mieux depuis ma sortie de cure, je voyais souvent Leelou et je vivais avec Kylian et mon frère jumeau. Je voyais souvent mon fils, de qui j’étais devenu proche, mais en réalité il me manquait toujours quelqu’un. Il me manquait… Stawberry. En un an je n’avais jamais cessé de penser à elle, mais jamais je n’avais eu le courage de la revoir. Cela fait déjà 2 semaines que j’étais sortie de cure et je ne l’avais pas revu depuis. Je sortis de mes pensées lorsqu’on sonna à la porte. Etant seul à l’appartement je me levais et alla ouvrir. Quand on parle du loup… « Salut Kenael… » J’étais sur le cul de la voir ici et en plus de ca je… Oh gosh qu’elle est belle ! Pourquoi est-ce que je n’avais jamais eu le courage de la revoir plutôt ! Idiot ! Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs. « Stewwie… » Sans vraiment réfléchir je la serrais contre moi, ce que ça fait du bien… Vous n’imaginez même pas… « Ca me fait tellement plaisir de te voir… Entre. » Je la laissez entrer et comme toute personne polie je lui proposer de boire quelque chose. Je fus surpris d’à quel point ce jour-là nous nous sommes rapprochés. J’avais l’impression qu’elle me regardait comme si je n’étais jamais partie, comme si je n’avais jamais oublié de lui dire au revoir. Elle m’avait pardonné comme on pardonne à quelqu’un de casser une assiette. Elle était là, alors que moi je n’avais jamais rien fait de bien pour elle. Puis on se mit à rire, à retrouver notre complicité, ce jour-là, avec elle, j’avais l’impression d’avoir cinq à nouveau.

« CHAPTER 9 »

Aujourd’hui je devais garder Elouan, mon fils. Ce n’étais pas la première est en réalité j’étais toujours ravi de l’avoir à la maison. Ca n’avait pas été simple de voir avec le juge pour que je puisse le voir autant que je voulais, mais ayant fini par les convaincre j’avais le droit à ce qu’il dorme chez moi, à ce qu’il reste même une semaine. Kaylee me l’avait donc déposé le matin même en me disant qu’elle viendrait le chercher à dix-huit heures. Elle m’avait d’ailleurs confié un sac énorme, rempli de tas de truc qui était pour Elouan, en me disant qu’il partait ensuite en voyage chez ses parents. Seulement il était vingt heures quand je me décidais à l’appeler. . « Allo Kenael ? » « Kaylee ? Ou est-ce que tu es ? Ça fait deux heures que tu aurais dû passer chercher le petit. » « Ecoute Kenael je… Je peux plus. » Hein ? Mais de quoi parlait-elle ? « Quoi ? Qu’est-ce que tu dis Kay ? Qu’est-ce que tu peux plus ? » « J’ai dix-huit ans Kenael, c’est pas comme ça que j’imaginais ma vie. Je… Je ne voulais pas d’un gosse si jeune… » Soudain tout devint plus clair, la valise rempli d’affaires d’Elouan, le fait qu’elle ne soit pas venu. « Tu peux pas lui faire ca Kaylee… Il a besoin de sa mère. » « Je suis désolée je… Prend soin de lui Kenael. T’es un mec bien, je sais qu’il serait bien avec toi. » « Kaylee ! KAYLEE ! » Mais elle avait raccrocher. Je jetais un coup d’œil à Elouan qui jouait dans le salon, à quatre pattes. Il était devenu ma raison de vivre, toute ma vie, et maintenant il n’y avait plus que nous deux.

« CHAPTER 10 »

Six mois ont passé depuis ma sortie de cure de désintoxication. Beaucoup de choses se sont passés en six mois. J’avais retrouvé ma famille, enfin ceux qui était comme ma famille, Emily, Steve, Leelou, Kylian, mon frère jumeau. Puis j’avais surtout retrouvé Stawberry, nous passions beaucoup de temps ensemble et ça me faisait vraiment du bien de la voir. Nous étions d’ailleurs devenu très proche, ils nous arrivaient de passer des soirées dans les bras l’un de l’autre, de s’endormir ensemble, de se faire souvent (très souvent) des câlins, mais pourtant je n’avais encore jamais eu le courage de lui parler de mon fils, ni même du fait que je savais ce qu’elle m’avait dit le jour de mon départ à l’hôpital, que je ne dormais pas. Puis cela faisait quatre mois que j’étais en période d’essai sur la garde d’Elouan, mon petit garçon de même pas un an. Je l’aimais comme jamais je n’avais aimé personne. Il était mon petit rayon de soleil, ma vie, mon cœur. Il comptait plus que tout dans ma vie. Mais un jour il faudra bien que je cesse de le cacher, du peur que mes amis ne me juge et le juge aussi…