boiements. Encore. Je grogne et tape sur ma table de chevet jusqu’à ce que j’arrive à éteindre mon réveil. Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai décidé de mettre cette sonnerie absurde qui me donne la migraine dès le matin. Elle est insupportable et elle ne réveille même pas. Je me rendors d’ailleurs instantanément. Jusqu’à ce qu’elle sonne pour la quatrième fois cinq minutes plus tard. Les limites de la touche snooze. Je soupire et attrape mon téléphone pour régler définitivement cette histoire de réveil et me rendormir une bonne fois pour toute. C’est en voyant l’heure et la date associées à la photo de Chucky de mon fond d’écran que je réalise. Le festival, c’est aujourd’hui, je devrais être debout depuis vingt bonnes minutes et j’ai plutôt intérêt à bouger mon gros cul. Je vire ma couette et cours vers la salle de bain qui n’est, dieu merci, pas squattée par mon incapable de frère, pour une fois. Je prends ma douche et me brosse les dents en vitesse puis retourne m’habiller dans ma chambre. Un t-shirt, un jean, un pull pas trop trop moche mais dont je me fous assez pour risquer de le démonter et je me déclare prêt. Je saute la case petit déjeuner et la case café, j’attrape mon skate, mon porte-feuille et mes clés et je sors de l’appart en hurlant que je pars au cas où ça intéresserait Flynn.
Une fois dans la rue, je fonce. Je me rends compte en sortant que je n’ai pas de portable, pas de manteau et les cheveux coiffés de manière assez intéressante mais je continue à me grouiller. L’idée des aboiements de mon portable qui continuent à faire chier Flynn est une idée qui me plait plutôt. Not even sorry. Chucky n’habite qu’à une dizaine de minutes de la maison mais j’en ai déjà cinq de retard ce qui ne me plait pas trop. Je manque une ou deux fois de me casser la gueule et de me casser quelques jambes mais survis et arrive à son immeuble. Je grimpe rapidement les escaliers et toque. Je suis toujours impressionné à l’idée que je pourrais croiser papa ou maman Callaghan maintenant que je ne suis plus « ami » mais « petit-ami ». Ce qui est super bizarre d’ailleurs. Je m’y ferais jamais je crois. J’attends quelques minutes mais manifestement personne ne m’a entendu. Je prends mon courage à deux mains et appuie sur la sonnette. Un instant plus tard, j’entends des pas dans le couloir. Je croise les doigts et répète « pitiéquecesoitchuckypitiéquecesoitchucky ». Comme Harry Potter dans le un quand il essaie de convaincre le choixpeau de le mettre à serpentard. Comparaison absurde mais bien trouvée. D’autant que, comme les prières d’Harry lui ont évité serpentard, les miennes font que la porte s’ouvre sur Chucky. Je souris, comme chaque fois que je la vois ou presque, et l’embrasse doucement. « Heeeey… Désolé d’être en retard… J’ai eu des petits bugs de réveil. Enfin bref, t’es prêêêêête ????????? »
C. "Chucky" Callaghan
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Sujet: je sais que c’est ashley benson mais fais style c’est cara oké Lun 17 Juin - 17:52
reach for my hand.
my my, my my, give me love.
Oooh, je vole. y'a des nuages et même des arc-en-ciels bondissants, et je me sens liiibre ! Oui bon ok je rêve souvent que je vole, je crois c'est normal, mes parents m'ont toujours dit que c'était parce que j'avais une imagination fertile ou je sais pas quoi. C'est pas faux soit dit en passant, j'ai toujours inventé des histoires totalement absurdes depuis que je suis gosse, si vous saviez le nombre d'aventures que Violet, ma licorne en peluche, a vécu, vous seriez sur le cul (ça rime). Un jour indiana jones dans la forêt perdue, le second sous marin vivant dans mon bain, j'suis étonnée de pas avoir encore niqué cette peluche parce qu'elle a la vie dure avec une cassos comme moi. Enfin bon, je suis attachante il paraît alors on me pardonne. Sur ce, je me suis réveillée, au calme. J'étais même en avance pour que Joey vienne me chercher. On devait aller au festival cet aprem, et j'avoue que je sautillais partout depuis des jours. Qui dit festival de Brighton dit barbe à papa, et j'en mange like une fois par an, j'en rêve jour et nuit, puis y'a des concerts, y'a la grande roue, y'a des feux d’artifices et c'est trop cool et oui je suis une grosse gamine mais j'assume. Puis j'allais y aller avec Joey, et c'était pas rien. C'était disons notre première "sortie" en tant que... couple. Ouais on était un couple, j'arrivais même pas encore à me faire à cette idée, c'était étrange. Enfin pas étrange étrange, mais étrange cool ! Je me sentais conne d'avoir pas réalisé à temps qu'il me plaisait, i mean, il a fallu toute cette histoire avec Hope pour que je réalise que je l'aimais. Enfin bon le principal c'est qu'il était à moi maintenant.
Après une douche, un après shampoing et tout le tralala (ben quoi je suis mannequin ça s'entretient vous croyez quoi oh), j'attendais Joey sur le canapé en bouffant des chips telle une porc. Ben quoi y'a pas d'heure pour bouffer des chips. Soudain, on sonne. J'ai couru comme une vraie gogole (en me cassant limite la gueule sur le parquet), et bien entendu, un sourire de gamine me fendit le visage lorsque je vis Joey et qu'il posa ses lèvres sur les miennes. Je m'en foutais même totalement d'avoir l'air d'une ado amourachée en route pour son premier rendez-vous. « Heeeey… Désolé d’être en retard… J’ai eu des petits bugs de réveil. Enfin bref, t’es prêêêêête ????????? » « Je me vengerai plus tard. » répondis-je avec un grand sourire, bien sûr je n'en ferai rien, mais si il se retrouvait à l'eau par inadvertance tout à l'heure, il saura pourquoi héhé. J'ai attrapé mon sac et sa main. « Let's gooooo. » Je sentais déjà l'odeur de la barbe à papa. Une fois dans la rue, j'ai lâché la main de Joey. « Allez viens, on va rater les premiers concerts ! » et J'ai couru comme une gamine de huit ans qui va voir les one direction pour la première fois, izi. Bon par contre la bagnole je l'avais pas vu, ce qui s'est avéré problématique quand j'ai entendu le klaxon et que j'ai fait un bond de 10m sur le côté. Le chauffeur me fit un doigt d'honneur (trop de politesse dans le quartier carefree) avant de se barrer. « C'EST BON J'AI RIEN ! » Je me fais à demi écraser par des voitures tous les jours au pire, pas de quoi en faire un plat.
made by pandora.
Joey J. Whitemore
just me myself & i
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Sujet: Re: JOCKY ∆ c'est ton lapin le titre. Mer 4 Sep - 17:29
Jocky
« Je me vengerai plus tard. » Je hausse les sourcils et ris doucement. Chucky est comparable à un chaton de moins d’une semaine. Incapable de la moindre violence, mignonne, petite et complètement inoffensive. « Hm… J’ai très très peur, attención, attención, je sens que les problèmes arrivent ! » Elle m’ignore (ou ne m’entend pas ?) et attrape son sac. « Let's gooooo. » « Alloooons-y let’s gooo c’est paaaarti les amiiiiiis nananan » Je chantonne la chanson de Dora l’exploratrice en la suivant dans les escaliers, aussi rapidement que possible. Chuck n’est pas la femme la plus rapide au monde intellectuellement, mais dès qu’il s’agit d’écouter de la bonne musique avec une bière et une barbe à papa, il devient relativement compliqué de la suivre. Une fois dans la rue, elle se met d’ailleurs carrément à courir. « Allez viens, on va rater les premiers concerts ! » Elle hurle en traversant la rue n’importe comment. Je souris… Jusqu’à ce que j’aperçoive la voiture qui fonce sur elle. « CHUCKYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY » Je m’élance vers elle (idée complètement débile) (si y en a une sous une voiture, pas besoin d’en mettre deux) (c’est un dicton suédois) (que je viens d’inventer) (mais on s’en fout). La voiture s’arrête en appuyant sur son klaxon (chacun sa façon de conduire). « C'EST BON J'AI RIEN ! » Je cours vers elle et vérifie qu’elle est vivante, qu’elle ne saigne pas, qu’elle peut bouger tous ses bras et toutes ses jambes et surtout qu’elle n’a mal nulle part. « Putain, me refais plus jamais ça, j’ai failli mourir de terreur » Mes jambes tremblent un peu, contrecoup de la frayeur que Chucky vient de me faire. « Maintenant, tu me tiens la main et tu traverses quand le petit bonhomme est vert sur les passages piétons » Je lui fais un clin d’œil. « Oui, je profite clairement de la situation ».
Quelques minutes plus tard, nous arrivons sans autres incidents notables au Brighton Festival. Nous montrons nos billets et entrons. Je jette un œil au programme que la dame de l’accueil nous a donné. Sans surprise, TMU jouent sur la grande scène. Le festival a mis le seul réel groupe brightonien en valeur. Clems and the Bitches, quant à eux, sont sur une petite scène à l’autre bout du festoche. Je hausse les épaules. « Chuck, tu sais qui tu veux voir déjà toi ? J’irai bien jeter une oreille chez TMU mais je sais pas, y a trop de choix je suis perturbé… » Je soupire et regarde autour de moi. « Ou alors on pourrait commencer par une bière et/ou une barbe à papa et/ou une pomme d’amour et/ou des bonbons du stand rose qui sent bon là-bas ? Le temps de réfléchir ? » Je n’attends pas réellement de réponse et attrape sa main. Je la connais, elle ne dit jamais non à du sucre et de l’alcool. QUI dit non à du sucre et de l’alcool anyway ? Faudrait être sacrément con !