|
|
| Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher | |
| Auteur | Message |
---|
Illa Ricci WILD ANIMAL∞ CHAOTIC ANGEL just me myself & i
| Sujet: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher Sam 2 Nov - 4:02 | |
| ILLA RICCI I'M NOT CRAZY, MY REALITY'S JUST DIFFERENT THAN YOUR prénom(s) : Illa → nom : Ricci âge : 26 ans → date et lieu de naissance : 31/07/89 à Rome, Italie → nationalité : Anglaise → métier/études : Tueuse à Gages → statut matrimonial : En couple → orientation sexuelle : Lesbienne (désolée les gars <3) → qualités : Tolérante - Attachante - Protectrice → défauts : Rebelle - Têtue - Culottée → groupe :Crux → Ne prend soin que de sa femme et de sa fille • N'obéis qu'à sa femme (et encore) • Crie tout le temps devant tout le monde • Est une sacrée perverse • Se rince souvent l'oeil • N'hésite pas à user de son charme • Adore le chocolat • Sa vie est ruinée si elle n'a plus de cookies • Fais l'amour 54059453049 fois par jour • Aime aider • Peut mentir excellement bien • Enormement culottée • Quand quelque chose lui fait envie, elle le vole • Est étrangement riche.. • Adore manger comme un porc • Feignasse, elle rechigne pour la moindre corvée • Maniaque de la perfection • Prodige du piano • Aime manipuler les gens pour parvenir à ses fins |
mes 6 derniers sms envoyés : "Coucou ma beauté, n'oublie pas qu'on doit sortir cet après-midi avec Lilou ! Kiss." "Chériie, c'est encore moiii, dis, tu pourra m'acheter du chocolat ? Tu sais, celui que j'adore, merciiii <3" "Salut. C'est I. J'espère que t'as l'argent. J'me suis débarassée de la cible. Tu fais livrer l'argent où j'ai demandé à ce qu'il soit livré lorsqu'on s'est vus. Pas d'entourloupe. Sinon, t'es mort." "Coucou ma Cléa d'amour..J'ai une surprise pour toi ce soir. Rrr.." "C'est I. J'ai besoin de matériel. Tu sais où me trouver." "Coucou chérie, j'ai tout préparé pour l'anniversaire de Lilou, elle va adorer !" mes 6 dernières recherches google : Brazzers Vêtements Gucci Google earth Peut-on acheter un loup ? Trouver Chuck Norris Bijoux diamants Youtube (c) crédit de l'avatar |
in real life Prénom/Pseudo : Lena → âge : *o* → présence sur le forum : 8 jours sur 7 → avis sur le forum : Du WTF, j'ai flashé dessus =D Le forum est super beau, actif, ça m'a l'air génial tout ça ! Qui veut des cookies ? → comment as-tu trouvé le forum :Bazzareuuuuh ! → code du règlement : CODE BON → double compte ou premier personnage (si dc ou tc, préciser qui) : Premier personnage avant Jésus Christ → dernier mot : Euh..Dernier mot ? *sors* → |
| - Code:
-
[size=15][color=red]♦[/color][/size] Mila Kunis ► [url=http://what-the-f.forumgratuit.org/profile?mode=editprofile]Illa Ricci[/url]
Dernière édition par Illa Ricci le Jeu 14 Nov - 15:49, édité 5 fois |
| | | Illa Ricci WILD ANIMAL∞ CHAOTIC ANGEL just me myself & i
| Sujet: Re: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher Sam 2 Nov - 4:04 | |
|
once upon a time - Spoiler:
« Non..Non je ne peux pas..Je ne veux pas..»
Cette voix semble perdue..Elle ne s'adresse à personne, mais à qui veut l'entendre..Mais cet être, n'a visiblement personne qui aurait le désir d'entendre ce qu'elle à dire..à évacuer. Mais elle s'exprime, contre le silence de ce vide envahissant..
Très faible, il faut tendre l'oreille pour l'entendre clairement..Celle-ci reprend..Les chaînes se traînent...
« Mes souvenirs sont flous..Trop flous..»
La voix devint de plus en plus forte..Soudain, nous pouvons percevoir un degré de panique dans cette voix, qui est celle d'une femme..Une belle voix, si je-puis me permettre..Qu'est-ce que..Elle devient trop forte..Voyons faite-la taire..!
« Non..Arrêtez ! NON !»
Elle semble gémir..De douleur ? La pauvre.. Elle a mal..Mais cette douleur semble venir d'elle-même..Elle se torture..Son esprit est encore bousculé, ravagé..Ses limites se sont brisées de sa main, cette femme s'obstine..Oh, elle reprend..Laissons-la parler..
« D'accord..Je vais tout vous dire..Cessez de me faire du mal, je vous en prie..»
Son désarroi est grand, et force la demoiselle à raconter tout ce dont elle parvient à tisser le moindre souvenir, tous les détails qu'elle trouve, du fin fond de sa mémoire, qui ressemble, si je-puis comparer, à une tempête..Cela se remue..Cela n'est pas clair..Mais essayons de comprendre..
Quelque chose se forme..Un lieu...Des gens..Une parcelle de monde, fraîchement tirée de l'esprit de cette femme..Marchons sur ces terres, parlons à ces gens, et voyons, ce que ce monde a à donner, et à partager, car il vaut mieux les retenir..
Si on n'y pense pas, l'image se détériore. A force qu'elle se détériore, on la perd..Ces souvenirs ne doivent pas se perdre..
Un parfum brûlant au toucher.
Brighton. Cette ville n'a rien à se reprocher ! Magnifique ville, certaines places sont bondées par les boutiques. Dans cette ville, nombreux sont les passants parfois riches ou pauvres, les marchands qui font la publicité de leurs produits, qui sont, d'après eux, les meilleurs sur le marché ! La place principale est une place assez touristique malgré elle. Les objets qui font rêver, et les prix font pleurer, 'voyez. Étant donné ce qui ce vend et le prix que ces idiots de marchands fixent, les touristes sont tous vêtus de marques. Vutton, Hillfinger, Ralph Lauren, ces idiotes se vendent à plusieurs centaines de livres, ce qui est hors-de-prix. Mais ces gens sont assez idiots, de dépenser ce qu'ils ont durement obtenus(j'ai dis durement, pas honnêtement) dans des vêtements, alors qu'il y'a beaucoup plus beau et moins cher. Il y là une pure victime, c'est malheureux. Une petite fille assez jeune. D'une grande beauté, parfaitement propre et les cheveux faisant à peu près la taille de son corps d'un brun d'ébène qui laisse refléter les lueurs du soleil, elle n'est vêtue que de vêtements de marques. Cette gamine devait avoir à peu près 13 ans, et ...elle s'agite beaucoup dis-donc..On dirait qu'elle pense à haute voix..
« Brighton ! Ce havre de tranquillité, ces filles qui vous font rêver, yéyé ! ! Ces ours en peluche tellement adorable, que vous avez envie de leur faire des bisous ! Hé mais..Tranquillité..Rêver..Bisous..Mais merde à la fin, ça rime pas ! Pourquoi j'arrive jamais à faire des rimes ? C'est réservé à la haute populace peut-être ? MOI JE RIME SI JE VEUX ! »
Soudainement furieuse, elle shoota une cannette qui traînait devant elle. Celle-ci s'envola et rebondit sur le crâne d'un homme avec un bruit métallique. Ce-dernier lâcha un "Aie" et se retourna, énervé.
« Euh..Oups ? » murmura la maladroite.
La petite reprit sa démarche théâtrale, sifflotant, comme si de rien n'était.
Ne faisant attention aux passants qui la dévoraient du regard comme si cette fille était un déchet, un microbe, elle continue de marcher en chantant et dansant. N'ayant aaaaaaaaaaaaaaaaabsolument pas conscience qu'elle était entourée d'une centaine de touristes, elle se croyait seule. Mais le fait qu'elle paraissait très petite, ceci dû à son corps petit et très menu, transformait cette situation folle en comique. Des passants souriaient, car ils avaient bon cœur. D'autres riaient, des gens très attendris par les enfants. Ils sont faciles à repérer. Et le reste, qui ne lui accorde pas un regard, gêné, comme si la petite déshonorait leurs présences.
La jeune s'arrêta soudain de s'agiter et prit un air sérieux, comme si elle n'avait jamais dansé et chanté devant des centaines de personnes. Elle devait avoir un problème mental, car elle marchait lentement, en se balançant. Se promenant dans ce vaste marché, son regard balayait les étalages à une vitesse folle. Très perçants et vifs, ses petits yeux scrutaient chaque détail. Les objets. Les personnes, leurs vêtements. Son regard s'arrêta alors sur une proie bien alléchante. Un porte-monnaie assez gros, dépassait légèrement de la poche d'une femme, affairée auprès d'une robe posée sur un étalage. Pendant que le marchand chantait à qui voulait l'entendre les louanges de cette robe, la comique était déjà derrière elle. Silencieuse et rapide, elle feint de bousculer la femme. Pendant la collision, elle avait déjà fini d'agir. La bourse de cuir trônait à présent dans la poche de la voleuse. Cette dernière se retourna pour regarder sa victime, et lui adressa un sourire radieux.
« Excusez-moi Madame. »
Jugeant que ce n'était qu'une petite fille, la dame qui s'était retournée, le visage à l'air agressif, courba aussitôt ses traits, pour rendre son sourire à celle qui lui avait volé ce qui lui permettait de vivre.
« C'est pas grave, ça arrive. »
La petite s'éloigna alors du marché, avec une magnifique récompense. Elle prit le porte-feuille et scruta l'intérieur. Des billets abondaient sous se cuir chaud et dur. La voleuse se remit à danser, après avoir caché le porte-feuille dans sa poche fermée.
« Ca aussi ça arrive, bwahahaha ! »
Perdant l'équilibre, elle roula dans la poussière, mais ne poussa aucun gémissement de douleur. Elle continuait de rire en se tenant les côtes. Se salissant et choquant les passants, elle s'arrêta soudain de rouler, en face d'une paire de talons hauts, qu'elle avait vus quelques secondes auparavant. Obligée de se relever, ses petits yeux se levèrent et trouvèrent un visage agressifs et rouge de colère. Celui de la femme que la petite avait volé. Entourée de deux policiers. La femme pointa la petite du doigt, cette dernière sauta en arrière et se pencha sur le côté, les mains posées sur la taille. Quel clown.
« Hééé, on pointe pas les gens du doigt, c'est malpoli ! » raille-t'elle d'une petite voix.
La femme répondit, piquée au vif, elle semblait sur le point d'exploser.
« ET ON NE VOLE PAS LES GENS ! »
Plusieurs passants, qui, malheureusement avaient mal choisis leurs moments, sursautèrent et tournèrent la tête si vite qu'ils se retrouveraient le lendemain avec un torticolis. Les pieds arrêtèrent de s'agiter, et un petit groupe s'était vite formé autour des policiers, la femme et la petite. Le petit groupe se transforma vite en cohue. La fille, bien sûr, n'en avait rien à fiche. Elle se contente de poser un doigt sur son visage d'ange manipulateur, et s'exclamer.
« Ah..Ouais pas faux..Ça aussi c'est malpoli..»
La femme parlait cette fois aux policiers muets qui l'entourait, et cessèrent de se comporter en statues. Un policier hocha la tête.
« Très bien m'dame, on va récupérer votre porte-feuille. »
La pick-pocket fronça les sourcils.
« Chiotte. »
Sans prévenir, elle fit demi-tour à une vitesse fulgurante et disparut dans la cohue, filant entre les gens. Les policiers se mirent à courir après elle, essayant le moins possible de bousculer les gens sur leur passage, ce qui était impossible. Les touristes affluaient, chose très bénéfique pour la fuite de cette petite. Très rapide, elle courait trop vite pour les policiers, qui devaient déjà se faire vieux. On ne vit qu'une longue crinière brune, se soulever et filer entre les gens. Essouflée et déjà arrivée au bout de la rue, l’extrémité de l'endroit où courent les flics, elle se colla contre un mur, et fit une petite pause. Son petit corps ne débordait pas d'énergie. Son ventre rugit. Elle n'a pas mangé. De plus près, ses cheveux sont sales, ses vêtements poussiéreux. Elle vole pour vivre. Relevant brusquement la tête, les bruits de pas se rapprochaient d'elle. La respiration haletante, une goûte de sueur lui coula lentement sur sa pâle peau. Ses petits yeux se fermèrent, ce qui ne fit qu'amplifier sa perception auditive.
« 1...2...»
Les pas étaient très proches, plus qu'à quelques mètres...
« 3 !»
Après avoir crié ce chiffre, les policiers qui lui avaient passé devant se retournèrent. La voleuse décocha alors un coup de pied en direction du talon d'Achille d'un des deux policiers, le plus proche. Celui-ci était encore en plein mouvement, et ne tenait que sur un pied. Mugissant de douleur, il perdit l'équilibre. Une petite main se posa sur son bras, et l'entraîna vers le mur. Projetée par la petite et entraînée par son poids, il tomba contre le mur de briques rouges, dans un toussotement dû au nuage de poussière qu'il avait relevé en tombant. Le sourire aux lèvres, l'agile tourna sur elle-même et fit de nouveau voler un rapide coup de pied en direction de l'entrejambe du policier encore debout. Ouvrant la bouche, l'homme en uniforme poussa un cri de douleur, et laissa la colère lui refaire les traits du visage. Se baissant rapidement, la jeune demoiselle passa aisément entre les jambes du souffrant, pour disparaître dans l'obscurité qui s'annonçait, le soleil se couchant. Quand les derniers rayons lumineux s'étaient éteints, l'adolescente était toujours là. Dehors. La nuit étant présente, les gens honnêtes avaient déserté les rues, et l'endroit devenait dangereux en un tel quartier. D'un air las, la jeune brune continuait d'arpenter les rues, sans vraiment savoir où elle était. Tout ce qui lui importait, c'était de voir quelqu'un. Sa meilleure amie, sa moitié. Celle avec qui elle a grandi. La seule qui peut la comprendre, et la réconforter. La fillette se devait de raconter ce moment qui lui semblait épique, et inoubliable ! Même si, après tout, ce n'était qu'une journée comme les autres. Dans sa tête, l'adresse était gravée. Car chaque jours, elle s'y rendait. Pour aller voir sa Cléa. Depuis un an, la petite avait fugué sa famille. Elle traînait à présent les rues, volait les bourses qu'elle trouvait, et vivait la vie comme elle venait. Mais elle adorait ça, elle ne s'en plaignait jamais. Ce fut avec un soupir de soulagement, qu'elle parvenait enfin à côté du domicile de Cléa. La petite lumière qui émanait de la chambre de sa meilleure amie, parvint à tisser un petit sourire sur le visage de l'orpheline. Elle n'était pas encore au pays des rêves. Ce qui était plutôt logique. Chaque soirs, elle attendait toujours sa visite. Visite, qui était une énorme prise de risques. Car la maison voisine à celle de Cléa était celle de sa famille. Ils habitaient là, mais ne se doutaient pas que chaque soirs, leur fille qui leur avait causé tant de chagrin, remontait le petit arbre pour ouvrir la fenêtre et s'immigrer dans la chambre de son amie. Et c'est d'ailleurs ce qu'elle fit. Parvenue en hauteur, la bourse précédemment volée attachée à sa ceinture, la brune toqua doucement à la fenêtre de Cléa, et tira la langue en signe de salut. Cette dernière (Cléa, pas la langue) ouvrit la fenêtre avec enthousiasme et laissa Illa rentrer à l'intérieur.
« Coucou toi ! » lança Illa en se débarassant de la poussière qui trônait sur ses linges. Un sourire aux lèvres, elle laissa échapper un petit rire lorsque Cléa haussa les sourcils devant tant de saleté. « Mais.. Ca fait combien de jours que t'as pas pris de douche ?! » scanda Cléa, visiblement scandalisée. Illa roula des yeux et répondit d'une voix qui se voulait narguer : « Contente de te voir moi aussi. Ben tu sais, c'est pas facile. Je crois que j'ai jamais autant espéré qu'il pleuve..» Dit-elle en laissant échapper un petit rire. Malgré leurs quatorze ans, elles étaient visiblement assez matûres. Sans demander la permission, Illa se laissa tomber sur le bord de son lit en poussant un soupir de soulagement. Cléa s'assit à côté d'elle et saisit une mèche des cheveux de son amie « Regarde-moi ça..Tu gâche tes beaux cheveux..» Illa enleva la main de Cléa et sembla vêxée « Mes cheveux sont très beaux comme ça. ». Les sourcils froncés, la blonde retint sa réplique cinglante qui fusait au bout de sa langue, et demanda d'une voix légèrement froide « Comment tu vas toi ? J'espère que tu n'as pas de fais bêtises aujourd'hui..Pas comme d'habitude. » Illa ferma les yeux et répondit « J'ai une tête à ne pas faire de bêtises ? Regarde ! » cria-elle presque en se redressant, sa tête faillit cogner celle de Cléa. Sa petite main saisit la lourde bourse de cuir à sa ceinture et la tendit à Cléa. Cette dernière jeta un coup d'oeil à l'intérieur « Wouaaw..» La bouche grande ouverte, la blonde restait ébahie devant un tel contenu. Mais elle remit la bourse dans la poche d'Illa, et fronça les sourcils. « Je ne t'engueulerai pas cette fois-ci.. Ca sert à rien, tu m'écoutes pas. » Elle tourna la tête en croisant les bras, ce qui lui donna un air de femme très sévère. La voleuse baissa la tête de déception et rangea sa bourse d'un geste lent, puis descendit du lit. « Bon, je vais y aller..» dit-elle d'une voix qui semblait sur le point de se briser. Cléa ne laissa échapper qu'un faible « Hmm », qui énerva encore plus Illa, qui semblait tremper dans un mélange d’agacement et de déception. Cléa ne comprenait pas que son amie était obligée de voler. Avoir la main mise sur l'argent des autres lui permet de vivre tant bien que mal. Un pied sur la fenêtre, la petite se préparait à disparaître dans la nuit, mais Cléa l'interrompit « Hé..» Illa tourna sa tête et plongea son regard dans celui de Cléa. Un petit sourire se tissa sur son visage « Fais attention. » dit-elle à la brune, ce qui rendit le sourire à cette dernière. Puis, elle sauta, disparaissant sous les rayons de lune.
Le parfum émane de son contenu.
« Vraiment, Teddy, ça me va bien ? »
Tranquillement assise sur un toit(ne demandez pas comment elle a fait pour y accéder), une adolescente à l'allure maigre et fort pâlotte. Ce dont elle était vêtue avait sans doute fait son temps ; Son short en jean était arraché, et son débardeur beige était trop petit pour elle. Ses chaussures, si on peut les nommer ainsi, étaient trouées au bout de la semelle, et laissaient dépasser les petits doigts de pied de celle qui les portaient. Mais le visage de la pauvre fille, était angélique. Ce dernier dégageant un aura de douce folie, restait éternellement souriant. La fille ne semblait pas tenir compte de ses tristes et dures conditions de vie. Ses longs cheveux bruns n'avaient pas été coupés depuis des mois. Au fil du vent, ils remuaient et tapotaient contre le derrière de la jeune fille. Son teint pâle et son petit sourire maigrelet et fin, ajoutait à tout cela une nuance de bienveillance, et une triste dose de pitié, à ceux qui posaient le regard sur elle. Sa main droite tenait un petit ours en peluche rose. Enfin, ce qu'il en restait. Ses coutures avaient cédés et des boules de laines s'échappaient de plusieurs orifices. Son œil droit, un bouton de chemisier, se laissait tomber et se balançait contre la bouche mal cousue de l'ours. Cette dite bouche, était cousue sous forme d'un long X. Le moindre petit coup, la moindre pression, suffirait à lui enlever le fil de couture qui lui sert de bouche. Mais l'ours, bien qu'effrayant, reste assez mignon. Pour une gamine. Sa laine toujours aussi rose et ses oreilles parfaitement rondes, sans oublier son museau noir et « rigolo », peuvent largement compenser les défauts dont l'ours possède en abondance. La main de la jeune fille vint saisir la bouche de l'ours, et la remue de sorte à ce qu'il fasse semblant de parler. L'adolescente prit une voix qu'elle tentait de montrer masculine et crédible pour un ours en peluche.
« Oh mais oui Illa, ce nœud te va si bien ! » fit-elle dire à Teddy.
Les traits de la jeune s'étirèrent en un immense sourire, ses joues rosirent et elle écrasa l'ours en peluche contre sa petite poitrine, puis déposa un baiser sur son oreille.
« Merciiiii Teddy ! Ce que tu peux être trognon, quand tu veux ! »
Après avoir fini de chouchouter son ours, Illa le posa sur ses genoux, assis contre son ventre, pour tenir de bout, et avoir une vue sur la ville. Elle se mit à pointer le ciel du doigt, en annonçant d'une voix enjouée :
« Regarde comme il fait sombre ! Le ciel est anormalement gris, ce n'est pas normal ! Il vaut mieux descendre, Teddy. »
Dépliant les jambes pour se relever, l'adolescente n'avait jamais parût aussi maigre. Ses jambes, bien que très belles, étaient trop fines pour son âge. Il était évident qu'il aurait suffit d'un coup, pour les briser en deux. Mais elle s'en fichait. Arpentant les escaliers à toute vitesse, elle se retrouva très vite tout en bas de l'immeuble. Elle ouvrit la porte et pénétra à l'extérieur. C'est alors qu'une énorme rafale de vent lui fouetta le visage, et fit s'envoler son petit Teddy. La jeune fille posa une main sur sa joue. Ce vent était anormalement agressif, et lui avait mis l'équivalent d'une gifle. La fragilité de la pauvre fille ne faisait qu'amplifier cette douleur. Son sourire disparut aussitôt.
« Maaiis.. Ca fait mal.. Teddy, ça fait mal...Teddy ?!» râle-t-elle d'une petite voix
Son regard se posa sur sa main vide, qui, quelques secondes auparavant, tenait dans son creux le Teddy de mademoiselle, très cher à ses yeux. Elle tourna la tête dans tous les sens, paniquée, agitée. Soudain déstabilisée, ses yeux se mirent à briller. Sa voix fluette était à présent brisée, et sa joue devenait humide, cause des larmes qui se mirent à couler. Son ours était son seul ami. L'adolescente sursauta soudainement. Le vent devenait de plus en plus violent. Les passants se mirent à courir avec difficulté. L'énorme souffle qui balayait les rues les faisaient se traîner, les ralentissais. Les enfants les plus petits reculaient, tombaient. Il y avait même des personnes ensanglantées, assommées par des projectiles lancés à pleine vitesse. Le beau temps s'était soudainement transformé en ce qui semblait être, une véritable apocalypse.
« Huuuh...Alleeeeeezz..Avance.. »
Illa avait une vraie difficulté à se déplacer. Lentement, un pas après l'autre, le bras lui protégeant les yeux, sa démarche était lente et maladroite. Ses yeux s'ouvrirent alors en grand, quand elle aperçut un petit objet rose, qui continuait de voler, décrivant des cercles. En crispant les yeux, elle remarqua que les gens fuyaient cette direction, tout en esquivant habilement les projectiles qui continuaient de venir bombarder la rue, transformant cette dernière en champ de bataille. L'adolescente, collée contre un mur, passa doucement sa tête à côté, pour voir ce qui était en train de se passer, dans cette direction meurtrière. Ses sourcils se haussèrent, et une goûte de sueur glissa lentement sur sa joue. Une véritable tornade déchaînée, était en train de tout arracher sur son passage. Les toitures étaient déchiquetées et les habitants n'avaient plus aucun refuge, en se faisant bombarder sous leurs propres toits. Les voitures garées là, se décollaient lourdement du sol et étaient envoyées à des kilomètres de là, s'écrasant contre des maisons, détruisant les murs et toits sur lesquels elles s'écrasaient. D'autres frappèrent le sol et firent des tonneaux, happant littéralement les passants paniqués et perdus. Les poteaux ressemblaient à présent à des javelots, transperçant les vitrines et les murs. Devant un tel carnage, Illa n'osa pas bouger. Ses bras tombèrent lentement le long de son corps, et sa bouche s'ouvrit, sans même qu'elle s'en rende compte. Sans même se rendre compte, que dans quelques secondes, elle aussi, allait être happée. Quelque chose parvint enfin à la faire réagir.
« Teddy ! »
Les bras tendus vers le ciel, Illa se mit à courir, en direction de la tempête meurtrière. Son petit ours en peluche était en train de tournoyer à travers la tornade.
« Je viens te chercher Teddy ! Maman arrive ! »
Ce qui devait arriver arriva. La tornade était à présent trop proche. Incapable d'avancer plus, la pauvre fille fut soulevée du sol, les bras encore tendus vers son Teddy, à quelques mètres d'elle. L'ours en peluche se rapprochait d'elle. Le sol, lui, s'éloignait rapidement. A présent à une dizaine de mètres de hauteur, la chute serait fatale. Illa tournoyait dans les airs.
« Oui..Viens là..»
Croisant sa route, elle parvint à saisir le bras de son Teddy du bout des doigts. Sa main gauche vient immédiatement saisir la tête de l'ours, et le coller contre la poitrine de sa maîtresse.
« Maman a eu tellement peur, tu sais..»
Son cœur était si paniqué, que son rythme cardiaque était anormalement rapide. L'ours remuait contre sa poitrine, poussé par les battements de cœur qui faisaient remuer la poitrine blessée de la gamine.
« Accroche-toi bien Teddy, Maman te protège. Elle te protègera toujours. »
La tornade décida alors, de se débarrasser des intrus. Illa fut projetée hors de la tornade, vers la route ravagée, le béton gisant sous les débris, à l'arrière de la tempête.
« Toujours..Toujours.. » répétait-elle d'une voix de plus en plus faible.
Serrant comme jamais son Teddy contre elle, l'impact eut lieu. La petite traversa la route à une cinquantaine de km/h et heurta le sol. Elle rebondit plusieurs fois. Des craquements, indiquaient que des os se brisèrent. Des tâches de sang éclaboussèrent le sol, et la souffrante continuait de rouler, violemment frappée contre le sol, à plusieurs reprises. Éraflée à de nombreux endroits, du sang coulait de ses bras, de ses petites jambes, de ses joues. Des morceaux de verres s'étaient incrustés dans sa peau, aussi tranchants que des lames. A l'agonie, la petite ne lâchait pas son nounours. Elle toussota doucement, crachant le sang qu'elle avait dans la bouche.
« Tou..jours..»
Son petit crâne heurta le sol.
Ce souvenir devient flou...Il n'y a plus que quelques images, des cris des voix..
Je sens que les souvenirs se sont brisés à ce moment là..Cette petite a tout perdu, alors qu'elle n'avait que très peu de choses. Elle est très peu consciente..Elle ne peut plus bouger..
Elle ne sent qu'une main, une main douce et chaude, vient saisir la sienne..Lentement, elle se glisse en-dessous de sa nuque..C'est douloureux..Cela fait mal..Tellement mal..Elle se sent faiblir..Presque mourir..Elle veut mourir..Elle ne veut plus souffrir.. Une deuxième main se glisse en-dessous de ses petites jambes meurtries et brisées..ensanglantées... une force soulève alors la petite..Mais il fait trop noir, je ne vois rien...
Serrée dans le creux de ses mains, l'inconsciente disparaît en même temps que le souvenir..Tout cela tournoie, tout disparaît..
Un faible bruit, monotone et répétitif, se fait entendre. Il est prononcé en permanence, trahissant le silence et affichant parfois la sentance, L'électrocardioscope. Cet appareil, qui peut vous faire frémir. Celui qui vous fait paniquer, celui sur lequel vous êtes accrochés, priant pour que le bruit reste régulier, et ne se mette pas à s'affoler. C'est ici que les fragments parviennent à être reconstitués. Le noir se brouille, tout devient plus lumineux. Le souvenir d'un hôpital. Dans une des chambres, une jeune fille est allongée sur un des lits. En assistance respiratoire, le corps enseveli sous les bandages et perfusions, nous n’apercevons plus que ses yeux noisettes, qui brillent et ressortent du lin des nombreux bandages qui sont entourés autour de ses membres. Son regard semble rêveur, empli de sommeil. L'électrocardioscope, fonctionne parfaitement et indique de son bruit agaçant que le rythme cardiaque d'Illa est correct. Soudain, la porte claque, s'ouvrant brusquement, coupant le silence morose de la salle. Une blonde aux magnifiques yeux bleus entra dans la salle. Ses traits étaient étirés de fatigue et de tristesse. Ses yeux brillant l'étaient parce qu'ils pleuraient, et les larmes continuaient de glisser le long de ses joues. Cléa avait grandi, elle aussi. Elle s'agenouilla près d'Illa et en l'observant, elle fondit à nouveau en larmes. L'handicapée, pleura à son tour. Sans bruits, car elle ne pouvait rien faire. Ses terminaisons nerveuses étaient pour la plupart brisées avec le cerveau. Son corps n'agissait plus, ne répondait plus à ses ordres. Elle ne pouvait que pleurer, en observant sa meilleure amie, son être le plus cher, en larmes. « Oh, Illa..» murmura-t-elle d'une voix brisée. Une de ses mains se glissa dans les cheveux de la brune et la blonde vint l'embrasser sur la joue. Puis elle se remit à parler d'une voix lente, brisée par les sanglots. « Ma pauvre..Ma pauvre chérie..Pourquoi toi..Tu n'as jamais de chance, ma belle.. Quant à moi, j'ai eu de la chance de ne pas te perdre..Illa..» répéta-t-elle, sa voix se perdant. Sa main se fourra dans son sac, et elle ressortit le petit ours en peluche d'Illa. Elle le posa sur la table de chevet à côté de la patiente. « Tiens..Je l'ai récupéré. » dit-elle, un petit sourire aux lèvres. Le soleil commençait à se coucher, la nuit s'annonçait et une infirmière à l'air sévère ordonna à Cléa de s'en aller, car Illa avait besoin de repos. Cette dernière voulut retenir son amie par le bras, la serrer contre elle, ou entendre une nouvelle fois sa tendre voix qui la réconfortait et la libérait de toutes ses douleurs.. Mais elle pleura une nouvelle fois, quand elle aperçut les talons de sa bien aimée quitter sa salle..
Attention, parfum inflammable.
L'obscurité règne. Le soleil est vaincu, et doit battre en retraite, pour laisser place à son ennemie, la lune. Pendant la nuit, la ville laisse tomber sa robe rouge et paillettes pour revêtir sa robe noire tâchée par le sang, les crimes, et la violence qui règne dans certains quartiers. Les prostituées qui envahissent les trottoirs, les clochards qui se mettent à tabasser les gens pour les voler, les pédophiles, les proxénète, bref, vous avez compris. C'est à croire qu'ici, même les chats de gouttières se roulent des joins entre gangs. Mais la plupart des hommes influents, les politiciens, les riches directeurs, les criminels et autres gangs gardent tous en eux une certaine peur. L'argent coule à flots, et tous ceux qui peuvent établir des décisions, tous ceux qui possèdent une grosse boîte et des gens sous leur directive, savent que cet argent peut acheter tous les services du monde. Il suffit d'un bon contact et de quelques billets, mélangé à une certaine discrétion, pour se débarrasser d'un concurrent, ou d'une personne que l'on déteste. Depuis que la notion du « Tueur à Gages » a fait son apparition dans la Pomme, on essaie de se protéger, de payer un max pour rester tranquille. Ou de faire les décisions qui semblent les plus sages.
Du moins, c'est ce qu'ils pensent maintenant, mais c'est bien trop tard. Ils ont mis bien trop de temps à comprendre. Au début, ils ne se doutaient de rien. Un politicien assassiné. La police fait son enquête, échoue, et classe l'affaire, jugeant que cela peut arriver, étant donné l'influence du mort. Puis un autre politicien meurt, d'une manière différente. Puis un riche proxénète. Des trafiquants de filles, des dealers, des PDG, des avocats. Tous morts d'une sauvagerie de plus en plus crue à chaque victime. Et le tueur ne laisse aucune trace. Il passe tel un fantôme, tue, et s'en va. Les policiers sont à cran et le monde du business devient légèrement déstabilisé, victime de quelque chose qui dépasse tout le monde. Le chaque indice que les policiers retrouvent à chaque fois, ne les avance pas plus, car c'est un indice que le tueur laisse volontairement. Un ours en peluche. Toujours de couleur différente, de taille différente, de style différent. A chaque vie qui part en fumée, l'ourson de laine est posé fièrement sur le lieu du meurtre ou sur la dépouille de la victime, tel un trophée. Ce petit geste, fait bouillonner les plus grands enquêteurs. Même les détectives, les plus renommés, n'ont retrouvé aucune trace digitale, aucune empreinte, aucune douille, même quand le mort est tué par balle. Aucune preuve, permettant de mettre le doigt sur le tueur.
« Le premier politicien mort avait été tué d'un manière assez soft. Étendu au milieu de son salon, le cerveau et le cœur transpercés par deux balles tirées d'une manière tellement précise que l'homme est sans doute mort dès que les balles ont touchés ses muscles vitaux, ainsi que son système nerveux. L'ourson, cette fois, était posé sur l'estomac de la victime et activé pour rire en boucle. La dernière victime, possède un total décalage de sauvagerie. En pénétrant sur la scène de crime, les enquêteurs se sont aperçus que la peinture des murs – celle-ci d'un rouge bordeaux – était encore fraîche, et avait été appliquée récemment. Ce n'est qu'après avoir enlevé la peinture, et, s'étonnant de sa texture épaisse mais plutôt légère et très liquide, qu'on en a tiré que le salon du pauvre homme, avait entièrement été repeint avec l'hémoglobine qui circulait dans ses veines. Son sang, était à présent une confiture. Pour rajouter du dégoût à cela, les flics n'ont jamais retrouvés la tête du cadavre. Du moins, la vraie, pas celle que le tueur avait grossièrement recousu ; Le cadavre avait une tête de peluche rose, raccordée à son cou par des fils profondément tissés et noués à l'intérieur de sa peau.
Boucherie.
Mais les meurtres ne sont pas les seules choses qui font tomber les hommes importants. Dernièrement, un groupe d'hommes milliardaires, tous reconnus pour leurs actions de bontés et leurs dons dans des associations caritatives, tous à différents buts lucratifs ; Contre les maltraitances des femmes, des enfants, la famine, la pauvreté, les sans logements. Ces hommes étaient réputés comme des hommes bons, au grand cœur, qui n'avaient jamais eu quelque chose à se reprocher. Mais cette réputation, fut éphémère. Des femmes se sont plaintes d'avoir été harcelées sexuellement par ces hommes. Et tous en même temps. Un vrai viol collectif. Puis ce fut au tour de plusieurs fillettes, de finir en pleurs dans les bras de leur mère, racontant les attouchements et atrocités pédophiles qu'elles ont subies. Les plaintes furent soudainement trop nombreuses, et forçait la police à jeter un coup d'oeil. Bien sûr, avoir après interrogé les présumés coupables, qui avaient niés, ils leur étaient difficile de les arrêter, et de les mettre sous les verrous. Un enquêteur a alors déclaré qu'aucune preuve claire n'avait été trouvée, et que les milliardaires gardaient leur liberté. Le lendemain de cette déclaration, ces hommes sont en prison. Des preuves ont, comme par magie, faient leur apparition, et ont permis l'arrestation des faux gentilhommes. Ces-derniers ont nié, ont accusé un complot, des preuves truquées. Mais personne ne les cru.
La vérité était, qu'une seule personne, avait payé des personnes pour porter plainte. Elle s'était ensuite arrangée pour falsifier des documents rangés chez les domiciles des riches. Sur les documents, il y était question d'une supercherie, de viols, de pédophilies, et d'argent encaissé au profit des pauvres et des autres associations qu'ils n'ont fait que profiter, au lieu d'aider. Mais cela était faux, une pure invention. Ce ne sont pas des criminels, ce sont vraiment des gens bons.
L'inconnue ayant tué toutes ces personnes, et falsifié ces documents, est la même. Un cerveau allié à un talent de donner la mort, de se cacher et de manipuler.
Qui-est ce criminel ? Un homme ou une femme ? Vous trouverez toutes les hypothèses émises par les plus grands détectives et scientifiques à la page 42 du New York Times. »
Dans un bruit de papier froissé, le journal fut mis en boule et jeté à la poubelle.
« Quels imbéciles..J'adore les voir se malmener, et renifler chaque piste comme des petits chiens galeux, pour me trouver, huhu... T'es pas d'accord Teddy ? » demanda une voix féminine.
Une bouteille d'alcool à la main, un cookie dans l'autre, une jeune femme d'une grande beauté s'adressait visiblement à un ours en peluche, attaché à sa ceinture, elle-même attachée à une jupe noire aux bords blancs, qui laissaient dépasser une magnifique paire de jambes, talons aux pieds. Un magnifique décolleté permettait une vue plongeante sur sa poitrine rondelette d'une taille et d'une posture parfaite. Son fessier quand à lui, ne faisait qu'ajouter aux autres formes une nuance sexy.
La pauvre et salle adolescente, était devenue une sex-symbol meurtrière et millionnaire. Ses vêtements étaient bien sûr les derniers prototypes des plus grands stylistes sur le marché. Allongée sur un fauteuil en cuir nappé d'une douce étoffe de soie, la jeune femme remuait ses jambes, ses yeux fixés sur le plafonds. D'une couleur parfaitement noisette, ses yeux étaient très charmeurs, et ils suffisaient de les plonger dans les yeux d'une autre personne, pour faire fondre celle-ci. Son visage parfaitement taillé et coloré d'un teint légèrement bronzé, son petit nez et sa bouche moyenne lui donnait un visage séducteur. Sans oublier ses magnifiques cheveux bruns ondulés, qui tombaient doucement sur ses épaules nues, pour ensuite lui tomber dans le dos.
Cette femme était le genre de femme à faire tomber les hommes.
Si elle ne passait pas son temps à tuer tout ce qui bouge.
« Bon..C'est pas tout, mais j'ai du boulot moi. Encore un connard à descendre, pfiouuuu..Cette fois je vais me prendre un bon vieux 44.magnum, ça va bien avec ma jupe. Je mettrai un bon son de dubstep et prendrai du plaisir à lui coller une balle sur chaque membre de son corps, puis je reviendrai, je regarderai un film porno en prenant du plaisir en solitaire, je me ferai livrer une pizza parce que j'aurai sans doute la flemme de cuisiner comme tous les soirs, et je m'endormirai dans mon énorme lit de soie en regardant les Frères Scott. Bien, voilà le planning d'aujourd'hui. Et de demain. Et d'après-demain..Et..»
Ses yeux filèrent le long du calepin, pour regarder les pages des mois suivants.
«..Et pour toujours...Putain, faut que j'me retrouve un mec..Ou une femme..Ou un animal. Ou une plante, je suis pas difficile...»
Elle interrompit son monologue et porta la bouteille de verre à ces lèvres, vidant tout son contenu d'une seule traite. Et pas besoin de vous dire qu'elle ne boit pas de la grenadine. La buveuse posa maladroitement la bouteille et la fit se renverser de sa table basse, répandant des centaines de morceaux de verres sur son carrelage blanc. N'y faisant pas attention, la folle reprit son discours, tout en fouillant dans un tas de papiers, entassés dans le désordre, sur un petit buffet.
«..t'sé bien k'cé twé k'j'adore é..naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan..j'sui po saoule d'tout, r'garde..j'tiens parfaitement d'bout mwé..Enfin..Ch'ai un peu d'mal, ch'lavoue.. hic..Ah..l'voilé..Ma cible.. Alooooooooooooors... »
Sa main maladroite glissa le long du buffet pour saisir un 44.magnum soigneusement rangé dans un étui, fixé à une cordelette, servant à se fixer autour de la taille grâce à un nœud, permettant de dégainer beaucoup plus rapidement. Le nœud fait assez rapidement, l'arme était désormais à portée de main de la poivrotte, accrochée à sa fine taille. La tueuse retrouva rapidement un parfait équilibre, et une voix claire et féminine. L'alcool ne faisait effet que quelques minutes dans son organisme. Puis, la femme crispa ses yeux sur la petite photo qui devait lui en apprendre plus sur sa cible. Ses jambes se fléchirent et Illa perdit l'équilibre. Se laissant tomber sur le fauteuil, la photo glissa d'entre ses doigts. Sur la photo, le visage angélique et magnifique de Cléa, sa meilleure amie. La brune se mit la tête dans la main, et réfléchit quelques secondes. « Putain.. Non, non non..» Elle semblait abattue. Si elle refusait le contrat, le réseau d'employeurs dans le quel Illa s'était fourrée aller d'abord la tuer, puis s'occuper de la blonde. Il fallait qu'elle fasse quelque chose. Elle devait aller la voir, maintenant. Se levant, elle saisit ses clés et sortit de son domicile. D'une démarche précipitée, elle ne fit même pas attention à la pluie lourde qui s'abattait sur la totalité de la ville et de ses habitants. Ayant à peine le temps de dégainer son parapluie, la tueuse accoure comme une folle à l'autre bout de la rue. Sa respiration devient saccadée, elle court de plus en plus vite. Paniquée à l'idée de perdre son amie, elle s'arrête quand elle sent que quelqu'un lui tapote l'épaule « Pardon, est-ce que vous auriez l'amabilité de m'abriter sous votre..» La voix se tut lorsqu'Illa se retourna, et posa le regard sur une Cléa trempée et gelée jusqu'aux os. La pluie devenait de plus en plus intense. Les deux amies étaient très proches l'une de l'autre. Leurs yeux, semblaient s'être noyés les uns dans les autres. Les deux femmes n'entendaient plus la pluie. Elles n'avaient plus froid. Tout ce qui comptait à l'instant, c'était le regard de l'autre.. Son visage. Lentement, leurs lèvres se collèrent l'une contre l'autre. Illa abaissa son parapluie pour passer lentement ses bras autour des hanches de sa chère moitié et la serra comme jamais auprès d'elle. Le baiser était lent, tendre, sous une pluie qui était agressive et envahissante. Pendant de longues minutes, le rouge leur montait aux joues, elles avaient de plus en plus froid. Mais cela ne gênait pas les amoureuses. Illa prit la main de Cléa et lui adresse un sourire, tout en ramenant une de ses mèches derrière son oreille. Après 24 ans, 24 longues années à s'être adorées, en tant que meilleures amies du monde, le déclic venait de se faire chez les deux femmes. Elles s'aimaient. Plus que tout. Illa remonta son parapluie pour mettre la belle blonde à l'abri et lui annonça d'un simple murmure, que la blonde imita également. D'une même voix, lors d'un même instant, sous une pluie qui ne brillait que pour elles, le temps semblait s'être arrêté, lorsque les deux filles s’annoncèrent de la même voix amoureuse :
« Je t'aime..»
Et voilà. Ma vie s'arrête là. Enfin, non, car je ne suis pas morte. Mais c'est là que j'arrête de narrer. Comment ça j'ai pas narré ? Ta gueule, j'ai narré, ok ? Bref. Après ça, Cléa est venue habiter chez moi, avec sa fille, Lilou. Qu'elle a eu avec son ex. Son putain d'ex que j'aurais aimé zigouiller pour avoir ma Cléa rien que pour moi. M'enfin. Depuis on vit ensemble, je tue, je prends soin de ma femme et de ma fille, de notre fille, et tout va pour le mieux. Je termine cela comme un livre de compte, car je trouve ça cool.
Quelqu'un a une objection ? The End (toujours rêvé de ça, chuuuuut..)
Dernière édition par Illa Ricci le Sam 2 Nov - 21:57, édité 2 fois |
| | | P. Stew Marshall smooth criminal∞ namaste bitches just me myself & i
| Sujet: Re: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher Sam 2 Nov - 14:34 | |
| Bienvenue parmi nous petit opossum et bonne continuation pour ta fiche en passant, Mila est un excellent choix d'avatar |
| | | Illa Ricci WILD ANIMAL∞ CHAOTIC ANGEL just me myself & i
| Sujet: Re: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher Sam 2 Nov - 15:04 | |
| Merciiiiiiiiii grand opossum |
| | | Maxime S. Thunderson just me myself & i
| | | | Illa Ricci WILD ANIMAL∞ CHAOTIC ANGEL just me myself & i
| Sujet: Re: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher Sam 2 Nov - 21:59 | |
| Merciii cookie fondant :kissheart:
J'ai finiiii =D ! |
| | | Ronnie Rivers just me myself & i
| Sujet: Re: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher Sam 2 Nov - 22:07 | |
| La belle Mila ! Je serais lesbienne pour cette femme ! En plus vous venez à deux, le super bon plan. Bref, tout me semble bon, bienvenue chez toi et j'ai le plaisir de te valider. Welcome home bienvenue chez les foufous ! FÉLICITATION !!! Tu viens d'être validé(e). Ainsi, tu peux donc, commencer à jouer sur What The Fuck. Mais avant, l'ensemble du staff tient à te remercier d'avoir choisi WTF comme terrain de jeu. Nous t'invitons désormais à demander un petit rang et/ou un logement. Une fois cela fait, tu pourras poster tes fiches de liens et de topics et même te créer un scénario ainsi qu'un facebook, si c'est pas beau la vie ! Voila, je pense avoir fait le tour et au moindre problème, n'hésite pas à contacter un membre du staff... Nous nous ferons un plaisir de t'aider ! Encore merci d'avoir choisi What The Fuck et bon jeu parmi nous |
| | | Illa Ricci WILD ANIMAL∞ CHAOTIC ANGEL just me myself & i
| Sujet: Re: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher Sam 2 Nov - 22:14 | |
| Sois lesbieeennne pour moiiii :kissheart:
Merci à toi ^w^ ! |
| | | Leelou Hasting just me myself & i
| Sujet: Re: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher Dim 3 Nov - 0:16 | |
| |
| | | Illa Ricci WILD ANIMAL∞ CHAOTIC ANGEL just me myself & i
| Sujet: Re: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher Dim 3 Nov - 14:36 | |
| |
| | | Contenu sponsorisé just me myself & i
| Sujet: Re: Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher | |
| |
| | | | Illa Ricci | Doux parfum brûlant au toucher | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|