Sourire, à quoi bon ? Sourire à la vie ? Sourire à ceux qui nous sont cher ? Sourire pour paraître heureux ? Sourire par dépit ? Sourire du malheur des autres ? Ou encore sourire par peur de montrer ce que tu ressens ? Personnellement, je l'ai eu fait tout ça, montrer sur ta gueule que ouais la vie est belle, que tu es heureux, que tu aimes ce que tu fais, que tu vis pour toi et non pas pour les autres, sauf qu'au bout d'un moment, tu exploses, t'as envie de tout foutre en l'air, d'éclater de colère, et de faire subir au monde entier ce que toi t'as subi sans jamais rien dire à personne... C'est ça ma vie aujourd'hui, montrer à mes proches que je suis bien comme je suis, montrer à Sly que le fait d'aller baiser à droite et à gauche ne me dérange pas, mais tout ça, c'est faux, en fait, tu né faux-cul, et tu crève faux-cul.
La journée s'était passée normalement, j'ai composé des musiques, écris des paroles qui me passaient par la tête, mais je n'arrivais plus à rendre mes textes pertinents. C'est comme un enfant, tu n'es pas bien, alors lui non plus ne le sera pas, et la musique, c'est pareil, plus tu es mal, moins bien elle sera, et bonjour la musique de dépressif quoi. J'ai beau dire que la musique c'est ma vie, ce qui est vrai soit-dit en passant, il y a des fois où tu ne trouves pas d'inspirations, où tu es complétement H.S. et là, t'as vu envie de déchirer tes partitions, tes écrits, jeter tes instruments, et oublier, oublier tout ce qui se passait dans ta tête, dans ta vie, tourner le dos à tout le monde qui t'entoure, et te barrer loin d'eux...
Musique à fond, costar, me voilà dans la boite de nuit la plus réputé de Brighton, tout le monde danse, s'amuse, se marre à en perdre haleine, et toi t'es là, à afficher un sourire commercial du parfait séducteur, comme un con, seul derrière ton bar, parce que oui, je ne suis pas du même coter que les autres, je suis du coté de ceux qui sont payés, et non qui s'amusent avec leur amis, la merde, hein ? Tu peux te permettre de faire des petits pas de danse, par-ci, par-là, mais rien de concrets sinon t'es mal vu par le patron, et apparemment "ça dérange les clients", que de conneries. Je regardais mon téléphone furtivement, histoire de ne pas me faire chopper, j'avais un texto de Liberty qui me demandait si je voulais qu'on se voit étend donné qu'elle était rentrée de cure. Un bref rictus au coin de la lèvre, je lui répondit spontanément ; J'finis dans une heure, à 4h à l'entrepôt. ♥ Oui, j'avais à lui parler, et ce, très sérieusement, et d'un coter, je pourrais en profiter pour la revoir, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu sa gueule d'ange.
J'avais enfin terminé mon travail, quelqu'un m'avait remplacé, et ce n'était pas de trop, j'avais revêtis mes vêtements de d'habitude, rangeant mon costume dans le vestiaire, puis j'étais partit, roulant le plus vite possible sur la national afin de rejoindre les quartiers sombre. Je savais que Lib ne craignait rien dans ses quartiers, c'était une fille forte, et elle savait se faire respecté, et puis... on était connu à Carefree, alors on ne risquait pas grand chose. Je descendis de ma moto, une fois à l'entrepôt, puis je me dirigeais dedans, il était sale, lugubre, et vieux, je gravis les marches des escaliers, j'avais pour habitude de venir là quand je n'allais pas bien, et Lib le savait. Une fois sur le toit, je sentais l'air frais de Brighton fouetter mon visage, qu'est-ce que ça faisait du bien... Mon téléphone au sol, je commençais quelque pas de danse, essayant de me rappeler certaines chorégraphies, mais très vite je finis par y faire à mon habitude ; totale impro.
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Sujet: Re: Look in front of you || Liberty Daniels Dim 31 Mar - 20:53
Ses doigts fin glissaient paisiblement sur le long manche de bois brillant, laissant échapper dans une harmonie parfaitement calculée quelques notes qui virevoltaient dans la grande pièce vide. L'inspiration lui était venu naturellement, et elle jouait comme si sa vie en dépendait. C'était ça Liberty. L'Art avant la Vie. L'Art comme essence de sa propre vie. Elle était assise sur son lit démesuré recouvert d'un milliard de couvertures colorés et d'oreilles bariolés qui étaient posés les uns sur les autre, formant ainsi une énorme montage de tissu dans laquelle elle aurait pu disparaitre si elle ne la dominait pas de son royal fessier. Muette comme une carpe, elle tentait de mettre des notes sur des paroles qu'elle avait couchée sur du papier un peu plus tôt. La feuille blanche était encore posée négligemment sur ce qui lui servait de bureau un peu plus loin dans la pièce; tutoyant un cendrier remplis de cendres et de mégot de cigarettes, et du seul joins qu'elle s'était accordée depuis sa sortie de ce qu'elle surnommait désormais "l'asile. Elle allait mieux, c'était certain, mais elle avait toujours cette tentation de replonger. Parce que la dépravation c'est tellement plus fun, tellement plus attirant. La drogue avait toujours été pour elle un échappatoire, quelque chose qui lui avait permit de fermer les yeux sur son quotidien un peu trop parfait. Parce que Liberty était un paradoxe affreux. La perfection l'avait toujours angoissé, et encore aujourd'hui, alors que son groupe touchait du doigt la gloire dont ils avaient toujours rêvés, qu'elle était fiancée, et qu'elle allait bien; elle se sentait prise au piège. Qui était-elle après tout ? Une jeune fille dont l'avenir était déjà tout tracé ? Ou pouvait-elle encore se permettre de changer sa destinée comme bon lui semblait ? Là était toute la question. À l'heure ou les derniers rayons du soleil traversaient l'immense fenêtre de sa chambre, Liberty finit par poser sa guitare, et à lever pour s'étirer. Laissant échapper un couinement aussi aigu que bruyant (qui lui valut un jolie "TA GUEULE" de Lloyd, étalé comme le cliché d'un ado sur le canapé en train de jouer aux jeux vidéos), elle remit vulgairement en place sa couverture, et sortit de sa chambre. Attrapant le crâne de son petit frère pour lui déposer un baiser sur le front, elle entreprit de remettre un peu d'ordre dans l'appartement qu'ils occupaient, elle, Lloyd et Sly.
Au bout de quelques heures et quelques téléfilms pourrit à la télé, elle finit par attraper son téléphone pour tenter de prendre contact avec Tyler. Elle était sortit de cure depuis deux semaines maintenant, mais son séjour en Nouvelle-Zélande, et ses parents envahissant l'avait empêché jusqu'ici de voir son meilleur ami. Il était trois heure du mat, mais elle savait parfaitement que Tyler était en train de bosser comme barman, et l'imaginer dans son petit costume cravate en train de servir des cocktails la fit pouffer de rire. Il faut dire qu'elle n'avait pas souvent eu l'occasion de le voir travailler autre part que sur les scènes qu'elle partageait avec lui lorsqu'ils jouaient sous le nom commun de The Monkeys Uprising. Il ne fallut que quelques secondes avant que la réponse de Tyler qui lui donnait rendez-vous dans le hangar Carefree une heure plus tard arrive. Liberty sourit. Le hangar avait été leur premier espace de répétition alors que TMU n'était qu'un balbutiement dans le grand monde de la musique. La jeune fille eu soudain un élan de nostalgie. En regardant derrière elle, elle se rendit compte du chemin qu'ils avaient parcouru depuis que le groupe s'était formé. Elle avait aujourd'hui 19 ans, et ses rêves étaient devenus réalités. Ce qui lui arrivait actuellement était tellement incroyable qu'elle n'avait pas eu le courage de rêver aussi grand. Tout ça était incroyable.
Tyler était déjà là quand Liberty entra dans la grand hangar éclairé par un genre de lumière de chantier. Si elle n'était pas une des reines de la nuit à Brighton, elle se serait probablement enfui car l'endroit n'était pas franchement très fréquentable à une heure pareille. Mais qu'importe, elle ne craignait personne; même après son agression dans la parc Carefree elle avait continué à sortir en pleine nuit dans Brighton sans franchement craindre les choses. Elle s'appuya contre un mur et observa son meilleur ami danser. Elle était attendrit. Tyler était comme elle sur tellement de points : il n'était pas qu'un musicien, c'était aussi un danseur de talent. Et ce qui le reliait à elle, c'était ça; le fait d'être multi-artistique. Liberty ne faisait pas que de la musique; elle peignait beaucoup aussi; dessinait énormément et surtout, elle jouait de tout un tas d'instruments dont elle même serait incapable de faire une liste complète. Mais la présence de Tyler dans le hangar n'était pas une chose "normale". Elle savait parfaitement qu'il avait choisit cet endroit parce que c'était là où il venait se ressourcer quand il allait mal. Liberty ne se fit pas prier, et se racla la gorge pour montrer à son meilleur ami qu'elle était arrivée. Et ne tourna pas longtemps autour du pot. « Qu'est-ce qu'il t'arrive Ty' ? » lui demanda-t-elle en faisant la moue. Elle allait le faire parler; mais elle courut vers lui pour lui sauter dans les bras. Elle ne l'avait pas vu depuis si longtemps...
Tyler K. Becker
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Sujet: Re: Look in front of you || Liberty Daniels Jeu 22 Aoû - 16:45
The problem, it is because even if you said to me " I adore you " I would believe in you not! I know more when you play and when you play not. I am lost... Wait two seconds, I not finished... Say to me that you love me... Just say to me that you love me. Because I I shall never dare to say it to you the first one, I would be too much afraid that you believe that it is a game.
Tyler n'était pas très bien depuis quelques temps, en réalité depuis qu'il était sortit du coma. Tout était un peu flou pour lui, il ne savait plus dans quel monde il était. Liberty avait été présente pour lui quand elle avait appris qu'il s'était réveillé quelques semaines avant. Le jeune homme ne s'était pas réveillé sans séquelles, il avait eu quelques pertes de mémoires, et tout n'était pas forcément bien. Il se souvenait de l'armée, mais avait de vagues souvenirs du groupe TMU, et ne se souvenait pas non plus de tout ce qu'il s'était passé avec Sly. Un raclement de gorge le fit sortir de son petit monde. Il se retourna brièvement en voyant la jolie blonde, Liberty, sa meilleure amie. « Qu'est-ce qu'il t'arrive Ty' ? » Le jeune musicien grimaçait légèrement. En l'espace d'un millième de secondes, la jeune LSD lui sauta au cou, heureuse de le revoir après tant de temps. Il la serra doucement, même si ses gestes étaient quelques peu maladroits. « Salut, Sly ! Euh... Pardon, Lib ! » Oh mon dieu, la bourde intergalactique là ! Tyler fit une moue désolée avant de se séparer de l'étreinte de la jeune femme. Il lui caressa doucement la joue avec un léger sourire. « J'suis complétement paumé Lib.. » Il était rare de ne pas se sentir mal après tant de temps de coma. Tyler sentait que parfois il avait du mal avec sa mémoire, et il était vraiment mal en point par rapport à ça. Il regardait Liberty droit dans les yeux, ayant longtemps songé à retourner dans l'armée, il ne se souvenait plus pourquoi il était partit ainsi, comme un lâche. « Je... je pense repartir dans l'armée. Je sais même pas pourquoi j'ai lâché mon pays comme ça. J'en avais pas le droit. Je suis un militaire, et je dois faire ce que je comptais entreprendre... Même si je sais même plus ce que je devais faire à vrai dire... » Il avait peur del a réaction de sa meilleure amie, peut-être comprendrait-elle ? Ou alors elle insisterait pour qu'il reste pour le groupe ? Mais Tyler n'était même plus sûr de savoir tenir une guitare entre les doigts. Il n'était plus sûr de rien, peut-être que tout ça redeviendrait normal d'ici quelques temps ? Ou alors devait-il tout réapprendre ? Ca ne s'annonçait pas facile du tout. Il avait peur de décevoir tout le monde, et que tout le monde finisse par lui tourner le dos, surtout Sly et Liberty. Il baissait la tête doucement, honteux de ses aveux.
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Sujet: Re: Look in front of you || Liberty Daniels