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 j'aime bieeen manger mes pieeeeds - hahaha, t'as répété "j'aime bien manger mes pieds". ah la la, j'suis vraiment trop forte.

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Louise H. McCartney
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► j'aime bieeen manger mes pieeeeds - hahaha, t'as répété "j'aime bien manger mes pieds". ah la la, j'suis vraiment trop forte,
DRIIIIIIING ! Je me redressai subitement sur le canapé. Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Je posai mon regard au hazard un peu partout dans la pièce, tentant de recouvrer mes esprits. Qu’est-ce qui avait sonné ? DRIIIIIIIING ! Bon, on va procéder par élimination. Ce n’est pas mon portable, ni mon réveil. Ce n’est pas le minuteur puisque maman n’est pas là et que Clément qui cuisine c’est comme… comme un serpent avec des pattes : ça n’existe pas et ça n’existera jamais. Bon d’accord, il y a bien les lézards mais techniquement parlant, ce ne sont pas des serpents donc ça compte pas. Ce n’est pas le téléphone non plus. DONC, ce doit être la sonnette. DRIIIIIIIIING ! Ouais, je crois bien que c’est ça. Toujours un peu dans le brouillard toutefois, j’allais sûrement mettre un temps fou à me lever et à marcher jusqu’à la porte. Parce que oui, quand on a la tête dans le pâté, le chemin est long. CLEEEEEEEEEEEM ! hurlai-je en espérant qu’il soit là pour aller ouvrir à ma place. Manque de chance pour moi, le silence qui s’en suivit m’indiqua que mon frère ne devait plus faire partie de ce monde… ou qu’en tout cas il n’était pas à la maison. Lâchant un lourd soupir, je me redressai davantage. D’ailleurs, qu’est-ce que je faisais ici, moi ? Pourquoi est-ce que je n’avais pas dormi dans mon lit ? A en juger par les deux manettes qui trônaient à quelques mètres de là, j’avais dû passer une bonne partie de la nuit à me battre corps et âme pour ratatiner mon frère à Mario Kart. Et cet abruti m’avait laissé ici toute la nuit comme une larve que j’étais. Enfin, une grande partie de moi s’en fichait pas mal –les trois quart de moi-même je dirais- puisque j’étais persuadée que j’avais fini par le ratatiner, et que c’était d’ailleurs pour ça qu’il m’avait laissée là et qu’il était parti dans sa chambre. Bon, ok, peut-être que je me faisais des films –c’était même très probable- mais bref. J’arriiiiiiiive ! beuglai-je à travers la maison pour être sure que la personne qui était derrière la porte puisse m’entendre et ne s’en aille pas le temps que j’arrive. Après quoi, je me dirigeai vers la porte d’entrée, et c’est la tête dans le brouillard et les cheveux en bataille que j’ouvris cette dernière. Sur le pas de la porte, Jamy patientait avec une tonne de sacs dans les bras. Aussitôt, un large sourire se dessina sur mes lèvres. Jamy ! m’exclamai-je bêtement pour toute salutation. Vu la tête qu’il tirait, je crois qu’il attendait très impatiemment que je le laisse entrer pour qu’il puisse enfin poser tous ses paquets. Ah, ouais ! lâchai-je avant de me décaler légèrement sur le côté afin de le laisser passer. Poses ça sur la table de salon si tu veux, lui suggérai-je enfin, refermant la porte derrière moi. Par curiosité, je ne t’ardai pas à aller jeter un coup d’œil à tout ce qu’il avait apporté, et, la première chose qui me sauta aux yeux fut qu’il y avait un sac à l’effigie de McDonald’s et un pot de glace familial. Tandis que Jamy venait de s’installer dans le canapé, je lui adressai un regard interrogateur, les sourcils arqués et la bouche à demi-ouverte, attendant une réponse de la part du jeune homme alors que je n’avais même pas posé de question. Il est pas un peu tôt pour manger ça ? une légère grimace avait accompagné mes propos sans même que je m’en aperçoive. Quoi ? Un sourire amuse sur les lèvres, Jamy me fixait comme si j’étais la dernière des idiotes. Louise… il est 12h45, m’informa-t-il alors le plus naturellement du monde. De manière automatique, je laissai mon regard se poser sur l’horloge qui se trouvait au-dessus de la télévision, et plus rapidement remarquer qu’il était effectivement 12h45. Moi qui n’avais pas l’habitude de faire la grasse matinée, le sommeil m’avait visiblement bien rattrapée aujourd’hui. Ah ouais, je me disais bien qu’il faisait plus jour que d’habitude pour une heure si matinale. Je ris légèrement à ma propre remarque. C’est sûr que manger McDo au réveil, c’était peu commun. Ceci étant, cela ne me faisait pas franchement peur, et j’étais même plutôt partante. Je sentais d’ailleurs que je commençais à avoir légèrement faim. En tout cas, je te préviens : ce pot de glace, je te le vide à la petite cuillère ! Et il était vrai que j’en étais capable. Et encore, ça, c’était parce que je n’avais pas de louche sous la main. Sinon, peut-être bien qu’elle y serait passée à la louche –non, je ne suis pas une ogresse- Comment je dois le prendre que c’est vers moi que tu te tournes quand il s’agit de bouffer ? questionnai-je Jamy rhétoriquement avant de rire.
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Jamy L. Stones
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MessageSujet: Re: j'aime bieeen manger mes pieeeeds - hahaha, t'as répété "j'aime bien manger mes pieds". ah la la, j'suis vraiment trop forte.   j'aime bieeen manger mes pieeeeds - hahaha, t'as répété "j'aime bien manger mes pieds". ah la la, j'suis vraiment trop forte. I_icon_minitimeMer 24 Juil - 18:51

j'aime bieeen manger mes pieeeeds - hahaha, t'as répété "j'aime bien manger mes pieds". ah la la, j'suis vraiment trop forte.

CE SOIR ON VOUS FAIT, CE SOIR ON VOUS FAIT.. DES PÂTES !

Ce matin Jamy s'était levé péniblement. Il  aurait bien voulu rester au lit encore quelques heures. Il aurait bien voulu continuer ce fabuleux rêve qu'il était en train de faire. Il avait tout de même fait un effort pour se lever en  même temps que sa dulcinée. Elle qui commencait tôt sa journée de travail alors que lui Jamy n'avait presque rien à faire. Il devait seulement remplir quelques papiers et aller faire un tour dans son magasin de jeux vidéos, afin de vérifier qu'il ne manquait rien. Un tour de contrôle. Déposant un baiser sur les lèvres de Leelou, il la prit par la taille afin de lui en donner un deuxième, puis un troisième et évidemment un quatrième. Mais pressée par le temps, la jeune femme fut obligé de partir ; laissant un Jamy à peine réveillé, qui avait très envie de retourner se coucher dans son lit.  Après que sa fiancée soit partie, le jeune homme réussit quand même à aller vers la cuisine afin de prendre son petit déjeuner. Même si l'envie de dormir était présent, il savait qu'il avait beaucoup de choses à faire dans la matinée et qu'il ne devait donc pas perdre de temps. Ayant toujours aussi faim, il prit le lait, le café, la confiture, les biscottes, le beurre, la pate à tartiner, les croissants, le jus d'orange et commença à déguster son fameux petit déjeuner. Il paraîtrait que le petit déjeuner était le repas le plus important de la journée, et ça Jamy le savait. Lui et la nourriture c'était d'ailleurs une grande histoire d'amour. Tout ceux qui le connaissait savait qu'à n'importe quelle heure de la journée Jamy avait faim. Pourtant lorsqu'on le voyait physiquement, il était difficile de savoir que c'était un adepte de la nourriture. Il avait un corps svelte, il n'avait pas de ventre, du moins pas ce genre de ventre que pouvait avoir les gens  un peu envellopés. Lui, il ne prenait pas un gramme, c'était ainsi. Même si certains étaient jaloux et ne trouvaient pas cela normal. Mais il avait toujours été comme ça.

Après avoir terminé son petit déjeuner fort complet, Jamy décida d'aller prendre sa douche. Ce fut d'un pas nonchalant qu'il se dirigea vers la salle de bain. Il manqua même de se prendre les pieds dans le tapis, mais fort heureusement il réussit à se rattraper avant. Jamy était quelqu'un d'extrêmement maladroit, et il fallait croire qu'avec l'âge cela ne s'était pas arrangé. Déjà petit, il avait réussit à assommer quelqu'un avec un ballon de foot, sans le faire exprès. Sa maladresse faisait en quelque sorte partie de ses défauts, et quelquefois Leelou devait sûrement avoir du mal à supporter cela. Trouvant soudain l’appartement beaucoup trop calme, Jamy décida d'allumer la chaîne hi-fi. Il n'avait aucune idée du cd qui était dedans, mais il ne fut pourtant pas déçu lorsqu'il entendit la première mélodie. Fredonnant à tue tête, il décida quand même d'accélérer le pas pour aller se préparer. Ce ne fut finalement qu'au bout d'une heure que Jamy était enfin prêt à quitter son appartement. Il n'avait pas décidé de se presser plus que cela, et le fait qu'il n'avait plus à trouvé sa casquette ne faisait que de la mettre quelque peu en retard. Après l'avoir retrouvé sur le fauteuil, Jamy prit son portefeuille, ses clés, son briquet, son paquet de cigarettes et mit tout cela dans les poches de son jean. Puis, il sortit enfin de l'appartement, ferma la porte à clée, et sa matinée pouvait ainsi commencer.

Lorsqu'il mit un pied dehors, le jeune homme se satisfis lui même d'avoir mis un t-shirt. Le soleil était présent, et aucun colombus ne venait gâcher le ciel bleu. Casquette sur la tête, un sourire toujours accroché sur son visage enfantin, Jamy se dirigea vers le magasin de jeux vidéos. Son magasin. Celui où il était gérant. Au bout d'une vingtaine de minutes, le jeune homme arriva enfin à son magasin. Après avoir salué que quelques habitués, il alla quelques instants voir Marley, afin de prendre de ses nouvelles. Puis, se rendant compte que l'heure commençait déjà à bien avancée, Jamy alla à son bureau, afin de remplir les quelques papiers qui étaient posés sur son bureau. Pendant plus d'un heure, ou peut-être même une demi-heure, le jeune homme ne bougea pas de son bureau, occupé à lire, remplir, et faire les comptes. Gérer un magasin de jeux vidéos n'était pas quelque chose de facile, et quelquefois Jamy se disait qu'il avait bien de la chance d'avoir Leelou à ses côtés. Même si en effet, depuis qu'il était bassiste au TMU, cela était plus simple. Après avoir achevé son travail, Jamy décida d'aller aider ses employés. Et de voir ainsi si des clients voulaient quelques conseils. Ce qui était d'ailleurs le cas. Puisqu'en effet c'était toujours un honneur de recevoir quelque conseils sur des jeux vidéos par le gérant lui même. Avec son visage enfantin, Jamy réussissait à charmer n'importe quel client et il était rare que ceux qui venait dans le magasin repartait les mains vides. Ou alors c'est qu'il y avait un problème. Ou alors c'est que cela n'était pas des réels fans à tout ce qui était jeux vidéos.

12h. Le magasin allait fermer. C'est donc presque tout naturellement que Jamy laissa ses deux employés faire la fermeture. Comme tous les samedis matins. Pendant les vacances, le magasin de jeux vidéos était fermée l'après-midi, pour que chacun puisse profiter de ses journées. Pour que chacun puisse profiter du beau temps qu'il faisait. Même si cela faisait des heures en moins et donc un salaire en moins. Pourtant c'était une bonne idée, et les employés n'avaient rien trouvé à redire sur cela.

12h20. Jamy marcha en direction du McDonalds. Il avait décidé d'aller acheter à manger, pour ensuite aller partager avec Louise. Une jeune fille blonde, un peu délurée sur les bords mais fort sympathique. Contrairement aux autres, il ne la considérait pas comme une petite sœur, c'était bien plus que cela. Depuis qu'il la connaissait, il avait ce besoin de la protéger, comme une enfant, comme si c'était sa fille. Personne mise à part eux, ne savait quelle était leur relation. En vérité ils n'y avait qu'eux seuls qui comprenait leur relation, pour les autres cela étaient comme un mystère. Passant commande, Jamy prit ensuite les deux sacs McDonalds avant de repartir chez lui. Non pour pouvoir y manger tranquillement, mais simplement pour pouvoir aller chercher ses autres sacs. En effet, il avait décidé de passer l'après-midi avec Louise, même si celle-ci n'était pas du tout au courant. Rentrant à l'appartement, il ne fallut que quelques minutes à Jamy pour prendre un sac de jeux vidéos, et de dvds. Puis, il prit encore un autre sac où il y avait un pot de glace familial à l'intérieur. Et sûrement d'autres affaires, mais étant donné tout ce que le jeune homme avait pris, il serait étonnant si les deux jeunes gens avaient encore faim après.

12h45. Jamy sonna difficilement à la porte de Louise. Portant les sacs à bout de bras, il les posa un instant sur le sol afin de pouvoir reprendre son souffle. Il entendit la voix de Louise de l'autre côté de la porte qui cria qu'elle arrivait. Lorsqu'il vit la porte s'ouvrir, le jeune homme reprit les sacs et étouffa un rire. Vu la tête que tirait son amie, alors il fallait croire qu'elle venait juste de se réveiller. Et apparemment elle était encore quelque peu endormie, étant donné qu'elle n'était pas décidé à laisser passer le jeune homme. Ce fut seulement après quelques secondes que Jamy pit enfin accéder à l'appartement, Louise lui laissant enfin la place pour rentrer. Executant ce qu'elle lui avait dit, Jamy posa tout les sacs sur la table du salon. Faisant gaffe à ne pas en faire tomber un par terre. Evidemment. Presque fatigué des déplacements qu'il venait de faire, le jeune homme décida de se poser sur le canapé, observant ainsi la réaction de la jeune femme. Comme il l'avait pensé, Louise était surprise et même très étonné de sa venue, notamment de ce qu'il avait emmené. Face à son regard interrogateur et à ses questions, il ne pu s'empêcher de sourire et de lui annoncer qu'il était 12h45. Lorsqu'elle lui dit que effectivement elle s'était dite qu'il faisait plus jour que d'habitude pour une heure aussi matinale, Jamy ne put alors réprimer un rire. « J'ai trouvé pire feignasse que moi je crois bien. » dit-il toujours aussi naturellement, avec toujours un côté enfantin. Lorsque la jeune blonde lui annonça qu'elle comptait vider le pot de glace à la petite cuillère, Jamy arqua un sourcil. Il savait que Louise en était capable et disons que c'était quelque chose d'assez amusant à regarder. « Chiche. » Il n'y avait rien à gagner, ni à perdre, seulement à passer un bon moment entre amis. Alors que Jamy s'apprêtait à sortir la nourriture du sac, Louise lui demanda comment est-ce qu'il fallait qu'elle prenne le fait que ce soit vers elle que le jeune homme se tourner quand il s'agissait de bouffer. Riant à son tour, le jeune homme fit mine de réfléchir avant de dire, tout en continuant de sortir la nourriture sur la table. « Prend le bien. Disons que t'es la seule qui ne va pas me dire qu'il faut que j'arrête de manger telle ou telle chose. » Il était rare que Jamy se retrouve avec des gens qui n'aimaient pas manger. La plupart des gens, que ce soit des filles ou des garçons, qui passaient une journée avec lui, mangeait au moins quelques cochonneries. Et avec lui il était hors de questions que les filles lui disent qu'il ne fallait pas qu'elles mangent cela pour leur ligne. A force, elles s'y étaient toute faites. Que ce soit Hope, Marley, Lyssandra ou encore Leelou. Bien que cette dernière avait toujours du mal à comprendre comment son fiancé pouvait manger autant. Puis, il y avait Louise. La jeune femme blonde faisait partie des seules avec qui Jamy pouvait arriver chez elle avec des sacs remplis de nourriture, et qui l’accueillerait à bras ouvert. Parce qu'elle était comme lui, elle aimait manger, quoique disons qu'elle n'avait pas souvent le choix. « J'espère que tu as faim. Parce que là c'est pas la bouffe qui manque ! »

Prenant son soda, le regard de Jamy tomba soudainement sur les deux manettes qui étaient par terre. Puis vit que la console n'était pas éteinte. « Tu as joué à la console hier soir ? T'as gagné j'espère ? » S'il y avait bien une chose que le jeune homme adorait c'était de jouer aux jeux vidéos. Et à n'importe quel jeu vidéos. Call of Duty, Fifa, Mario Kart, jeux d'aventures, de voitures, de guerres, tout y passait. D'ailleurs, la dernière fois qu'il avait joué à la console avec Louise, celle-ci avait faillit le battre. Sauf qu'elle n'avait pas réussi. « Ça te dit de prendre ta revanche de l'autre fois après ? » dit-il avec amusent, tel un enfant.

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MessageSujet: Re: j'aime bieeen manger mes pieeeeds - hahaha, t'as répété "j'aime bien manger mes pieds". ah la la, j'suis vraiment trop forte.   j'aime bieeen manger mes pieeeeds - hahaha, t'as répété "j'aime bien manger mes pieds". ah la la, j'suis vraiment trop forte. I_icon_minitimeVen 4 Oct - 23:07

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Vu à quel point j’étais embourbée comme jamais dans mon sommeil Jamy pouvait s’estimer chanceux que j’aie tout de même entendu la sonnerie de la porte, bien que j’aie mis du temps à réagir. Mieux valait tard que jamais après tout. Quoi que… à en juger par la tête qu’avait tirée le jeune homme lorsque je lui avais ouvert la porte, il s’était franchement retenu de ne pas éclater de rire face à moi. Et vu sous cet angle, je regrettais presque de lui avoir ouvert, ou de ne pas lui avoir balancé un coussin dans la tête, ou de ne pas lui avoir refermé la porte au nez après avoir récupéré les sacs… enfin, je regrettais de ne pas avoir fait quelque chose. Mais je crois bien que je l’appréciais trop pour faire quoi que ce soit contre lui. Même le frapper devenait une épreuve pour moi – et pourtant, avec ma force de mouche, je ne devrais pas avoir de scrupules. D’ailleurs, j’étais presque persuadée que pour un peu, ça le chatouillerait plus que ça ne lui ferait mal. Bref. Sous mon regard interrogateur, Jamy pénétra dans l’appartement, déposa ses paquets sur la table de salon et s’installa sur le canapé sur lequel j’étais affalée il y a encore quelques minutes auparavant. A vrai dire, je me questionnais sur les raisons de sa venue ici. Pas que je n’avais pas l’habitude qu’il débarque sans prévenir, bien au contraire, et pour être honnête, j’étais toujours ravie de l’accueillir, mais je me demandais bien ce qu’il venait faire chez moi à une heure pareille. Oui parce que dans ma tête, il n’était que très tôt le matin. Mais il était évident que la réalité était toute autre, et très rapidement, mon ami me le fit savoir. J'ai trouvé pire feignasse que moi je crois bien. Ne sois pas si sûr de toi, j’essaie juste de battre ton record, me défendis-je faussement, pas très convaincante je crois. De toute façon, Jamy me connaissait assez bien pour savoir si j’étais sérieuse ou non – et pour être honnête, rares étaient les fois où j’étais sérieuse, et encore moins lorsque j’étais en compagnie du jeune homme. C’était comme si nous retombions en enfance à chaque fois. Je crois que c’était ce qu’il y avait de si spécial dans notre relation qui ne s’apparentait à aucune autre pour moi. D’ailleurs, je tiens un journal de bord où je répertorie mes meilleures performances, mais je ne te le montrerais pas parce que je ne sais pas où il est, et puis d’abord, tu devrais me croire sur parole parce que tu m’aimes. Bon, je n’étais pas franchement sûre que cet argument inventé de toute pièce allait pousser Jamy à me croire mais bon, ne sait-on jamais. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de la bouffe aussi. Ça, je crois que ni lui ni moi ne l’avions oublié. A peine avais-je posé le regard sur le pot de glace que j’étais tombée follement amoureuse, un coup de foudre comme on en fait plus. Et, sur un coup de tête, je ne pus m’empêcher de déclarer à Jamy que je comptais bien le vider à la cuillère. Chiche. Franchement, tu me connais, lâchai-je pour toute réponse en tendant les deux index vers moi-même, comme si j’étais une star internationale alors qu’en fait j’étais simplement bonne à bouffer tout ce que j’avais sous la main comme une truie le ferait. J’le vide à la louche, même ! surenchéris-je le plus sérieusement du monde. Sans rien ajouter de plus, je me dirigeai d’un pas décidé vers la cuisine et revins avec un stock de cuillères de toutes les sortes et de toutes les tailles, que je déposai ensuite sur la table de salon . J'espère que tu as faim. Parce que là c'est pas la bouffe qui manque ! L’espace d’une fraction de seconde, je pris le temps de réfléchir avant de répondre. Ben… tu vois c’est curieux parce que j’ai le souvenir d’avoir rêvé que j’étais au McDo cette nuit et qu’à cause de moi ils ont fait faillite parce que j’avais mangé toutes leurs réserves… Mais… euh… bref, le fait est que j’ai quand même faim. Tu trouves pas ça bizarre toi que j’ai encore faim alors que j’ai déjà bouffé comme une ogresse ? Enfin, d’accord, un rêve est un rêve mais quand tu te réveilles d’un cauchemar, tu as quand même peur. Alors pourquoi là y’a aucune répercussion ? Pourquoi est-ce que je n’ai pas été nourrie par procuration ? Mon cerveau me criait de me taire tant je disais n’importe quoi, mais je crois que tout en moi avait une identité propre, tout fonctionnait à part. Nan c’est vrai, c’est super bizarre… J’avais probablement trop dormi pour réfléchir autant sur des choses qui, au final, n’avaient franchement aucune importance. D’ailleurs, je préférais ne pas savoir ce que devait penser Jamy à ce moment précis. Heureusement, nous n’étions pas du genre à nous attarder sur tout et n’importe quoi – quoi que… en fait si, mais bref, pas cette fois – et l’attention du jeune homme fut vite happé par les deux manettes qui trainaient encore par terre depuis la veille. Tu as joué à la console hier soir ? T'as gagné j'espère ? Machinalement, je posai moi aussi mes yeux sur la console. A vrai dire, j’avais encore trop la tête dans le pâté pour me rappeler de quoi que ce soit, mais j’étais persuadée de d’avoir battu mon frère à plate couture. C’était obligé. Hm, je dirais que oui, affirmai-je sans trop de doute. Ça te dit de prendre ta revanche de l'autre fois après ? Je compris immédiatement qu’il faisait référence à cette fois où j’avais tenté en vain de le battre à Mario Kart. J’arquai les sourcils tandis que je fixai Jamy d’un regard interrogateur. T’es sérieux ? Je n’attendis pas qu’il me réponde pour poursuivre. Mais moi j’te ratatine quand je veux ! La dernière fois j’avais juste pitié de toi, mais ma bonté e perdra. D’ailleurs, je vais la perdre tout de suite ! Sans plus attendre, j’allumai la télé à l’aide de la télécommande puis empoigna l’une des manettes avec détermination. J’vais te foutre la raclée de ta vie ! m’exclamai-je d’un air déjà triomphant alors que nous n’avions même pas démarré la partie. Mais comme on dit, l’espoir fait vivre.
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