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 Les seuls amis dignes d'intérêt sont ceux que l'on peut appeler à 4h du matin.

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Jamy L. Stones
Jamy L. Stones
just me myself & i
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Les seuls amis dignes d'intérêt sont ceux que l'on peut appeler à 4h du matin. Empty
MessageSujet: Les seuls amis dignes d'intérêt sont ceux que l'on peut appeler à 4h du matin.   Les seuls amis dignes d'intérêt sont ceux que l'on peut appeler à 4h du matin. I_icon_minitimeDim 4 Nov - 22:30

Cigarette à la bouche, Jamy écrivait un mot, une phrase, deux phrases à une vitesse folle sur une feuille blanche. Prenant une bouffée, il enleva la cigarette de ses lèvres, regarda autour de lui et décida d'aller regarder l'extérieur. En se levant, il laissa la feuille blanche par terre. Son regard se posa sur le ciel sombre, gris et sur les arbres que le vent ne cessait de balancer au dehors. Inlassablement, continuellement. Fumant d'autres bouffées de cigarette, il resta là silencieux, sans bouger, à regarder le monde de dehors. Il ne savait pas du tout quelle heure il était, il ne savait pas depuis quand il avait commencé à composer sa chanson, il ne savait pas depuis quand il n'avait pas manger quelque-chose. Sûrement depuis ce matin. Sûrement. Le jeune homme s'était levé avec l'inspiration soudaine de composer une nouvelle chanson. Une chanson qui ne transmettrait certainement pas un message, mais une chanson dont il était soudaine qu'elle allait être superbe. Les autres jours de la semaine il travaillait ; alors ce n'était guère surprenant qu'un dimanche il passait toute sa journée chez lui. Le vendredi soir il était sorti, jusqu'à tard dans la nuit. Dans l'espoir de pouvoir y aller avec ses deux voisines très charmantes, mais celles-ci avaient eu autre chose de prévu. Ça avait donc été seul, mais enthousiaste qu'il était parti s'amuser ; ayant retrouvé d'autres amis par la suite. Peut-être qu'il avait des cernes dessinées sous les yeux, ou alors peut-être qu'il avait une légère barbe de trois jours sur le visage. A des jours sombres, ternes, tristes, mélancoliques, Jamy portait son t-shirt blanc et son jean. Tenue simplisme pour un jour simple. Paisiblement les minutes s'écoulèrent tandis que le ciel gris avait engloutit tout les nuages. Il termina tranquillement sa cigarette. Une fois celle-ci terminée et écrasée dans le cendrier, il se dirigea dans sa cuisine. Bien qu'il essaya de ne pas faire de dégâts, il réussit quand même à se renverser du café dessus. Apparut alors une tâche bien voyante sur son t-shirt blanc. Il soupira mais ne l'enleva pas pour autant. Quelquefois, il se maudissait d'être aussi maladroit ; alors qu'il essayait de tout faire pour éviter de faire des bêtises, celles-ci semblaient quand même s'accrocher à lui. Se servant une tasse de café sans faire d'autres dégâts, il reprit place ensuite sur le sol. Sa guitare était posée juste à côté dans la house. Des dizaines de feuilles étaient posés par terre. Il avait repris certaines chanson pour s'en inspirer, pour leur donner une nouvelle mélodie. Un jour, il avait voulu composer une chanson sur les bandes dessinées, sur sa passion ; cela avait été un échec. La plupart des personnes à qui il avait demandé un avis, lui avaient tous rétorqué que les paroles étaient sans grandes intérêts. Mais que fort heureusement, elle, la mélodie était jolie à entendre. Loin d'avoir une désagréable voix lorsqu'il chantait, Jamy n'arrivait seulement pas à composer des chansons qui plaisait.

Il reprit son stylo et se remit à écrire. Buvant quelquefois une gorgée de café, il n'avait toujours aucune idée de l'heure. Seule la musique était présente dans sa tête. Il se chantait les paroles, leur donnant ainsi une mélodie. Cette fois-ci il se disait que ça n'allait pas être mal. Personne ne sonnait à la porte, aucune voisine ne faisait son apparition, la faible luminosité présente dans l'appartement n'était pas un soucis. Celui-ci n'était pas grandement rangé ; toutefois seuls des dvds, des jeux, des bandes dessinées, des sachets vides étaient présent un peu partout. Hier, le jeune homme n'avait pas eu le temps de ranger, il avait seulement eu le temps d'aller faire ses courses et d'aider quelques habitants de l'appartement, comme à son habitude. Le désordre n'était pas quelque chose qui le dérangeait, tant que celui-ci n'était pas extrême. Soudainement, brusquement, il se leva et décida de mettre à la poubelle tout les sachets vides qui trônaient un peu partout. Il rangea ensuite son linge, remit tout les dvds et jeux à sa place et regarda une nouvelle autour de lui. Sans aucune raison précise, il avait essayé de rendre son espace habitable un peu mieux. Ce qui était réussi. A chaque fois que l'on venait chez lui, personne n'avait fait de reproche sur le rangement, sur la propreté. Personne ne disait rien, étant donné qu'il n'y avait rien à dire.

Cela devait faire plus de trois heures d'affilées que Jamy avait commencé à composer sa chanson. Faisant souvent des pauses, afin de réfléchir à quelque chose de nouveau. Il sentait à présent qu'il arrivait à la fin de la chanson, que celle-ci allait être bientôt achevée. Ce fut avec joie qu'il se rassit par terre et entreprit la fin de l'écriture des paroles. Seul le bruit de son crayon sur la feuille était audible. Seul le vent cognant contre les fenêtres était audible. Seule la pluie qui commençait à tomber et à atterrir sur les fenêtres était audible. Un silence planait dans l'appartement, un silence particulièrement pesant.

Ce ne fut seulement qu'au bout de quelques minutes que Jamy écrivit le dernier mot de sa chanson. Un sourire satisfait dessiné sur ses lèvres, il relut la feuille blanche et la leva devant lui. L'air comblé. Enfin. La tasse vide de café à ses côtés semblait être le signe d'une inspiration soudaine et envahissante. Il la prit, se leva et la posa dans l'évier. Prenant son téléphone mobile posé sur la table, il parcourut sa liste de contacts avant de trouver enfin le prénom qu'il cherchait. Celui de Lyssandra. Sans attendre, il composa tout de suite un message qui lui était destiné. « J'ai écris une nouvelle chanson ! Il faut que tu viennes l'écouter, tout de suite !;-) » Puis il appuya sur envoyé. Il connaissait les horaires de la jeune femme, il savait qu'elle allait arriver chez lui plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Mettant son portable dans sa poche, Jamy attendit donc l'arrivée de la jeune femme. Il prit la feuille qui était par terre et se posa sur le fauteuil où il mit sa guitare autour de son cou. Fermant quelques instants les paupières, il joua quelques notes. Il jouait cela avec tellement de facilité qu'à force cela était reposant même pour lui même. Le silence avait fait place à une tendre mélodie, ravissante, reposante, charmante.

Des talons se firent entendre dans les escaliers. Jamy reconnut tout de suite le son de la démarche de Lyssandra – du moins le bruit qu'elle faisait avec ses chaussures à talons. Arrêtant de jouer, il posa sa guitare sur le canapé et se dirigea vers la porte d'entrée à l'instant même où sa meilleure amie appuyait sur la sonnette. Sourire dessiné sur ses lèvres, joie facilement visible, il lui ouvrit, toujours aussi agréablement. En guise de bonjour, ils se firent un high five. Cela était beaucoup plus original que la traditionnelle bise sur les deux joues. « Je ne pensais pas que tu allais arriver aussi tôt. Tu m'épates ! » Ce qui était à moitié faux, puisque Jamy pensait surtout qu'elle aurait mis du temps à se préparer. Visiblement non. Du coin de l’œil, il posa son regard sur son hamster nain qui dormait paisiblement. Quelques secondes après, il fit signe à Lyssandra de rentrer. Tout en fermant la porte rapidement, il ne put s'empêcher de s'exclamer vivement. « Assis toi sur le fauteuil ! J'ai commencé à écrire la chanson que tu vas entendre, depuis ce matin, alors tu ne seras pas déçu. » La laissant s’asseoir sur le fauteuil, il prit place lui aussi et reprit sa guitare entre ses mains, en faisant les derniers accords. Il jeta un regard à sa direction. « Tu es prête ? » Et Jamy commença à jouer. Jetant quelques regards furtifs sur sa guitare et la position de ses doigts, il regardait principalement la feuille où était inscrites les paroles. « I think it's terrible to be here. I think it's terrible to see that. No cry because you just gotta be happy. In this world. Even if the birds sings without you. Even if the smile isn't present in your lips. Sing, be happy as the song Hakuna Matata. That's better. Because you must. So, on your toats made sur to brighten your day by putting butter. As in you heart. You don't have the time to cry. Yes it's terrible. But take a bandage and smile. Advanced. Sing, be happy as the song Hakuna Matata. That's better. Because you must. You think that you're alone. While this is not the case. See the world as nobody, as unique somebody. Forget the past, think the futur, take my hand and listen your heart. Sing, be happy as the song Hakuna Matata. That's better. Because you must.You gotta be happy. Because that's better. Every better.
Yeaaaah. »
La mélodie se fit encore entendre, au bout de quelques minutes, il reposa enfin les yeux sur Lyssandra et guetta sa réaction, impatiemment.



Dernière édition par Jamy L. Stones le Ven 9 Nov - 13:39, édité 1 fois
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Lyssandra H-J. Cartwright
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MessageSujet: Re: Les seuls amis dignes d'intérêt sont ceux que l'on peut appeler à 4h du matin.   Les seuls amis dignes d'intérêt sont ceux que l'on peut appeler à 4h du matin. I_icon_minitimeLun 3 Déc - 17:41

Les seuls amis dignes d'intérêt sont ceux que l'on peut appeler à 4h du matin
« Tu connais ces moments dans ta vie où tu sais pendant qu’ils arrivent que tu vas t’en rappeler toute ta vie ? »

Assise par-terre, sur le sol froid, j'admirais ce magnifique bordel dans l'appartement. L’œuvre de mon travail ? Sûrement. Qui aurait pût faire un tel désordre si ce n'était mon Teddy ? Non. Il n'y avait personne d'autre à part moi. J'étais seule. Alors, c'était bien moi qui avait semé un désordre inimaginable dans cet appartement plongé dans l'obscurité. Un miroir brisé. Du verre un peu partout. Des bout de papiers éparpillés par-terre, recouvrant la moitié du sol. Des vases casés. Des fleurs fanées. Des livres déchirés sous le coup d'une terrible colère. Seules les photos joliment et proprement mises dans un cadre restaient intact. Je me levais, les approchant d'un pas léger, presque inaudible. Je les regardais une par une. Un sourire au coin des lèvres. De beaux souvenirs. Machinalement, je portais ma main jusqu'à mon pendentif qui n'avait pas bougé de place depuis mes dix ans. Placé le long de mon cou, je le serrais fort dans ma main en fermant les yeux. Puis, je me dirigeais à l'extérieur. Seulement vêtue d'une fine nuisette, je m'approchais du balcon en m'y penchant un peu. Le vent venait heurter mon visage et fouetter mes longs cheveux noirs que j'avais laissé détaché. Je ne me rappelais pas de ce qu'il c'était passé en cette nuit si froide et si obscur. Ce ciel si sombre et pourtant à peine bercé de lumière qu'envoyaient les étoiles et ce croissant de lune. Il faisait froid. Très froid. De longs frissons venaient parcourir mon corps. Puis, je décidais de rentrer à l'intérieur, bien au chaud. Non. Je ne me rappelais pas de ce que j'avais bien pût faire si ce n'était cet affreux cauchemar. Mon premier réflexe aurait été d'appeler Cléo, mais voilà, je ne l'ai pas fait. Je n'avais eu envie de la réveiller. C'est vrai, après tout il était déjà tard, très tard et l'ennuyait avec mes problèmes de cauchemar ou autre, non. En enjambant les bouts de verres et diverses choses sur le sol, je décidais de rejoindre mon lit. Je rangerais demain, après tout, je ne travaillais pas et je n'avais pas cours. Oui, même les strip-teaseuses avaient leur jour de repos. Croyez le ou non, c'était un métier comme un autre et, je me foutais bien des pensées des autres. J'admirais une seconde fois ce désordre que j'avais bien semé. Foutues crises de merde. Foutus cauchemars qui empoisonnent mes nuits et m’empêchent de dormir correctement. J'attrapais mon Teddy, qui souriait, et je le serrais très fort contre moi. Comme d'habitude. Mon ours en peluche était ma seule compagnie ce soir. Et sa compagnie n'était jamais déplaisante. Oui, ça avait été mon premier meilleur ami, puis aujourd'hui il y a Jamy qui est venu le rejoindre. Teddy était un peu jaloux, mais Teddy voulait seulement mon bien. Seulement, Teddy ne savait pas à quel point j'avais de la chance d'être tombée sur une personne comme mon blondinet. Même s'il me fait chier, car oui, faut le dire, je l'aimais beaucoup et je tenais beaucoup à lui. Même si nous avions une façon de se le montrer, on s'en foutait, le principal était qu'on en avait conscience. Mais Teddy ne s'en faisait pas, il savait qu'il garderait une grande place pour moi, quand bien même d'autres personnes entrent dans ma vie. Teddy c'était mon ours en peluche et j'emmerde le premier qui dit que je suis folle ! Dans un dernier soupir, je finis par rejoindre une nouvelle fois les bras de Morphée.

La lumière des rayons de soleil, pénétrant dans ma chambre, venait petit-à-petit m'extirper du monde de Morphée. Enroulée dans les draps, je scrutais le plafond. J'avais une flemme de me lever. Bien que je n'en avais pas particulièrement envie, je bondis de mon lit. Remettant le lit en ordre, les draps correctement remis, je positionnais Teddy au milieu. Il me regardait disparaître de la chambre. Oubliant le désordre autour de moi, je marchais sur un bout de verre qui traînait par là. Je peux vous dire que tout l'immeuble m'avait entendu poussait un cris de douleur. C'est que ça fait mal ces conneries ! Je m'assis sur une chaise, attrapant le sac des premiers secours. Bah oué, vous croyez quoi ? J'suis super équipée comme meuf ! Je prenais soin de désinfecter la plaie qui saignait fortement. Puis avec délicatesse, je positionnais un pansement par-dessus. Au moins, ça protégerait la plaie causé par ce putain de bout de verre... Bon, faut dire que c'était ma faute. Mais que voulez-vous ? J'avais complètement oublié ce qui c'était passé hier. A croire qu'une simple nuit peut tout effacer. Effacer chaque mauvais moments de la journée. Je croisais les bras, désespérée de voir tout ce bazar autour de moi. Je n'aimais pas le désordre. Je détestais la saleté. Enfin, avant d'entreprendre un bon nettoyage, je préférais quand même prendre un café, autrement j'allais être de mauvaise humeur. Et quand j'suis mauvaise humeur, ça le fait pas. C'est dans ces moments comme ça qu'il vaut mieux m'avoir en photo ou ne pas me croiser tout simplement. Je me dirigeais vers la cuisine. Le chemin était difficile à franchir, vu toutes les choses qui traînaient par-terre. Mais vous en fait pas, super Lyssa va y arriver. Super Lyssa triomphe toujours du mal - enfin la plupart du temps - . N'empêche que, même si j'avais extrêmement attention là où je mettais les pieds, j'avais quand même réussi à trébucher sur un objet qui n'était pas à sa place et à me casser la figure. Oui, j'avais réussi à me trouver complètement avachi sur le sol. Un peu trop maladroite sur les bords, enfin, j'avais évité le pire. Je ne m'étais pas trop fait mal, donc je me suis relevais très vite. Ni vu, ni connu. J'ai préparais cette tasse à café tant convoité, tant attendu. Par moi, bien évidement. Non, Teddy ne boit pas de café, ça l’exciterait de trop. Déjà qu'il est hyperactif en temps normal, je ne voudrais pas le rendre encore plus que ce qu'il n'est déjà. Le café était chaud. Je buvais petites gorgées par petites gorgées en prenant mes précautions. C'est vrai, je venais de me casser royalement la figure sur le sol, je ne voudrais pas non plus me brûler ! J'admirais une dernière fois l'oeuvre de mes foutues crises avant de me préparer psychologiquement à ranger tout ce bordel.

Prendre son courage à deux mains. Enfiler des gants pas très confortable, certes, mais bon. Prendre une énorme sac poubelle et des produits ménagers. Me voilà prête à faire la guerre aux objets dérangés et à la saleté ! Gare à vous, Lyssa arrive plus qu'armé ! Bon d'accord, je me prenais limite pour wonderwoman du ménage, mais c'était la seule chose qui me motivait vraiment... Puis qui a dit qu'on ne pouvait pas prendre du plaisir en faisant du ménage ? Franchement... C'est pas si dramatique que ça. Bon ok, ça l'est, je l'avoue. Habituellement, je suis très perfectionniste et je déteste le désordre -chez moi-, mais là, une flemme pas possible avait pris le dessus, ou presque. De toute manière, je ne pouvais pas échapper au ménage, il fallait que je range tout ce foutoir. En prime, Teddy n'aime pas non plus le désordre. Sous son regard vigilant, je m'activais à la tâche. Il ne me restait plus grand chose. Un petit coup par ci. Un petit coup par là. Et le tour est joué. J'ouvris enfin les fenêtres afin de laisser entrer l'air pur. Certes, les beaux jours n'étaient plus au rendez-vous, le ciel c'était recouvert d'épaix nuages, mais cela ne faisait rien. Un bon changement d'air fait toujours du bien. " Je crois qu'il serait temps que j'aille prendre une douche ! " soupirais-je après les grands efforts que j'avais dût faire pour tout remettre en ordre. " Ca tu l'as dit ma vieille, tu commences à sentir ! " Vexée, je faisais la moue, assise sur le canapé, les jambes repliées et les bras croisés. " Fais pas ta tête de lard, j'rigolais ! " Il se fout de ma gueule le nounours en peluche ? " Non tu ne rigolais pas, j'te connais mieux que quiconque... Enfin, bon, t'avais pas tord donc moi j'file à la douche ! " dis-je en sautillant jusqu'à la salle de bain.

Bon c'est vrai que j'avais l'air d'une gamine comme ça. Mais on est tous un peu gamin sur les bords des fois. Puis désolé, faut bien que je casse mon image d'une fille trop... Trop quoi au juste ? Puis on s'en fout. Personne ne m'avait vus mis-à-part les murs. Les murs voient tout, les murs entend tout. Bien sûr. C'est comme si je disais que mon Teddy ne savait pas parler. Enfin bon. Je sautais dans la douche à pied-joint. J'avais d'ailleurs manqué de retomber. Et là, je ne me serais pas raté. Laisser couler l'eau chaude le long de votre corps pendant dix minutes. Quelle sensation agréable. Je trouvais que ça procurait un certain bien-être mis-à-part le fait de ressortir de la douche aussi rouge qu'une tomate. Une fois sortie, j'enfilais une serviette autour de mon corps dégoulinant de gouttes d'eau. De la salle de bain, j'entendis l'horrible vibreur de mon portable. Je me précipiter jusqu'à lui. Un message. De Jamy. « J'ai écris une nouvelle chanson ! Il faut que tu viennes l'écouter, tout de suite ! ;-) » Je souris, plutôt amusée. En fin de compte, j'avais quelque chose de prévu cette après-midi. J'enfilais au plus vite un jeans slim, je ne sors jamais sans, et un pull dans les tons écrus, beige. Sans plus attendre, je filais dans la salle de bain terminer ma toilette. Soigneusement, je coiffais mes longs cheveux noirs. Pas de maquillage. Après tout, c'était Jamy, il m'avait vus sous mes pires mauvais jours, alors c'est pas parce que je mets rien sur ma gueule que ça va faire une différence. J'enfilais mes bottines à talons de la même couleur que mon pull ainsi que ma veste en cuir et une écharpe beige. Quoi ? Ca se voit pas, je me préparer à sortir dehors. Parce qu'entre nous, il ne fait pas spécialement chaud dehors et je n'avais vraiment pas envie de chopper je ne sais quelle maladie ou virus. J'attrapais les clès et mon sac. " Teddy, grimpe à l'intérieur ! Ne me demande pas où on va, tu le sauras quand on y sera " Pour une fois, il ne posa aucunes questions dérangeantes ou stupides, il se contenta d'obéir. C'est un miracle. Une fois enfouit à l'intérieur de mon sac, je quittais l'appartement en prenant soin de tout fermé.

Aujourd'hui, je ne fais que prendre de bonnes résolutions. J'ai décidé de marcher ! Et donc de laisser ma voiture là où elle est. Puis bon, c'est pas comme si Jamy habitait à trois heureus de chez moi. Puis marcher c'est bon pour la santé. Je priais juste pour ne pas me prendre une averse sur la gueule. Franchement, c'est la dernière des choses que je souhaite. Puis ça serait pas cool au temps de me faire ça. Pour une fois que je prends de bonnes résolutions, on va pas me foutre des bâtons dans les roues. Va pas falloir me chercher ! J'activais la marche tout en regardant autour de moi. J'aimais bien jeter un regard un peu partout. Des fois on tombe vraiment sur des choses intéressantes. Très intéressantes ! J'arrivais très vite en bas de l'immeuble de Jamy. Je m'arrêtais, cinq petites secondes, histoire de reprendre mon souffle. Faut pas trop m'en demander. Une chose après l'autre. Hop hop hop. Je repris mon petit chemin. Monter les escaliers. Bon j'aurais pût prendre l'ascenceur... Mais à vrai dire, j'ai pris la première chose que j'avais vus. J'aurais dût peut-être m'abstenir. On entendait que moi... Et mes talons. Au moins j'alertais mon arrrivée. Je suis trop prévoyante. J'étais enfin arrivée à l'étage où se trouver l'appartement de Jamy. " OH SEIGNEUR MARIE JOSEPH ! " m'exclamais-je. Fournir trop d'efforts comme ça... Non c'est vraiment pas bon. Je m'apprêtais à sonner, je vous jure, j'allais poser mon petit doigts sur la sonnette, mais le blondinet ouvra la porte à cet instant. Zut, j'avais pas eu le plaisir d'appuyer sur la sonnette. Un grand sourire dessiné sur ses lèvres. Ravis de ma venue. Je souris aussi en le voyant. Bien sûr que ça me fait toujours plaisir quand je le vois. Franchement, personne ne fait la gueule quand on voit sa ou son meilleur(e) ami(e). Nous, on avait notre propre salu. Au lieu d'une bise traditionnelle sur les deux joues, nous on se fait un high five. Faut dire que ça déboîte plus. Puis ça nous correspond. On sort de l'ordinaire. « Je ne pensais pas que tu allais arriver aussi tôt. Tu m'épates ! » " Quand on me dit de venir de suite, je viens. Je sais, je sais. " répondis-je en souriant. Il dit ça par pur connaissance du sujet. Généralement, une femme met quand même un certains temps à se préparer pour n'importe quel rendez-vous. Que ce soit pour la famille, les amis. Bref, elles veulent se faire belle et tout le tralala. Non mais sans blague, vous aviez crus que j'allais arriver en robe de soirées pailletées et strass, mais oui bien sûr ! On allait pas sortir après tout, puis même. A peine avais-je fait un pas à l'intérieur de l'appartement que Jamy en plaça une autre. « Assis toi sur le fauteuil ! J'ai commencé à écrire la chanson que tu vas entendre, depuis ce matin, alors tu ne seras pas déçu. » " Oui chef ! " dis-je en m'installant dans le fauteuil. Je le regardais faire. Prenant sa guitare en main, il s'assit, faisant quelques derniers accords. Je scrutais chaque faits et gestes qu'il éxecutait. « Tu es prête ? » dit-il enfin en jetant un regard dans ma direction. Je hochais simplement la tête comme pour dire oui. Puis il commença à jouer de la guitare. Une jolie mélodie berçait la pièce dans laquelle nous nous trouvions. J'écoutais attentivement les paroles, leur signification. Bien installée au fond du fauteuil, je fermais les yeux, balançant légèrement la tête de gauche à droite au rythme de la musique. Puis doucement, cette jolie mélodie prit fin. Je rouvris les yeux. Le regard de Jamy était limite en train de me transperçer. Il attendait une quelconque réaction de ma part. J'avais envie de lui dire que c'était pas mal. Mais si je faisais ça, ça ne serait pas drôle. Alors, j'éclatais de rire. Simplement. Sans trop forcer. Puis je m'arrêtais. Brutalement. " Non mais sérieux Jamy, j'ai fait ce déplacement pour ça ?! T'abuses c'est tout. Même parler avec Lexie c'est plus intéressant. Et dieu sait à quel point elle me tape sur le système c'te fille ! " dis-je en soupirant. Je le regardais du coin de l'oeil. Entre nous, ça avait toujours été comme ça. On s'aime beaucoup, mais à nôtre manière. Quand j'vous dis qu'on sort de l'ordinaire, c'est pas pour vous mentir. Mais il sait très bien que je rigole. Enfin j'espère... Il a du talent, ça certains. " Mais c'est supportable pendant trente secondes " dis-je en esquissant un petit sourire au coin des lèvres.
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